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Unable To Stay, Unwilling To Leave. #BASILIANNE

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✧ Parchemin envoyé Dim 24 Fév - 23:56 ✧





Unable To Stay,
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#basilianne

Basile avait pris une grande décision, la pire ou la meilleure de sa vie, il ne le savait encore pas. Il ne pouvait plus décemment rester sous les ordres de son père a attendre son heure. La vie était un précieux bien, et le temps qui lui était imparti était des plus incertain. Pourquoi devrait-il prendre son temps à faire quelque chose qui ne le passionnait pas, qui ne lui plaisait pas et qui ne menait à rien si ce n'était à se prendre la tête avec un paternel et accessoirement Marianne ? Marianne était un des paramètres de l'équation, un des nombreux. Leur dernière entrevue avait été expédiée par Séraphine qui avait été plutôt dure avec elle. Il avait bien essayé de calmer les rires de Léon de l'autre côté de la porte, sans succès, ce petit était un vrai démon quand il le voulait. Il avait eu besoin de temps pour lui, de se remettre de ses émotions, et les instants de solitude l'avait aidé à y voir plus clair sur ce qu'il attendait de la vie. Et ce n'était certainement pas d'être dans l'ombre de son père toute sa vie. On lui avait déjà refuser la poursuite de ses rêves, maintenant que tout pouvait se briser du jour au lendemain, il refusait de laisser ses rêves à la porte. Et si demain était sa dernière chance ? Il ne laisserait plus rien passer, c'était terminé.

L'annoncer à son père, ça s'était fait dans la douleur. Le ton était monté, et aurait pu réveiller toute la maisonnée des Montrose si ça n'avait pas été en plein repas de famille. Basile avait pris sa décision : tout plaquer au Sénat et suivre ce rêve qui était le sien. Il avait été un athlète pendant qu'il était à Beauxbâtons. Le regard de sa mère inquiète à l'idée qu'il se remettre au sport et que son cœur le lâche. Mais, rien n'était logique dans ce qui arrivait au cœur des siens, alors pourquoi ne pas vivre une dernière fois dans l'excès ? Il avait fait son choix, et Elise avait réussi avec ses relations à lui trouver un poste de poursuiveur dans une équipe. Heureusement qu'il n'avait jamais cessé de s’entraîne, qu'il n'avait jamais cessé d'y croire dans le fond.  Il avait bien fait. On dit qu'il suffit d'y croire un peu pour que nos rêves prennent formes. Il avait donné le maximum, et le cœur tenait le coup. C'était comme une nouvelle bouffée d'oxygène, bien sûr il devait prendre un traitement à vie, mais qu'importe, il voulait y croire. Aussi courte puisse être cette vie. Il pourrait peut être même s'occuper de ses peines de cœur, peut être. Mais, sur ce front tout était encore compliqué, il n'avait pas envie de complexité, il n'avait pas besoin de souffrir d'une relation qui le mettait à mal. Il n'avait aucune idée de ce qu'il voulait vraiment sur ce plan, il n'avait aucune idée des sentiments qui pouvaient être les siens. Il était perdu vis à vis de Marianne, et même encore vis à vis de Tiphanie qui avait bel et bien tourné cette page, il garderait toujours une relative affection pour cette dernière. Mais, Marianne s'était tout un poème, une tragédie.

Il avait donné sa démission, il ne lui restait que quelques jours avant de rejoindre son équipe sur Paris, il lui restait quelques jours d'oisiveté. Quelques jours pour tourner la page, il avait des affaires à récupéré au sein du Sénat, des années de travail, des objets qui lui appartenaient. Il se disait qu'il faisait le bon choix, qu'une paye de joueur professionnel de Quidditch serait mieux pour sa famille qu'un poste d'assistant auprès de son père.  Il n'est pas habillé avec son habituel costume d'assistant, son pull, et sa petite cravate, non, il est habillé d'une chemise blanche mal fermée, mal boutonné en haut. Il s'en fiche, qui pourrait lui dire quoi que ce soit après tout ? Il débarque avec une sacoche magique qui pourra transporter ce qui devait l'être. Son bureau était vide depuis Noël, ça ne choquerait pas ces collègues de ne pas l'avoir vu arriver de bon matin. Il devait être midi ou presque quand il entra dans le Sénat, saluant le gardien d'un signe poli de la tête. Il avait tant de souvenirs ici, des bons comme des mauvais. Qu'importe, il allait tourner cette page, il le fallait. Il salut Casimir Chastel en lui serrant la main dans le couloir. Sans doute ce dernier était-il déjà au courant de ses faits et de ses projets. Il ne s'éternise pas, et entre dans ce qui jadis était son bureau. L'heure du déjeuner approchant, la plupart n'est pas là. Il aperçoit simplement Marianne à son bureau, et lance simplement, un sobre et poli : 'Bonjour Marianne.' Vu qu'elle était la seule présente, il avait décidé de ne plus ignorer quoi que ce soit.  Il pose sa sacoche sur son bureau, et commence à ouvrir ses tiroirs pour récupérer ce qui lui appartenait. Il sort un premier carnet, mais aussi un plumier, et quelques document. Il n'était pas matérialiste, il n'avait pas accumuler énormément de chose avec le temps. Il n'y avait qu'avec ses histoires de cœur qu'il accumulait les choses sans savoir comment les gérer.  Il lève la tête vers elle, lançant un humouristique : ' J'espère que mon remplaçant ou ma remplaçante sera plus aimable que je ne l'étais. ' La délicatesse pour dire qu'il partait ? L'humour, il avait toujours plus habile avec l'humour qu'avec le reste.


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Basile Montrose

✧dans les rues de Paname✧
Basile Montrose
Missives royales : 65
Date d'arrivée : 15/11/2018

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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 19:50 ✧





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Deux mois s'étaient écoulés avec la lenteur du styx. Le temps avait filé avec tant de nonchalance que Marianne aurait juré qu'il s'était passé des lustres depuis les fêtes de fin d'année. Et en même temps, paradoxalement, quand elle avait le courage de regarder en arrière tout s'était enchaîné à une vitesse folle. Février. Allons bon. Et pourquoi pas novembre tant que nous y sommