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Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE

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✧ Parchemin envoyé Jeu 21 Fév - 19:30 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

#Basiphine #Serasile #Montrose

Le retour à la maison n'avait été possible qu'au bout d'un bon mois, quand les médicomages s'étaient assuré que le coeur n'est plus entrain de lâcher. Il lui avai fallu une bonne semaine avant qu'on ne l'autorise à se lever, une autre pour qu'il puisse le faire sans assistance. Le temps de retrouver ses esprits, sa force, mais tout paraissait si différent à Basile. Tellement différent. C'est toujours assez compliqué de passer à la prochaine étape, toujours compliqué de mettre un pas devant l'autre, il avait l'impression de vivre les derniers jours d'un condamné. Heureusement que sa sœur aîné l'avait soutenu, jours après jours, forte, ce roc indéfectible dont il avait désespérément besoin. Une touche d’optimiste dans son océan de doute qui ne le quittait plus désormais. Seraphine, il savait qu'elle avait ses doute, ses peurs et qu'elle était plus fragile qu'elle ne voulait bien le lui laisser le croire. Il avait pourtant besoin d'elle, il aurait pu compter sur sa mère si elle n'était pas aussi froide. Il ne comptait pas sur son père, plus encore maintenant il voyait de la déception dans son regard, celle d'un fils qui ne méritait même pas son attention parce qu'il était voué à mourir. Basile n'avait pas prévu de mourir, pas encore tout du moins.  Il avait encore des choses à vivre, il s’était juré de prendre ses médicaments, et de suivre les recommandations des médicomagie. Son cas moins grave que celui de sa jumelle ou de son frère aîné, il avait été pris à temps. Les maladies du cœur étaient encore un mystère à l’époque.

C'était bon de retrouver sa chambre, celle qu'il avait à l'hopital n'était pas si mal, mais elle n'était pas aussi familière qu'ici. l'atmosphère de la demeure des Montrose lui donnait l'impression de vivre avec accord avec son histoire et ses démons aussi. Ici avoir le cœur fragile n'était pas maladie mais une chose avec laquelle on devait apprendre à vivre, à survivre. Il dormait pas mal, l'héritier des Montrose, mais il venait passer l'après midi a jouer aux échecs avec le dernier de la fratrie qui s'était inquiété pour lui, et qui devenait le centre de l'attention de leur père, maintenant que Basile était... 'défectueux.'Le dernier l'avait abandonné pour retourner à ses études, laissant Basile seule dans la grande batisse qui perdait chaque jour un peu plus de sa superbe. Il erre dans les couloirs, l'estomac vide pour se perdre jusqu'à la cuisine. Il laisse l'elfe de maison lui préparer un sandwich, il s'asseoit à table les gestes sont encore un peu laborieux, car la fatigue était encore présente. Il déguste un petit sandwich, attendant que la maison se remplisse un peu de nouveau.



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Basile Montrose

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Basile Montrose
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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 15:47 ✧


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE Y538

Travailler sans penser à lui, sans s’imaginer être à ses côtés pour veiller sur lui, le distraire, le faire sourire, le regarder dormir, le regarder vivre. Travailler et faire cesser ces voix dans ma tête qui n’ont de cesse de me torturer. Travailler encore et toujours pour ne pas qu’il s’inquiète des revenus qu’il ne rapportait plus au domaine familial afin qu’il ne s’effondre pas. Alors sans en parler à qui que ce soit j’enchainais les contrats entre particuliers pour des photographie de naissance, de famille, de fêtes en tout genre. J’en avais toujours fait mais pas à ce rythme soutenu. Cette solution arrangeait tout le monde, Basile avait un peu plus de liberté et mon esprit était assez occupé pour éloigner les idées noires, la culpabilité et d’autres joyeusetés qui me venaient en tête lorsque j’étais inactive. C’était pourtant toujours avec le sourire que je rentrais chez moi pour les retrouver, Basile, Coraline et Léon, ma fratrie. Les épreuves nous rapprochaient toujours et celle-ci semblait s’arranger favorablement, Basile reprenait du poil de la bête de jour en jour même s’il revenait de loin. Quand j’ouvrais ma sacoche pour ranger mon appareil, le coin d’une photo attira mon attention.  Je la caressais du bout des doigts, pensive, une photo de nous quatre datant de quelques mois et le cœur serré je ne pouvais m’empêcher de me demander qui serait le prochain. Je secouais la tête et replaçais le cliché à sa place. Je confiais aux journalistes leurs clichés avant de quitter les locaux du cri de la grenouille non sans avoir au préalable vérifier une commande un peu particulière dans une enveloppe que je cachetais de mes initiales. Je me rendais ensuite de façon très discrète dans un petit village moldu ou m’attendait un cracmol, sa femme moldu et leur nouveau-né. Je ne posais pas malgré son invitation et repartais avec  un panier rempli de fruits et légumes frais. J’échangeais les clichés commandés contre de la nourriture saine avant de rentrer chez moi, transaction somme toute équitable à défaut d’être très légale.  Après un transplanage loin de tous regards curieux j’arrivais chez moi le sourire aux lèvres, heureuse de ramener ce qu’il fallait à mon frère pour se requinquer ! J’entrais sans cérémonie, personne n’étais sensé m’attendre, et me dirigeais directement dans les cuisines.  Regardes Jazz, de quoi faire de bons petits plats mijotés comme il aime et une sou… Je déchargeais le panier de victuailles et relevais la tête pour voir l’air réjoui de l’elfe de maison mais c’est sur un Basile la bouche pleine que je tombais nez à nez.   Tu n’es pas avec Léon ? Pas de bonjour, j’étais venue lui faire un bisou avant de partir ce matin mais si j’en croyais mon propre planning il devait être actuellement occupé avec notre frère.. du moins c’est ce que j’avais prévu.  Avoue tu l’as pétrifié parce qu’il a triché aux échecs ! Ce ne serait pas la première fois que notre petit frère servait de porte manteau pour le punir de ces mauvaises manières même si ça n’était pas du goût de nos tendres parents. Comment je savais qu’il jouait aux échecs avec Léon ? Faites vous partie de la police magique ? J’étais simplement fort bien renseigné surtout lorsqu’il s’agissait de savoir où était ma famille et ce qu’il faisait et Basile avait le droit à une surveillance accrue depuis noël. Je me rapprochais de lui et déposais sur son front un baiser avant de lui piquer un bout de sandwich et de m’asseoir à ses côtés.   Tu prends l’apéritif  sans moi ? Demandais-je un sourire amusé aux lèvres alors que j’engloutissais le sandwich. Jazz, lui s’occupait de vider mon panier, surpris de la quantité ramené.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 23:40 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

#Basiphine #Serasile #Montrose

Il appréciait le calme de la cuisine, c'était plaisant d'avoir du calme dans cette maison. Cette décision qu'il avait pris, il savait que cela remuer dans les chaumières, et que ça risquait de créer des tensions, il n'était pas encore décider de la façon dont il allait l'annoncer. Mais il devait un juste retour d'ascenseur à son père, il devait le lui dire d'une façon qui ne l'épargnerait pas.  Il voulait que celui ci soit le dernier au courant, il voulait d'abord mettre au courant les membres de sa fraterie qui demeuraient les personnes les plus importantes pour lui. Séraphine, Coraline et Léon c'était au final tout ce qu'il lui restait. Ils avaient bien une mère, mais ils savaient tous qu'elle se rangeait toujours du côté de leur père, hélas. Basile aurait aimé avoir plus de soutient de sa part, vraiment. Il voulait absolument l'approbation de Séraphine, c'était un peu elle qui l'élevait depuis quelques années, et qui le jugeait avec une bienveillance qu'elle cachait parfois sous un peu de moquerie et de taquinerie.


Alors qu'il est seul avec un elfe qui saffère aux préparatifs du dîner. Mais soudain, il voit une tornade rousse faire son entrée. A en juger par ces mots, elle ne l'avait pas vu entrain de manger, 'Regardes Jazz, de quoi faire de bons petits plats mijotés comme il aime et une sou… ' Elle avait quelques courses, et elle parlait sans doute de lui. Elle était la raison qui faisait que depuis son retour il n'avait que des plats qu'il aimait au menu. Elle s'occupait plus de lui que leur propre mère, ça faisait plaisir à Basile. Il la regarde, et sourit, tout en ayant la bouche pleine, d'une façon une peu béate, mais avec sa soeur, il n'avait pas besoin d'être un bourreau des coeurs, elle connaissait le pire de ce qu'il pouvait être, au naturel. 'Tu n’es pas avec Léon ?' Il avait le droit de modifier l'emploi du temps qu'elle avait fait pour lui, il avait peut être manqué de mourir, mais il allait mieux. Les médicmages lui avaient dit qu'ils ne pouvaient rien faire de plus, qu'il devrait prendre des potions à vie et que cela pourrait frapper de nouveau ou non, que ce n'était pas médical, que c'était simplement magique. 'Avoue tu l’as pétrifié parce qu’il a triché aux échecs !' On ne pouvait rien cacher à Séraphine, elle savait tout ce qui pouvait se passer dans cette maison. 'J'aurais jamais dû lui apprendre à tricher,  c'était une mauvaise idée.' Lâche alors Basile, 'Mais je crois qu'il est partie conter fleurette sur Paris.' Il avait de qui tenir le petit un Basile en puissance, la rousseur en plus, et le sangs gêne de Séraphine en plus.

Il l'aimait tellement Séraphine, il y avait de la douceur dans chacun de ses gestes, de l'attention. Il l'aimait tellement. il ne peut s'empêcher de sourire quand elle l'embrasse sur le front pour finalement lui voler un bout de son sandwich. Il la regarde, interdit. Faussement. 'Tu prends l’apéritif  sans moi ?' Il prend un air choqué. 'Tu uses de tes charmes sur moi, soeur indigne.' Bien sur que non, elle n'était pas une soeur indigne, elle savait très bien qu'il ne le pensait pas, que c'était simplement pour la taquiner.  Il rompt ce qu'il reste de son sandwich en deux pour le partager avec elle, Basile n'était pas un barbare. Il n'était pas le meilleur des frères, ni même le plus facile à vivre. 'J'vais faim.' dit-il en engloutissant ce qu'il lui restait dans les mains, c'était une bonne maladie d'avoir faim. Il allait mieux, vraiment mieux. Il avait un nouveau but dans la vie, c'était peut être ce dont il avait toujours eu besoin. Les repas de famille en présence de leur père avait tendance à lui couper l’appétit, et s'il arrivait à annoncer ce qu'il voulait ce soir, il n'était pas certain d'être en mesure de manger beaucoup. Il devait d'abord l'annoncer à Séra. 'Ça veut dire que je vais parfaitement bien, et que tu devrais cesser d'embêter Jazz avec tes requêtes culinaires. Bien que cela soit adorable et que ça fasse de toi la plus géniale des soeurs.' Il lui rend un sourire sincère. 'Mais je vais bien.' Je ne suis pas Côme, je ne suis pas Bénédicte. Basile était un battant, il l'avait toujours été.



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Basile Montrose

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Basile Montrose
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✧ Parchemin envoyé Mer 27 Fév - 11:05 ✧


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE Y538

C’est étrange cette inquiétude permanente qui vous tors l’estomac et vous tient éveillé, j’avais toujours eu un grand sens des responsabilités lorsqu’il s’agissait de mes frère et sœur mais ça c’était accru avec la crise cardiaque de Basile. Nous étions tous conscient que notre nom était notre épée de Damoclès et qu’un jour, n’importe quand nous pouvions simplement tomber, inerte, mort au pied d’un de nos proches et nous devions vivre avec. Les cauchemars n’avaient jamais cessé depuis la mort de Côme et ils étaient d’autant plus tangibles et tenaces depuis que la scène avait failli se reproduire avec Basile. Comme une photo imprimée sur l’intérieur de mes paupières qui me hantais en tout temps. Mais il allait mieux, même le halo de lumière magique qui le caractérisait reprenait de sa vivacité, c’était un signe qui ne pouvait pas me tromper. Et puis il avait besoin de se détendre, de sourire, de rire voilà pourquoi j’encourageais le petit dernier à passer un peu de temps avec lui ! Léon était toujours une bonne source d’amusement avec ou sans son accord d’ailleurs. Il était de notre devoir d’aîné de l’ennuyé un peu tout de même. Et puis en étant tout à fait sincère savoir Léon avec Basile me rassurait sur plusieurs points. La santé de Basile bien sûr mais aussi le fait que notre père n’ennuyait ni l’un ni l’autre à ces moment-là.   L’élève a dépassé le maître ? Parce que question triche aux jeux Basile se défendait plutôt pas mal !  C’est agaçant n’est-ce pas d’enseigner quelque chose à son petit frère et qu’il vous surpasse rapidement… Au fond c’était l’histoire de n’importe quelle fratrie. Les aînés enseignaient aux plus jeunes qui rapidement savaient mieux faire…. C’est ce que nous souhaitions même s’il était parfois difficile de l’admettre.  Toujours cette Pénélope ? Oui même à Beauxbâtons j’avais mes informateurs et si Léon ne me racontait pas tout peut être avait-il été plus bavard à ce sujet avec son frère, parler d’homme à homme devait être plus simple. Convenablement installée j’attrapais la carafe d’eau et nous servais tous les deux en l’écoutant amusée.  Bien entendu, tout le temps. C’est le plus grand pouvoir des femmes ! User de ses charmes.. enfin ça marchait peut être sur mes frères mais concernant les autres hommes c’était une toute autre histoire. Si j’étais réellement douée pour l’exercice je ne serais toujours pas vierge et célibataire à trente ans bientôt trente et un n’est-ce pas ? Je le remerciais d’un sourire en prenant la moitié du sandwich qu’il me tendait.   c’est une bonne maladie parait-il. D’avoir faim. Autant dire que j’avais alors une santé de fer !puisque je passais le plus clair de ma journée à grignoter.  Devant nous le petit elfe se dandinait, il pouvait entendre à défaut de réellement écouter ce que nous disions.   Jazz est content de faire plaisir au maître et à la maîtresse.  Ah tu vois ! Merci Jazz. Nous avions bon nombre de personnel sur le domaine et quelques elfes de maison, mais Jazz m’était le plus attaché, il avait passé toute mon enfance à me surveiller et me protéger et aujourd’hui encore je savais qu’il ferait n’importe quoi pour moi. Il avait toujours été plus maternel que ma propre mère et je l’avais toujours traité avec une sincère affection.   Mais j’accepte le compliment, c’est vrai, je suis géniale. Je passais ma main dans mes cheveux les faisant virevolter autour de moi avant de rire de bon cœur. Je n’avais pas réellement cette impression mais il était plaisant de l’entendre de la bouche de mon frère.  Tu vas beaucoup mieux et tu ne peux pas savoir à quel point ça me réjouit.   Mieux valait parler positivement et garder mes craintes au fond de mon esprit.  Tu pourrais sortir un peu, tout en restant prudent bien sûr.   Il avait sans doute besoin de voir des amis, autre chose que nos murs ou nos têtes d’ailleurs. Il faudrait trouver un moyen rapide de nous prévenir en cas de problème… comme un  bijou… un bracelet… Un bijou enchanté pour prévenir le porteur que l’autre a un problème…    Pour que je puisse réagir rapidement. Je ne préférais pas imaginer le pire mais s’il n’avait pas été rapidement pris en charge au bal de noël nous n’aurions sans doute pas cette conversation actuellement. Je grignotais le morceau de sandwich tout en réfléchissant à un sort pareil, l’enchantement d’un objet que nous portions sur nous en toute circonstance.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Dim 3 Mar - 17:34 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

#Basiphine #Serasile #Montrose

La famille était ce qu'il y avait de plus important, et de plus constant dans une vie. Basile avait beaucoup d'amis, mais peu qui se préoccupaient vraiment de lui. La rançon de la gloire disait-on, être populaire n'avait jamais fait qu'accentuer la solitude de ce qu'il était. Avec Bénédicte, il n'avait jamais eu besoin d'autre amis, il avait bien sûr finit par en trouver quelques uns, notamment Elise qui ne l'avait jamais laissé tombé, et qui avait toujours le don de le faire sourire, quelque soit la situation. Le cas de Marianne ne pouvait certainement pas être casé dans les amitiés, c'était plus complexe que cela, plus ambiguë.  Puis, il y avait la famille. Coraline, Séraphine, et ce cher petit Léon, qui n'avait plus rien de bien petit puisqu'il faisait maintenant la taille de son grand frère les cheveux roux en plus, et comme se plairait à ajouter Basile 'une mine d'ahuri.' Mais bon, il l'aimait ce sale gosse, beaucoup, ça restait son petit frère. Alors, quand Séraphine dit,  '   L’élève a dépassé le maître ?' Il esquisse une moue boudeuse. '  C’est agaçant n’est-ce pas d’enseigner quelque chose à son petit frère et qu’il vous surpasse rapidement… ' Il la fixe et ajoute sarcastiquement 'Si tu parles de te taille, il faut en faire le deuil grande soeur, même Léon te dépasse désormais.' Il est incisif, mais il le fait exprès, de se moquer de la taille de la sorcière. Il l'avait dépassé depuis qu'il avait quinze ans. '  Toujours cette Pénélope ? ' On ne pouvait rien lui cacher, ou presque. Il hoche négativement la tête, 'Angélique, je crois.', Léon empruntait le même chemin que Basile celui de bourreau des coeurs, mais ça ne le dérangeait pas. Il sourit en la regardant, les histoires de coeur de Basile étaient toujours assez compliquées, il espérait que son petit frère s'attire moins de soucis que lui, et qu'il ne comette pas les mêmes erreur.

Il adorait Séraphine, vraiment. Elle était un brin de lumière dans un monde rempli d'obscurité. On ne la voyait rarement entrain de broyer du noir, même si Basile se disait qu'elle ne le faisait sans doute juste pas devant eux. Pourtant, il aimerait lui dire qu'elle n'avait pas besoin de se cacher pour ressentir du doute, de la culpabilité, ou de la colère. '  Bien entendu, tout le temps. C’est le plus grand pouvoir des femmes ! ' Ah oui, les femmes savaient user de leurs charmes, et elles savaient aussi les jeter après leur avoir donner de faux espoirs. Comme Marianne aussi tient. 'Vous êtes des démones.' Lance-t-il faussement mauvais pour se moquer d'elle. Puis, il laisser échapper un sourire, et ce qui aurait pu être un rire quand elle rajoute à propos de la faim, '   C’est une bonne maladie parait-il.' Oui, il avait faim. Pendant des jours à l'hopital, il n'avait pas eu faim, il n'avait mangé que parce qu'on l'y avait forcé alors oui, avoir faim était le signe d'une bonne santé, il le savait. '   Jazz est content de faire plaisir au maître et à la maîtresse.' Comme si cet elfe allait dire le contraire. '  Ah tu vois ! Merci Jazz. ' Il roule des yeux en les levant au ciel. Mais bien sûr, comme si cet elfe avait le droit de penser par lui même et de contredire une des maitresses de maison. 'Comme s'il allait dire le contraire.' Il se moque un peu et demande à Jazz, 'Jazz, ne suis-je pas le plus sage de cette maisonnée ? Ce qui était loin d'être le cas, il était même de loin le moins sage de toute cette bande d'enfants. ' Bien sur Maître Basile.' Il jette un regard à sa soeur pour lui prouver qu'il avait raison.

'   Mais j’accepte le compliment, c’est vrai, je suis géniale.' Il ne la contredirait pas, elle l'était. Fantastique, aimante, adorable et un brin trop bavarde aussi. '  Tu vas beaucoup mieux et tu ne peux pas savoir à quel point ça me réjouit.  ' Tout le monde était soulagé, lui le premier. De toute façon, ce n'était qu'un jeu de hasard, Basile avait comme perdu une partie de poker contre la vie, et il devrait prendre quelques potions le restant de ses jours sans jamais être certain de voir cela se reproduire ou non. Il n'allait pas vivre dans une prison de verre, non. '  Tu pourrais sortir un peu, tout en restant prudent bien sûr.  ' Comme s'il avait attendu sa permission pour le faire. C'était aussi à cela que servait Léon a faire diversion quand Séraphine le croyait sagement dans sa chambre alors qu'il avait pris le large pour prendre un peu l'air. Si on l'écoutait, il ne devait plus rien faire de sa vie, et atendre son heure. ' Il faudrait trouver un moyen rapide de nous prévenir en cas de problème… comme un  bijou… un bracelet…' Elle était sérieuse ? Vraiment ? Basile avec un bijou ?'  Pour que je puisse réagir rapidement. ' Elle ne pouvait toujours être celle qui le sauverait, elle ne pourrait rien empêcher. Ce n'était pas sa faute, ce n'était pas de son ressort, ce n'était ni plus ni moins que le destin.

Basile n'allait pas attaquer de front, ni lui annoncer de but en blanc cette décision hautement irrationnelle et pourtant stimulante qu'il avait prise. 'J'ai la tête de quelqu'un qui va porter un bijou peut être ? Lance-t-il en s'essayant a un peu d'humour pour ne pas tout de suite lui dire que l'idée ne lui convenait pas.  Il préférait jouer la carte du garçon en quête de virilité, en sachant très bien que cela jouait sur la corde sensible de la sœur. Elle pourrait se moquer de lui, et ça lui ferait plaisir à elle.  Plus sérieusement après avoir pris un bouchée, il ajoute, 'On s'est tous accordé sur le fait que la seule certitude c'est que c'est du fait du hasard.', Même les médicomages en étaient venus à cette conclusion. Il pouvait mourir demain dans son canapé, ou dans vingt ans après avoir continuer à vivre comme il l'entendait.  'Mais si une sorte de système de  secours peut te rassurer, on devrait trouver ça. Mais pas un bracelet par Merlin, je ne suis pas un de ces dandy anglais au goût vestimentaire douteux.' Il n'aimait pas beaucoup les anglais Basile, certainement pas depuis qu'un élève de Poudlard l'avait coiffé au poteau lors du tournois des trois sorciers pendant sa dernière année à Beauxbâton. 'Mais, j'ai pas l'intention de vivre dans une cage en cristal et de regarder le monde de l'autre côté de la vitre.' Il voulait faire parti du monde, Basile avait toujours été un ambitieux. Toujours, il l'avait juste oublié alors qu'il était dans l'ombre d'un père dont il n'avait fait que chercher l'approbation toute sa vie sans succès. Il inspire quand il ajoute, 'Comme je n'ai pas l'intention de rester l'ombre de père au Sénat.' Il aspirait à plus, à la liberté. Il lève les yeux vers elle, la laisant déjà encaissé cela avant d'ajouter quoi que ce soit, prêt à affronter une tempête.



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Basile Montrose

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✧ Parchemin envoyé Mar 5 Mar - 11:27 ✧


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE Y538

Je ne peux m’empêcher de poser sur lui un regard protecteur. C’est idiot, il est grand, adulte et je sais qu’il peut parfaitement s’en sortir seul mais je resterai jusqu’à mon dernier souffle de vie sa grande sœur. C’est ainsi que cela doit se passer, il n’a pas le droit de partir avant moi et de rejoindre Bénédicte, Côme et nos cousines. Ce n’est pas la logique des choses mais dans notre famille rien n’est logique. Notre vie est régit par la perte constante de nos proches, frère, sœur, cousines. Chaque année ou presque voit son lot de départ sans que rien ni personne ne puisse changer quoi que ce soit. Une famille maudite. Alors c’est vrai, je tente de ne jamais montrer mes émotions négatives en leurs présences. Je suis Séraphine, la grande sœur, rigolote sur laquelle on peut compter par la fille qui broie du noir, je joue le jeu. J’enfile, comme ma mère me l’a enseigné, mon masque en quittant ma chambre pour ne le laissé tomber qu’une fois la porte close. Je jouais ce jeu face à tous, c’était sans doute ce qu’on attendait de moi, c’est du moins ainsi que je l’avais toujours vu. Mais depuis l’hôtel dieu, je montrais davantage les crocs. Mon père avait été le première à en faire les frais puis ma mère en leur interdisant la chambre de Basile si c’était pour le regarder avec pitié et déception ou ouvrir la bouche pour une fois n’est pas coutume le rabaissé, il n’avait pas besoin de jamais, il n’en avait jamais eu besoin. Et il y avait eu la petite Marianne, petit chaton qui découvrait la vie de façon cruel mais que je ne pouvais épargner pour mon frère. Il était temps que je prenne partie de façon plus visible, plus marquante. Je secouais négativement la tête en souriant.   Oh, ça j’en ai fait le deuil depuis longtemps. La taille importe peu, je peux toujours vous embrasser sur le front et vous serrez dans mes bras, c’est l’essentiel. Même si pour cela il fallait que je sois sur la pointe des pieds ou les obligé à légèrement courbé l’échine, je parvenais toujours à mes fins. Non je parlais bien sûr de tout ce que Basile avait pu enseigner à Léon et que notre petit frère avait détourné, améliorer à son avantage. Il apprenait vite le petit dernier un peu comme moi et les diverses informations que j’engrangeais sur tous les sujets possible et inimaginable.   Angélique ou juste Ange ? Aurais tu donné tous tes bons tuyaux à notre petit frère ? Demandais-je avec une pointe de malice tout en mordant dans mon bout de sandwich comme si de rien n’était. Oui, vous ne rêvez pas je parlais bien d’une fille de joie à mon frère. Je n’étais pas dupe et ne l’avais jamais été. Léon était en âge d’apprendre les choses de la vie, les garçons le faisais toujours très tôt parait-il. Et si je ne connaissais pas personnellement toutes les filles de l’empire des sens j’avais enregistré de façon assez facile leurs prénoms ou surnom. Je lui tire la langue pour lui confirmer que oui, j’étais bel et bien une démone, il avait raison, il fallait sans doute renoncer à ses ailes d’ange pour veiller de façon féroce sur ses proches. Je lève ensuite les yeux au ciel lors de son petit manège avec Jazz, le pauvre elfe ne pouvait guère parler en mal de lui c’était vrai mais je tenais néanmoins à prendre sa défense.  Au sens strict du terme Jazz a raison puisque nous ne sommes que tous les deux dans cette maison à l’heure actuelle et que notre père s’est plaint de moi pas plus tard que ce matin. Lorsque mon nom résonnait dans cette maison c’était essentiellement pour des fiançailles avortées, une fois encore, mais mon père m’avait prévenu, le prochain serait le bon, il ne me laisserait plus l’occasion de faire fuir le prétendant quel qu’il soit. Ce matin en revanche il n’avait pas apprécié mon commentaire sur le fait que Basile ne soit pas encore prêt et là je me cite « à subir vos humeurs au sénat », autant dire qu’il était parti contrarié. Mais Basile n’avait pas besoin des détails, il était simplement le plus sage de la maisonnée actuellement. Je m’attendais complétement à la réaction de mon frère quant au bijoux et j’ajoutais à son agacement en répondant amusée à ces fausses questions. Il me tendait des perches que je ne pouvais que saisir.   Oui, une bonne tête pour un collier, mère porte peu ses perles peut être pouvons-nous les enchantés, je suis certaine que tu serais magnifique avec et tu ferais fureur dans le quartier du marais. Le summum de chic à la française, mon frère avec un collier de perles ! Oui, je savais qu’il utilisait notre jeune frère comme alibi, j’avais fait toutes les bêtises avant lui et je le comprenais parfaitement même si cela devait m’inquiéter et puis j’avais mes sources, mes indics qui étaient mes yeux et mes oreilles partout ! Le hasard… oui. N’importe quand, n’importe qui pouvait s’éteindre d’un claquement de doigt. Lui, Coraline, Léon ou moi. J’avais toujours eu beaucoup de mal à accusé le hasard, il ne représentait rien ni personne et j’aurai adoré avoir un nom à détesté, un visage sur lequel lancé des sorts de rage et de douleur. Il y en avait un bien sûr, Kama, mais la génération actuelle, l’amie de Basile n’était pas responsable des actes de ses ancêtres même si nous non plus, n’étions pas responsables des erreurs des nôtres mais nous devions en payer le prix chaque jour.  Une chevalière ? Avec tes initiales ? Blason de la famille ? le.. Mes paroles s’effritaient tout comme mon sourire en l’entendant parler. Sans doute ne s’en rendait il pas compte mais il me renvoyait mon passé au visage. Il ne pouvait pas s’en souvenirs, il n’était qu’un bébé, un enfant et je n’en parlais jamais. Mais après la mort de Côme, j’avais manqué de peu de mourir piqué par des abeilles dont je suis toujours très allergique et nos parents avait décidé de ne plus me laisser sortir de la maison, pour me protéger parait-il. J’avais vécu ces années enfermées, les regardant grandir derrière les fenêtres. Cinq longues années à ressentir le poids des murs sur soi à jalousés des enfants qui rient et qui joue, cinq ans c’est long pour un enfant et ça laisse des marques. Cinq ans avant que Beauxbatons n’ouvre les grilles de ma cage et que mon caractère ne soit assez fort pour refuser une fois encore la fermeture des portes. Jusqu’à aujourd’hui ou ma liberté de mouvement était au fond tout ce que j’avais pour moi. Vivre de cette façon je ne le souhaitais à personne, surtout pas à mon frère. Je devais me reprendre, rapidement, mon passé était mon passé, derrière moi. Je prenais une gorgée pour avoir une certaine contenance et intégrer ses dernières paroles afin d’y répondre simplement en mettant de côté le nœud dans mon estomac. Pourtant je ne pouvais arboré mon sourire habituel.   Tu n’as jamais mérité ça… Tout comme Léon ne mériterait pas plus de prendre sa suite.  Le sénat t’a toujours donné mauvaise mine. Non pas qu’il ne soit pas doué dans ce qu’il faisait mais être au contact de notre père de cette façon n’était bon pour aucun de nous.  As-tu déjà des idées pour une réorientation ? J’étais pleinement consciente que le changement ne pouvait être que bénéfique pour Basile même s’il serait symbole d’énormes vagues, d’ouragan même chez nous. Il fallait penser à tant de chose et en même temps il devait penser à lui avant tout. Mais j’étais heureuse qu’il m’en parle et qu’il s’imagine un avenir.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Sam 23 Mar - 23:53 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

#Basiphine #Serasile #Montrose

Passer du temps dans cette cuisine avec sa soeur avait quelque chose de rassurant. Basile se raccrochait au fait d'être encore en vie, il se raccrochait au fait de ne plus être dans un lit à agoniser. Il avait mis du temps à se remettre mais, ça y est, il se sentait fin prêt à affronter le monde de nouveau, et bien plus encore. Le coeur était malade, mais de façon purement aléatoire, il n'y avait donc aucune raison qu'il reste dans une prison de verre, à l'écart du monde. Basile n'avait jamais été quelqu'un de très solitaire, il avait pendant longtemps été ce poisson sociable qui évoulait au milieu des gens avec adresse, tacte, et qui se délectait du regard des autres. Il avait presque oublié ce que c'était de ressentir cela. Ca lui manquait. Cette époque dorée à Beauxbâtons où rien ne lui avait semblé impossible, jusqu'à ce que son ego en prenne un coup quand ila avit faillit dans la troisième et dernière Tâches du tournois des Trois Sorcier, tout ces efforts pour perdre la face contre un anglais. Mais, pour l'instant tout ce qui comptait était cet instant avec sa soeur, sa grande soeur. Une des personnes qui comptait le plus dans sa vie. Basile n'était pas le genre à admettre que quelqu'un comptait pour lui, sauf en ce qui concernait les gens de son sang. Dans un certain sens, la filaition rendait la chose plus facile qu'avec les autres personnes. 'Oh, ça j’en ai fait le deuil depuis longtemps. La taille importe peu, je peux toujours vous embrasser sur le front et vous serrez dans mes bras, c’est l’essentiel.'  Il n'était pas friand des élans d'affections, même avec sa famille. Pourtant, il laissait Séraphine le serrer dans ses bras, ou l'embrasser sur le front, parce qu'il tenait à elle, et qu'elle était là pour lui quand il en avait besoin. Il lui devait bien cela.

Séraphine avait toujours été pleine de ressource, pleine de vie, un vrai moulin à parole dont il faut toujours se méfier, car elle est toujours à l'affût d'une information. Ca faisait d'elle une bonne journaliste, mais Basile avait appris que lui cacher des choses ne dervait  rien car d'une manière ou d'une autre, elle finirait par être au courant, elle avait ce talent. Alors, quand elle dit : 'Angélique ou juste Ange ? Aurais tu donné tous tes bons tuyaux à notre petit frère ?'  Il n'est qu'à moitié surpris. Ange, une des filles de joie du Bordel. Basile n'était pas pour ainsi dire un habitué, mais ça lui arrivait quelque fois. A vrai dire, il ne s'en était jamais caché, il faisait un bien piètre menteur après tout.  Il sourit ajoutant 'Angélique, il est un peu jeune pour rencontrer cette charmante Ange.' il ne se dégonfle pas, il ne rougit pas Basile. Il assume. Avant ce qu'il appelait l'accident, il aurait peut être cherché une excuse, mais il n'avait pas de temps à perdre. Mais c'était vrai, il était encore un peu jeune pour aller au bordel leur frère. Léon avait beaucoup grandi, il lui restait encore beaucoup à apprendre, les années de Beauxbâtons étaient formatrice sur le plan magique, mais aussi sur le plan social, ça allait définir sa façon à lui d'aborder ses relations sociales. Léon demeurait néamoins plus sage que Basile qui en avait fait voir des vertes et des pas mûres aux siens. Sage n'avait jamais été un terme pour le qualifier, sauf peut être ces dernières années au 'service' de son père...  'Au sens strict du terme Jazz a raison puisque nous ne sommes que tous les deux dans cette maison à l’heure actuelle et que notre père s’est plaint de moi pas plus tard que ce matin.'  Il ricanne un peu jaune, lâchant un amère 'Quand est-ce qu'il ne se plaint pas?' Il y avait vraiment de la colère dans ces mots, plus qu'il ne voulait bien l'admettre.  Il avait une rancoeur contre son père qu'il n'arrivait plus à cacher. Jamais ce que faisait un de ces enfants n'était assez pour lui, jamais. Pour lui, Basile n'était qu'un bon à rien.

Si elle tenait à le traquer comme une bête pour s'assurer qu'il allait bien, qu'il en soit ainsi. Basile  avait envie de calmer sa soeur, d'apaiser ses craintes et de ne pas la laisser dans l'incertitude de son sort. Il allait lui annoncer ce qu'il comptait faire de sa vie, il avait besoin qu'elle ai un peu foi en lui. 'Oui, une bonne tête pour un collier, mère porte peu ses perles peut être pouvons-nous les enchantés, je suis certaine que tu serais magnifique avec et tu ferais fureur dans le quartier du marais.'  Il grimace à l'idée de porter des perles, ça n'était définitivement pas son genre. Pas du tout. Mais, il avait besoin de quelque chose. Ils avaient tous besoin de quelque chose. Aucun d'entre eux n'étaient à l'abris du coup du sort, car c'était littéralement ce qui s'abattait sur eux. Un sort. Une épée de Damoclès Invisible qui pouvait tous les frapper, de façon purement aléatoire.  Il avait mis du temps a admettre que c'était le cas. Que Séraphine, que Coraline, que Léon ou Lui même pouvaient être frappé à chaque instant par le même mal qui avait déjà emporté deux des leurs, sans crier gare, sans prévenir, sans signe avant-coureur. C'étai fourbe, et sournois. 'Une chevalière ? Avec tes initiales ? Blason de la famille ? le..'  Basile voit bien que quelque chose l'interromp dans sa phrase. Mais il a appris à la laisser parler, parce qu'elle n'avait pas besoin qu'on vienne interrompre le court de ses pensées. Il n'avait pas envie du blason de la famille 'Un B et un M feront l'affaire, je ne tiens pas à afficher quoi que ce soit, la modestie fera l'affaire pour cette fois.' Pour cette fois. Basile et Modestie, ce n'était pas deux amis.

Il avait besoin de tourner cette page Basile, il avait besoin de le faire maintenant. Il n'avait plus le temps de prendre son temps. Il n'avait plus de temps à perdre, le temps était trop précieux pour être gaspillé à côté de gens qui n'en valaient pas la peine, comme son père. Bien sûr, dans un sens, le sénat finirait par lui manquer. Il refusait d'admettre que Marianne allait sans doute lui manquer, enfin uniquement quand elle n'était pas entrain de lui hurler dessus, ou de lui donner des faux espoirs. Une partie de lui savait très bien qu'elle lui manquerait, une petite partie qui était bien caché derrière le type fort qui ne voulait rien laisser transparaitre. 'Tu n’as jamais mérité ça…'  Basile avait sans doute mérité cela un temps, ça avait un peu maté son arrogance. Ca lui avait remis quelques idées en place. 'Le sénat t’a toujours donné mauvaise mine.'  Il laisse échapper un petit rire. Il était souvent grincheux, souvent grognon, souvent irritable. On pouvait trouver tous les synonymes possibles. Il n'était que rarement de bonne humeur. 'As-tu déjà des idées pour une réorientation ?'  Oui, et c'était un peu ce qu'il avait du mal à lui annoncer. Il avait pris une décision, il l'assumait, il ne reviendrait pas dessus, mais l'avis de sa soeur lui importait. Il savait très bien qu'elle ne serait pas forcément de son avis. Il n'allait pas tourner autours du pot. 'En considérant le caractère alétoire du mal qui nous touche, j'ai décidé que je ne vivrais pas dans la peur, et que je n'attendrais pas dans une prison de verre le son des trompettes de Jéricho.' Une façon de dire qu'il n'attendrait pas sagement la mort, en se privant de vivre. Il attrape ce courage à deux mains, il lève les yeux vers sa soeur. Elle le connaissait mieux que personne, elle savait très bien qu'il était passionné de quidditch, et que même depuis qu'il était au sénat, il ne perdait jamais une occasion de jouer, que ça soit avec Léon ou des camarades.  'J'ai toujours été bon en quidditch.' Il disait vrai, ça pouvait faire comme quelqu'un qui se vantait, mais c'était le cas. Il était doué, et il se vantait. C'était ce qu'il était. 'Père et mère ont pas voulu que je rejoigne une équipe après l'Académie.' Rapelle-t-il comme s'il en avait besoin. Il n'avait pas eu d'autre choix que de rejoindre le sénat, qu'il avait cru. 'J'ai la chance de pouvoir rejoindre une équipe, et je ne laisserais pas passer cette chance. Les médicomages ne se sont pas opposé à l'idée, j'ai juste besoin de prendre mes potions quotidiennes, et advienne que pourra.' Dans un sens, il avait besoin de son approbation à elle. Parce qu'elle demeurait l'une des personnes les plus importante de sa vie. Et ce pour toujours, et à jamais.



Basile parle en basile

Basile Montrose

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Basile Montrose
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✧ Parchemin envoyé Dim 14 Avr - 23:42 ✧


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE Y538

Je sais qu’il n’est pas adepte des câlins et autres démonstrations d’affections mais je ne parviens pas à m’en empêcher, ou plutôt je ne retiens jamais un élan d’affection envers eux, envers lui. Pourtant Viviane sait à quel point ce détail ne vient pas de nos parents, incapable de nous montrer autre chose que du mécontentement ou pire de la honte ou du dépit. Mais la déception était un regard que je connaissais depuis toute petite et je vivais, d’apparence, très bien avec. C’était mon petit truc à moi, ce petit point particulier qui faisait de moi la personne que j’étais et que je suis toujours. Les apparences sont mes amies. C’est sans aucun doute ce que ma mère m’a appris de plus précieux, le maniement des masques, mais la leçon, durement enseignée est, je le concède un peu trop pointue et j’ai bien du mal à dire ou montrer quand cela ne va pas. Peu importe après tout tant que les personne qu’on aime se sentent bien, c’est en tout cas mon point de vue. Mais Basile était un garçon… ou plutôt un homme bien, il me laissait le câliner sans, trop, protester.   Jeune, jeune… il sera bientôt majeur, il quittera Beauxbâtons et rentrera dans la vie active. C’était vrai, même si ça n’allait pas arrivé dans les semaines à venir nous ne pouvions plus compter en année le fait de faire du dernier de notre fratrie le bébé de la famille. Il n’en était plus un. Vous grandissez trop vite. Murmurais-je un brin nostalgique. Je n’avais été la petite sœur que de Côme et il n’était plus là pour parler de cette époque et ma mémoire ne parvenait qu’à se rappeler douloureusement à moi. Et malgré la poignée d’années qui nous séparait Coraline, Bénédicte, Basile et moi, j’avais parfois ce sentiment d’avoir une génération de plus qu’eux, la place d’aînée peut être, ou la façon dont le destin me l’avait donné…  mais j’avais parfois davantage l’impression d’être leur mère plutôt que leur grande sœur et le sentiment était d’autant plus fort avec Léon. Alors perdre Bénédicte fut un déchirement, marié Coraline une peur terrible mais voir Basile inanimé au sol fut sans aucun doute le coup de grâce. J’avais longtemps eu ce faible espoir de me dire que plus il avancerait dans l’âge moins il serait sujet à cette malédiction... à tort. Je mordais dans le dernier morceau de sandwich avant de grimacer.  Jamais, je crois avoir déjà entendu notre mère dire qu’il grognait en dormant. Ce qui n’avait rien d’étonnant quand on connaissait notre père. De bonne composition j’avais longtemps mis ça sur le fait qu’il avait perdu son aîné, Côme qui dans mes souvenirs était l’héritier parfait, l’enfant sage et obéissant que ni Basile, ni moi ne serions jamais même si mon petit frère tentait toujours d’obtenir de lui un semblant de fierté. Mais il fallait se rendre à l’évidence, notre père était un homme aigri, dur et tout simplement incapable de faire montre d’une quelconque émotion positive qui pourrait nous faire plaisir ou a défaut nous faire esquisser un fin sourire sauf peut être le fait, comme maintenant de se moquer gentiment de lui. Oui ça me donnait le sourire.  Je m’occuperai de ça. Dis-je pour clore ce sujet “bijou” et “protection” ou tout du moins avertissement. Une façon de veiller sur lui, un peu... de loin et s’il porte cette fameuse chevalière. Je n’avais pas l’intention de le forcer à quoi que ce soit, je tentais simplement de mettre en sourdine mes angoisses les plus profondes mais il n’avait pas a subir mes peurs. Je porte mon verre a mes lèvres tout en l’écoutant certaine qu’il avait déjà bel et bien une idée en tête sinon il ne me l’aurait pas annoncé de cette façon. Je l’écoute sans parler, chose rare pour moi... j’attends presque qu’il ait fini pour m’étouffer avec de l’eau... Je tousse, fort, tant et si bien que Jazz s’approche de moi pour me demander s’il peut faire quelque chose.  Ça va. ÇA VA ais-je dit !! L’elfe recule, jamais je ne lui avais parlé de la sorte ni même lancé ce regard qui en disait long à la fois sur ma détresse, ma peur et mon énervement. Je tentais de reprendre de l’air et posais violemment le verre sur la table. Je me relevais, essuyais l’eau qui couvrait mes lèvres d’un geste de la main. Je regardais Basile puis Jazz puis Basile de nouveau. Comment pouvait il? Mon poing se serrait dans ma main.  Tu commences lundi c’est ça? Je me rapprochais d’une fenêtre et observais la nature dehors même si cela ne m’apaisait pas du tout. Tu as attendu le dernier moment pour me l’annoncer... pour nous mettre devant le fait accompli. Tu t’es dit, balance donc l’information comme ça, ça passera beaucoup mieux. Un point pour toi je ne l'ai pas vu venir celle là. Quand dans sa petite tête cette idée lui avait paru être la meilleure?  Un rire quitte mes lèvres, empli d’un mélange de joie et de tristesse que j’avais bien du mal à contrôler cette fois ci.  C’est vrai, tu es doué au quidditch, tu es doué dans tout ce que tu entreprends quand tu y mets tout.... les mots m’arrachent la gorge.  tout ton coeur. Mes yeux me piquent et je me rend compte que ma vue se brouille légèrement mais je me sais capable de retenir mes larmes du moins j’y crois encore.  Si les médicomages t’ont donnés leur aval qui suis-je pour t’empêcher de faire quoi que ce soit ! J’hausse les épaules, renifle alors que ma main se met à trembler, je la bloque avec la seconde. Je ne l’ai jamais empêché de vivre sa vie du moins je n’en ai jamais eu l’intention. Ma voix tremble un peu même si j’essai de me contrôler mais j’ai peur, j’ai si peur que s’en est physiquement douloureux.  Quelle équipe vas tu rejoindre? Que... J’avale ma salive mais je n’arrive toujours pas à le regarder.  ... j’obtienne l’exclusivité des photos. Parce qu’il est clair que je serai toujours pour lui un soutien mais que cette décision me fait mal, m’inquiète, m’horrifie.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Dim 21 Avr - 21:32 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

#Basiphine #Serasile #Montrose

Il avait tellement peur de faire du mal à sa sœur avec une annonce de la sorte - il savait qu'il lui en faisait en ce moment même. Basile se sentait un peu coupable de vouloir vivre comme il l'entendait, mais, il n'allait pas rester au service de son père pour le restant de ses jours, c'était tout bonnement hors de question. Il aimait tellement Séraphine, elle savait toujours prendre soin de lui, toujours avoir les mots justes - parfois un peu trop juste. Elle ne méritait pas ce qu'il était entrain de lui faire - mais il ne méritait pas non plus d'être mal dans son travail. Il la mettait devant le fait accompli, il le savait, il ne lui laissait d'autre choix que d'accepter sa décision et de vivre avec. Basile avait passé l'âge de demander la permission. De toute manière, ne vaut-il pas mieux demander pardon que la permission ? C'était peut être ça qui avait changé dans sa vie, ce leitmotiv qui avait surgit au moment où il avait réalisé qu'il n'avait qu'une seule vie - le sienne, - et que personne ne pourrait là lui enlever à part le destin, et lui même.  

Il l'annonce, de but en  blanc, tout en essayant d'agrémenter la vérité, au moins un peu. Au moins. Il voit la surprise de Séraphine, quand elle s'étouffe avec son verre d'eau. Basile voudrait pouvoir y faire quelque chose, mais il a l'impression d'avoir causé assez de trouble comme ça non ? Il ne fait rien, contrairement à l'elfe qui s'approche d'elle comme pour l'aider, à ses risques et périls. 'Ça va. ÇA VA ais-je dit !!'  Lui réplique-t-elle, assez agacée. Séraphine n'était pas du genre à être maternée, ni du genre à ce que l'on prenne soin d'elle... pourtant, comme tout le monde, elle avait aussi besoin que l'on s'occupe d'elle - qu'on prenne soin d'elle.Basile avait rarement vu sa soeur aussi.. à cran. Aussi... enervée ... Basile, ça lui fendait un peu le coeur de la voir ainsi, qu'elle le regarde comme elle regardait l'elfe, en colère. Ca se voyait dans ses yeux, c'était comme si Basile l'avait trahi, ou quelque chose du genre. Il n'ose pas boigé, Basile, peur de faire encore quelque chose de mal. Comme toujours, il faisait des conneries, comme toujours. 'Tu commences lundi c’est ça?' La voilà qui lui tourne le dos, il la voit blessé. Il ne répond qu'on 'Ouais.' Il n'arrive rien à répondre d'autre, que pourrait-il répondre d'autre ? Il la mettait devant le fait accompli,  elle l'avait bien compris, 'Tu as attendu le dernier moment pour me l’annoncer... pour nous mettre devant le fait accompli. Tu t’es dit, balance donc l’information comme ça, ça passera beaucoup mieux. Un point pour toi je ne l'ai pas vu venir celle là.'  Une tonne de reproche, il l'avait mérité. Mais, sa soeur ne semblait pas comprendre ce qu'il avait traversé. Elle avait vu mourrir, son frère, et sa soeur, et Basile passer très près de la mort, mais elle n'avait pas été à sa place. Il n'allait pas s'excuser d'être libre, et de faire ce qu'il voulait. 'C’est vrai, tu es doué au quidditch, tu es doué dans tout ce que tu entreprends quand tu y mets tout....'  Ca sonnait presque comme un compliment, presque, elle l'achève avec un mot qui est lourd de sens chez les Montrose,  'tout ton coeur.'  Elle lui tourne encore le dos, face à cette fenêtre. Elle évitait son regard, tandis qu'il portit le verre d'eau à ses lèvres, ravalant ses mots par la même occasion, pour l'instant. 'Si les médicomages t’ont donnés leur aval qui suis-je pour t’empêcher de faire quoi que ce soit !'  Appuyer sur la corde émotionnelle... Séraphine était douée pour cela, jouer avec les sentiments de son frère, le faire culpabiliser, se dévarloriser, c'était exactement ce qu'elle était entrain de faire. ‘Quelle équipe vas tu rejoindre? Que...'  Comme si changer de sujet ainsi était important. Basile l'entend renifler, comme si elle était à deux doigts de pleurer. il sait qu'il lui fait du mal,  ' ... j’obtienne l’exclusivité des photos. ' Ca aussi, c’était une excuse.

Il est toujours assis Basile, le verre dans sa main. Il le serre machinalement, il ne sait pas quoi lui dire. Il n'avait pas envie de la blesser, mais il en avait assez de toujours devoir ménager la chèvre et le chou dans cette vie. On marchait toujours sur des oeufs dans cette famille. Il pose buyamment le verre, le lâche, 'Arrête de...' Il pousse un soupire, énervé lui aussi. Elle se fourvoyait, elle se cachait derrière ses questions sans jamais oser poser les vrais. 'Arrête de faire comme si... comme si...' Il cherche ses mots, parce qu'il est énervé. De faire comme si elle n'avait pas le droit de perdre pied, d'être furieuse et triste, elle avait le droit de lui hurler dessus si ça lui chantait. Basile voudrait qu'elle cesse d'être cette montagne de soit disant perfection. 'Comme si t'était un pantin inanimé qui ne fait que repèter les mêmes mots tel un péroquet, incapable de dire ce qu'elle pense vraiment.'  Il se fiche d'être un peu rude, mais on a qu'une vie, une seule, elle est précieuse, très précieuse. Il ne voulait pas gâcher son temps à se fourvoyer, il ne voulait pas que sa soeur gâche ce temps qui lui était imparti. 'Hurle moi dessus, pleure, frappe moi, ignore mais mais n'agit pas comme ça, en te voilant la face.' Il se lève, faisant grincer la chaise sur le sol, il s'approche d'elle, il se met à côté d'elle, près de la fenêtre pour qu'elle le regarde, 'On a qu'une vie Séraphine, je n'entends pas gâcher la mienne à rester derrière un bureau, ne gâche pas la tienne à tenter d'être ça.' Il marque une pause, 'Pleurer, ça n'a jamais fait de mal à personne, Séra, je préfère te voir pleurer et être toi même, que de te cacher derrière des excuses stupides.'   Il est énervé, assez. Il était rare qu'il soit énervé, il n'avait pas réellement souvenir de l'avoir été un jour envers Séraphine. Il était énervé, Basile n'avait fait que suivre les avis et les recommandations de son père depuis Beauxbâtons, et ... il en avait assez qu'on donne sans avis sur sa vie. Vraiment. 'C'est ma vie, mes décisions, tu peux rien faire pour m'en empêcher, certainement pas essayer de me culpabiliser en disant que je vous mets devant le fait accompli. C'est un fait, je regrette pas, j'ai décidé de ne plus jamais regretter quoi que ce soit, jamais. Je t'aime, t'es ma soeur, je veux juste que tu comprennes que c'est comme ça, que ça changera pas.'


Basile parle en basile

Basile Montrose

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✧ Parchemin envoyé Ven 26 Avr - 10:50 ✧


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE Y538

C’est étrange tout de même le corps qui vous trahi, le cœur sui s’emballe, la bouche qui s’assèche. Après tout il n’a fait qu’énoncer ce qu’il voulait faire de sa vie, non, ce qu’il allait faire de sa vie et je n’en étais que bien trop consciente c’est sans doute ce détail, pas vraiment insignifiant qui me terrifiait. Il me laisse parler et je sais que ça n’est pas bon signe, si je parle beaucoup Basile lui ne s’est jamais privé de commenter. Entre nous, malgré les apparences, il y avait peu de secret alors je redressais la tête dans sa direction lorsqu’il me demanda d’arrêter. Arrêter quoi ? Je fronce les sourcils, surprise et peinée, est-ce donc comme ça qu’il me voyait en réalité ? Un pantin inanimé dénué de sentiments propre ? Ne venais-je pas tout simplement de lui prouver l’inverse ? Ou du moins mon corps ne le faisait-il pas assez pour moi ? Il me demande de hurler, de pleurer et de ne pas me voiler la face, n’est-ce pas ce que j’ai fiat ? Si je m’étais voilà la face je le féliciterai d’un tel choix et le serrerai dans mes bras une fois encore. Mais je n’ai pas fait ça, non. Il se rapproche de moi et je ne peux qu’affronter son regard même si le mien et éteins. Je n’étais que « ça ». Bien entendu je comprenais ses paroles mais elle n’éloignait en rien le danger, ni la peur, ni la douleur. Mais je tentais de lui répondre, avalant ma salive avec difficulté pour avoir une voix qui tenait plus ou moins bien la route.  Je ne comprends pas ce que tu attends de moi Basile. Que je hurle ou te tape dessus ? A quoi bon je te connais assez pour savoir que ton choix est fait et tu le dis toi-même qu’importe ce que je pourrais dire ou faire tu ne changeras pas d’avis, c’est ta vie. J’étais fatiguée, las et n’avait pas l’intention de me battre avec lui, pas pour une cause perdue.  Tu veux que je pleure ? Je ne le ferai pas et tu le sais, parce que mes larmes ont déjà trop coulées sur ton lit d’hôpital. Lorsqu’on ignorait encore s’il allait nous revenir. Je pleurais rarement, jamais en public, mais pas pour un malheur « potentiellement  à venir » sinon je passerai ma vie dans les larmes. Je posais une main tremblante sur la sienne.  Tu as tout mon amour, mon plus grand soutien, je serai un roc pour toi face à nos parents mais ne me demande pas d’approuver ton choix, j’en suis incapable pour le moment. Je comprenais parfaitement ses motivations, sa nouvelle orientation de vie mais tout cela n’était encore que pure folie dans mon esprit, comment faire autrement avec le souvenir si vif de son corps inanimé au bal de noël. Etais-ce ça que tu voulais entendre ? Un aveu de faiblesse de ma part ? Parce que oui j’ai peur, je suis désolée si mes paroles ou mes gestes sont culpabilisants pour toi mais c’est vrai, j’ai peur qu’avec ce métier je passe mes journées à me ronger les sangs à savoir dans quel état je vais retrouver mon petit frère. Je suis une incroyable égoïste qui se dit qu’elle ne va pas pouvoir retenir sa respiration assez longtemps pour oublier que sur un terrain entre l’équipe adverse et les cognards tout est dangereux et inquiétant. Mais prouve moi l’inverse, montre-moi ton talent de faire gagner ton équipe sans te retrouver à l’hôtel Dieu tous les quatre matins, oui prouves le moi et laisse-moi un peu de temps pour digérer tout ça.   Je me fichais bien des recommandations des médicomages, de l’avis de nos parents, je ne voulais tout simplement pas le perdre ça n’était à mon sens pas une façon farfelue de réagir à cette annonce. Ce que je lui cachais ? Ce que le pantin, perroquet, ça, ne lui disait pas et ne lui dirai sans doute jamais c’est que le temps et les épreuves que subissaient notre famille avait fait germé en moi, une fois, juste une fois l’idée que cette malédiction devrait s’abattre sur moi pour que je n’ai plus à m’inquiéter de rien. Serre moi fort, serre moi fort contre toi pour me faire oublier que tu n’es qu’un idiot inconscient que j’aime beaucoup trop, serre moi comme si ta vie en dépendait. Juste pour l’avoir quelques instants à moi, rien qu’à moi et le savoir en sécurité, en vie, dans mes bras.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Mar 7 Mai - 23:57 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

#Basiphine #Serasile #Montrose

Basile en avait assez de se fourvoyer. Assez de prétendre être quelqu'un. Basile en avait assez. Il voulait vivre sa vie, voler de ses propres ailes. Il voulait aussi que les siens cessent de croire qu'ils pourraient continuer à mener la vie qui avait été la leur en étant désargentés comme ils l'étaient désormais. Il fallait peut être qu'il mette un coup de pied dans la fourmillière pour que le monde change, pour que son monde change. Basile avait besoin de nouveaux horizons, besoin de prendre un nouveau départ, et de tout recommencer sur des bases saines. Il poussait peut être sa soeur dans ses retranchements - mais c'était un mal nécessaire.Il fallait qu'elle ouvre les yeux. ' Je ne comprends pas ce que tu attends de moi Basile. Que je hurle ou te tape dessus ? A quoi bon je te connais assez pour savoir que ton choix est fait et tu le dis toi-même qu’importe ce que je pourrais dire ou faire tu ne changeras pas d’avis, c’est ta vie. '  Elle serait plus humaine, si elle hurlait, si elle pleurait, plutôt que de jouer ce rôle qu'elle se donnait. Ce rôle froid, à l'image que les autres avaient décidés. 'Tu veux que je pleure ? Je ne le ferai pas et tu le sais, parce que mes larmes ont déjà trop coulées sur ton lit d’hôpital.'  Elle avait été plus réelle, plus vivante, et plus sincère que jamais à l’hôpital, pas comme à cet instant où elle s'était caché derrière ce sourire de circonstance et la répartie en se cachant derrière ses attitudes de journalistes. Basile préférait une vraie sœur qu'une marionnette qui se mentait sur ses réelles émotions. La voilà qui pose sa main sur la sienne, Basil était plutôt... stoïque.  'Tu as tout mon amour, mon plus grand soutien, je serai un roc pour toi face à nos parents mais ne me demande pas d’approuver ton choix, j’en suis incapable pour le moment.'  Basile lui demandait simplement de lui faire confiance. Qu'elle lui fasse confiance, c'était tout ce qu'elle lui demandait.  'Etais-ce ça que tu voulais entendre ? Un aveu de faiblesse de ma part ? Parce que oui j’ai peur, je suis désolée si mes paroles ou mes gestes sont culpabilisants pour toi mais c’est vrai, j’ai peur qu’avec ce métier je passe mes journées à me ronger les sangs à savoir dans quel état je vais retrouver mon petit frère. Je suis une incroyable égoïste qui se dit qu’elle ne va pas pouvoir retenir sa respiration assez longtemps pour oublier que sur un terrain entre l’équipe adverse et les cognards tout est dangereux et inquiétant. Mais prouve moi l’inverse, montre-moi ton talent de faire gagner ton équipe sans te retrouver à l’hôtel Dieu tous les quatre matins, oui prouves le moi et laisse-moi un peu de temps pour digérer tout ça.'  Basile lui demandait simplement de lui faire confiance. Qu'elle lui fasse confiance, c'était tout ce qu'elle lui demandait.  ' Serre moi fort, serre moi fort contre toi pour me faire oublier que tu n’es qu’un idiot inconscient que j’aime beaucoup trop, serre moi comme si ta vie en dépendait.' Basile était peut être un idiot, mais il s'en fichait, il préférait être une idiot libre qu'un idiot sans avenir.

Il ne dit rien - ne répond rien. Basile s'approche simplement d'elle et ouvre ses bras. Il la serre dans ses bras, rien que parce qu'elle le lui demande.Il est plus grand qu'elle, il la domine, et cale sa tête contre la sienne. Silencieux.  Il est encore en colère de sa réaction, de sa non-réaction à vrai dire. Il avait besoin qu'elle ait confiance en lui, pas qu'elle le considère comme un gosse - en le traitant de la sorte. 'Tu sais pourquoi je fais ça n'est-ce pas ?' Dit-il tout en la serrant dans ses bras; comme elle l'avait demandé. Non, ce n'était pas uniquement pour une quête de liberté, c'était pour autre chose c'était aussi pour sa famille. Les Montrose étaient au bord d'un gouffre financier et la demeure qui était la leur leur coûtait beaucoup. Cette famille avait depuis trop longtemps brûlé la chandelle par les deux bouts.  'Pour notre famille, parce que je dois réparer des erreurs qui nous coûte désormais.', ne pas avoir un galion en poche était une honte, un fardeau dans ce monde de paraître qu'était le milieu des sangs purs français - des sangs purs en général. 'Ca ne nous sauvera pas, je le sais, mais ça nous donnera le temps de trouver une solution, les dettes sont...' Incommensurable, même en étant un riche et populaire joueur, Basile seul ne pourrait éponger toutes les dettes de sa famille.  Il enserre sa soeur dans ses bras, la surplombant de sa taille. Il décolle sa tête un peu, et l'embrasse sur le sommet du crâne roux, et murmure, 'On trouvera une solution, on trouve toujours un moyen.' Son père lui avait évoqué plus d'une fois la solution de facilitié c'était celui de trouver une riche héritière à épouser, mais la situation des Montose était des plus délicate, qui en sachant la vérité voudrait se lié à une famille aussi désargentée ?



Basile parle en basile

Basile Montrose

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Basile Montrose
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✧ Parchemin envoyé Mar 4 Juin - 9:34 ✧


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. #BASIPHINE Y538

C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas lutter contre le poids de 30 années d’éducation qui résonnait dans ma tête. J’aurai aimé être comme il semblait le penser mais je ne l’étais pas, il me plaçait sur un piédestal duquel je ne pouvais que le décevoir. Et c’est ce que je fais avec application aujourd’hui. Je ne savais pas quoi faire ou quoi dire qui atténuerait cette impression de déception que je sentais chez lui. Comment savoir ce qu’il attendait exactement de moi ? Pourquoi voulait-il à tout prix que je lui hurle dessus ? J’étais trop surprise et trop inquiète pour le faire. Çà n’était pas un manque de confiance en lui, bien au contraire mais un cruel manque de confiance en moi. Je savais parfaitement qu’il s’agissait de ma peur, de mes démons mais ils les rendaient bien trop réels avec ses choix et son cœur qui avait donné des signes de faiblesse. Son corps inerte avait rejoint celui de Côme dans mes cauchemars et nous n’y pouvions rien. Son silence est lourd, je n’ai jamais aimé les silences gênant dans une conversation, j’étais ce genre de fille à pouvoir parler longtemps, de tout et de rien sans donner l’impression une seule seconde d’avoir repris ma respiration. Mais rien ne quittait plus mes lèvres sauf un faible reniflement qui m’échappe. Je ferme les yeux et pose ma tête dans son cou tentant de calquer ma respiration sur la sienne pour me calmer. Entendre son cœur battre me rappelait qu’il était avec moi, l’espace d’une seconde, rien qu’avec moi. Ma main se serre à sa chemise et je me mords la lèvre en entendant sa question.  Je sais. Au fond toutes nos actions n’étaient-elles pas dictées par notre famille ? L’entendre de sa bouche est pénible et douloureux mais je n’affronte pas son regard parce que je sais qu’il a raison même si j’aurai aimé plus que tout qu’il en soit autrement. Je termine sa phrase dans un souffle.  Colossales… Le domaine, beau de l’extérieur était en piteuse état à l’intérieur, si notre famille préservait les apparences il ne fallait pas être très fin pour découvrir que tout entre ses murs partait à volo, habitants compris. Au fil des années, le personnel avait été divisé par 4 et depuis que j’avais un salaire 80% de celui-ci servait à payer des salaires maintenant obligatoires et combler des fissures qui étaient en réalité de vrais fossés. Autant dire que jusqu’à aujourd’hui mes efforts se résumaient à soigner une plaie béante avec un bisou magique. Je resserrais ma prise sur lui le serrant d’avantage encore.  J’aurai aimé être né homme pour pouvoir t’épargner cela pour que tu puisses vivre plus librement, c’est le rôle des aînés… normalement. C’était le rôle d’une grande sœur, rôle dont j’avais hérité sans qu’on me remette le mode d’emploi et avec toutes les épreuves que Basile et Coraline avait subi je ne pouvais que constater mon échec cuisant. Côme s’en serait sans aucun doute beaucoup mieux sorti que moi dans ce rôle protecteur. J’aurai aimé être plus forte, plus utile, mais une femme ne l’était pas, nous n’étions dès notre naissance que dépense inutiles et soucis permanent, j’en étais une preuve flagrante.  J’ouvrais les yeux de nouveaux et éloignais ma tête pour pouvoir voir son visage sans toutefois perdre le contact entre nous.  Coraline et moi ne sommes que de passage entre ces murs mais tu dois t’attacher aux êtres pas aux pierres, je ne veux pas que tu sois malheureux par obligation. Comme l’était sans doute nos parents. Le domaine regorgeait de souvenirs mais tous n’étaient pas heureux et s’il fallait choisir, mon choix était vite fait. Je le choisissais lui, eux, ma fratrie avant le reste, avant mon nom ou notre château. Séraphine avant Montrose. Je n’étais de toute façon ici qu’en tant qu’invitée même si mon mariage tardait. Mais il fallait être réaliste j’étais à présent presque trop âgée pour trouver un fou qui accepte une dote invisible et une femme ayant presque passé l’âge d’être une jeune et jolie épouse ainsi qu’une future mère.  Oui, une solution… je te fais confiance et tu peux compter sur moi. Parce qu’il avait toujours eu un don certain pour se sortir de situation inextricable même si celle-ci semblait vraiment ardue, le problème ne remontait pas à la génération de nos parents mais bien avant cela… Mais nous savions l’un comme l’autre que l’idée la plus « simple » serait le mariage de Basile avec un bon parti et dans deux, trois années au mieux celui de Léon. Seul l’argent amené par des dotes pouvait potentiellement remettre les comptes d’aplomb mais une fois encore cette solution semblait illusoire tant la pauvreté de notre famille nuirait à l’image des futures épouses. Et puis nous oublions sans doute un léger détail… tout cela n’était pas entre nos mains et ne l’avait jamais été. Notre père dirigeait notre famille et il disposait de nous comme de pion sur un échiquier géant.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Lun 10 Juin - 15:29 ✧





Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.

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Les dettes des Montrose étaient immense, une sorte de tonneau des Danaïdes. Ca faisait plusieurs générations que la descente aux enfers avait été amorcée, mais jusqu'ici, les meubles avaient pu être sauvé via des mariages intéressants. Si leur père avait épousé une Chastel, ce n'était certainement pas par amour bien bien pour des raisons pécunières. Mais l'argent de la dot de Delilah Montrose n'avait pas suffit à boucher les trous dans la comptabilité, ça n'avait été qu'un pansement sur une jambe de bois.  Seraphine le savait, Coraline le savait, Léon le savait, et Basile lui aussi le savait. Des filles ne servaient pas à grand chose dans les dessein de leur père pour tenter de rassembler des fonds pour empêcher le dyanstie qui était la leur d'être publiquement pauvre, il ne restait que Basile et Léon qui un jour peut être pourrait contracter une union qui serait profitable à leur famille. Un jour. Basile n'en avait pas envie, c'était tellement 'loin', dans un avenir peut être. Il n'avait pas envie de penser à cela, il voulait juste penser à demain, à sa famille, et aux gens qu'il aimait. La présence de sa soeur aînée dans ses bras, c'est un soulagement, un havre de paix dont il profite comme un enfant profiterait des bras de sa soeur. Il s'en fiche, il n'était peut être qu'un enfant aux yeux de Séraphine, eh bien qu'il en soit ainsi.

 'Je sais.'  Elle le comprenait toujours en réalité, bien qu'il se soit un peu emporté. Basile savait qu'elle comprendrait toujours ce qu'il voulait dire, parmis toutes les personnes dans ce monde elle serait toujours la seule à le comprendre. C'était ça, la famille. Ce bien précieux à qui on en veut parfois, souvent, mais qui au fond sera toujours la dernière chose à vos côtés. Il y avait bien sûr Coraline, et il y avait Léon, mais il y avait surtout Seraphine, ce roc dont chaque Montrose avait déespérement besoin, Basile le premier.  'Colossales…'  C'était le mot pour caractériser leurs dettes. Basile avait l'espoir d'éponger un peu, de jouer du mieux qu'il pouvait, de gagner les meilleurs contrats, de faire en sorte que rien ne repose sur les épaules de Léon que ce qu'il voulait faire de sa vie, et non ce que sa famille attendait qu'il fasse. C'était le rôle des ainés de faire en sorte que les plus jeunes n'aient rien à porter sur leurs épaules, c'était ce que Seraphine avait voulu faire pour Basile, sauf qu'une femme ne pouvait en rien soulager un frère dans les lignées comme les leurs. Le seul qui aurait pu, s'était Côme, et il n'étai plus de ce monde, il avait rejoint leurs ancêtres. L'étreinte de Seraphine se resserre comme pour s'assurer qu'il était là, mais Basile ne lutte pas, sachant très bien que c'était sans doute ce dont elle avait besoin. Les mots de Seraphine rejoignent ses pensées,  'J’aurai aimé être né homme pour pouvoir t’épargner cela pour que tu puisses vivre plus librement, c’est le rôle des aînés… normalement.'  Normalement, mais si elle avait l'impression de ne rien faire pour lui, elle se trompait; Elle se trompait sur toute la ligne, s'il avait fait ce choix de vie concernant le quidditch c'était parce qu'elle était là; Parce qu'elle avait été là à chaque étape de sa maladie, de son hospitalisation et qu'elle lui avait donné sa force. Une force qu'elle ne cessait de lui donner à chaque seconde, même quand elle se décolle un peu de lui pour le regarder dans les yeux. Basile devait sans doute faire une tête de plus qu'elle, si ce n'était plus, mais il resterait toujours le petit frère, toujours. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne.  'Coraline et moi ne sommes que de passage entre ces murs mais tu dois t’attacher aux êtres pas aux pierres, je ne veux pas que tu sois malheureux par obligation.'  Pourtant avec ces pierres, il y avait des pants entiers de sa vie qu'il ne voulait pas oublier. Parfois, il pouvait encore le rire de Bénédicte lézarder sur les murs, il avait parfois l'espoir de la voir sortir de sa chambre les cheveux parfaitement noués dans une nattes rousses qui lui donnait cet air de fille de bonne famille. Il y avait tant dans ces murs;  'Oui, une solution… je te fais confiance et tu peux compter sur moi.'  Comme s'il en avait jamais douté.

Basile était l'homme aîné de cette famille, maintenant. Il devaut être celui qui trouvait des solutions, il devait cesser d'être le jeune homme oisif qui se cachait derrière leur père au Sénat, partir de ce dernier était sa solution pour désormais voler de ses propres ailes. Basile ne serait jamais complètement adulte, parce qu'impulsif, irréfléchi, et caractériel, il agirait toujours sous le coup de ses émotions - toujours. 'Je n'ai jamais douté de pouvoir compter sur toi, tu est la meilleure aîné que l'on puisse espérer avoir à ses côtés.' Basile n'était pas du genre à parler avec son coeur, c'était rare, qu'elle en profite, 'Tu n'es peut être pas un homme, mais j'espère que tu te rends compte que je suis l'homme que je suis grâce à toi.' Et uniquement grace à toi, se retient-il de dire. Coraline était partie plusieurs années de la maison, Bénédicte était partie trop tôt, et leur mère n'était pas un réel soutien. 'Je suis encore peut être un peu un enfant mais...' Ne peut-il s'empêcher d'ironiser un peu. Mais tout ça c'était grâce àe elle, grâce à ses encouragements, grâce à sa force, grâce à son flot de paroles incessants, grâce à tout ce qu'elle était.  Elle n'était pas un homme, mais elle était sans nul doute possible plus importante que n'importe quel homme dans sa vie, peut être même que n'importe quelle femme. Ses soeurs avaient toujours occupé une grande place dans sa vie, sa jumelle la première, mais le lien qui les unissait c'était comme détruit à sa mort, et Basile n'était hanté que par ses regrets. Il ne voulait jamais en avoir avec Seraphine, la vie trop précieuse et courte ne vaut la peine d'être vécue avec des regrets. 'Je me m'améliore grâce à toi, pour que Léon n'ait pas à subir ce que j'ai subi, que je subi encore, et que je subirais à cause de notre père.' Il l'aimait Léon, plus qu'il ne voulait le dire. Ce petit imbécile, qui était une version encore plus enfantine de Basile. 'C'est toi qui m'a apprise qu'il fallait tout donner pour les gens qu'on aime.' Dit-il en la regardant avec un sourire un peu triste. Avant qu'il ne soit trop tard, manque-t-il de rajouter. Il avale sa salive pour comme réprimer un sanglot latent, et embrasse le front de sa soeur tendrement.


Basile parle en basile

Basile Montrose

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Basile Montrose
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✧ Parchemin envoyé Lun 22 Juil - 15:29 ✧


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Comme souvent les mots percutent mon esprit, étreint mon cœur mais termine par sonner faux à mes oreilles, comme si je n’avais pas vraiment le droit de profiter de pareils compliments. Comment le pourrais-je alors que je n’avais rien pu faire ni pour Côme, ni pour Bénédicte, pas même pour lui ou pour Coraline dont le mariage n’avait été qu’une énorme souffrance… J’aurai pu jouer la carte de l’humour comme souvent en lui disant qu’il n’avait pas vraiment de point de comparaison possible mais je n’en avais pas le cœur, je tentais simplement d’accepter à minima les mots qu’ils m’offraient. Alors un simple  merci…   prononcé dans un souffle parce que je le savais malgré tout sincère et j’étais heureuse de pouvoir simplement faire partie de sa vie. Je l’écoute attentivement et je ne peux m’empêcher d’être gonflée d’une certaine fierté en le regardant aujourd’hui. Malgré mes défauts et mes échecs, j’avais participé activement à son épanouissement même s’il y avait des hauts et des bas, même si tout n’était pas rose et ne le serait jamais. Il y a une minute de silence, peut être deux alors que ses lèvres quittent mon front et je l’observe. Peut-être comme je ne l’avais jamais fait avant. Je suis fière de toi. De l’homme que tu es devenu même si tu as raison, tu resteras à jamais mon petit frère. Plus vraiment un enfant mais jamais réellement un adulte non plus pour mon petit cœur fragile même s’il deviendrait un jour « Monsieur » Montrose et non plus simplement l’héritier.  Tu ne dois pas avoir à subir mes peurs et continuer la voie que tu t’es tracé même si je change de couleur ou que je grogne régulièrement.   Nous le savions tous les deux, nous nous disputerions encore souvent à cause du quidditch puis le temps aidant c’est à ses coéquipiers que je m’en prendrais puis à ses adversaires, je le défendrais toujours férocement quel que soit la personne en face. Malgré tout…   J’arbore une petite moue un peu taquine.    Je m’en veux de ne pas t’avoir enseigné à être un peu plus égoïste. Chose qui pouvait être risible alors qu’il n’y avait pas deux minutes nous nous « disputions » pour une décision qu’il avait prise mais celle-ci n’était pas totalement égoïste non plus puisqu’il espérait briller dans sa nouvelle carrière pour pouvoir alléger nos dettes. Nous ne sommes que deux idiots incapable de dire les choses au moment opportun. Je parle trop, toi pas assez mais c’est notre façon de nous protéger.   Faire fuir ceux qui pourraient partager notre vie, nos rires et nos peines. Seuls notre fratrie avait pu tenir la distance pourtant j’étais pleinement consciente que nous devions ouvrir nos cœurs aux personnes extérieurs pour grandir encore davantage.  Le pire dans tout cela c’est que Léon a pris le pire de nos deux caractères.   finissais-je par dire en riant. Comme si les pires caractères de notre famille avaient sauté un enfant à chaque fois. Pas Côme mais moi, pas Coraline mais Basile, pas Bénédicte mais Léon… Un trio terriblement différents et pourtant si proches. Bien sûr cela ne signifiait pas que nos sœurs et frère n’avait pas de caractère, bien au contraire mais, nous étions sans aucun doute le trio de tête concernant les reproches que pouvait nous faire notre père sans doute étions nous moins discrets. Un jour nous reparlerons de ce moment avec nostalgie, j’en suis certaine. J’expliquerai à mes neveux et nièces comment leur papa a décidé de devenir un joueur de quidditch renommé.   Je leurs parleraient peut-être aussi de la façon dont il l’avait annoncé à notre père, certaine que ce repas allait être épique. Rien ni personne ne pourrait nous éloigné. Pas même la mort que je tentais d’éloigner le plus loin possible de mon esprit. Ni un sport ou une carrière, ni une épouse, un époux, des enfants. Bien entendu nous évoluerions sans aucun doute plus loin l’un de l’autre, la vie nous ferait encore subir de nombreuses épreuves qui pouvait éloigné physiquement mais il resterait mon frère tout comme je resterai sa sœur. Nos choix, nos vies étaient à jamais reliées.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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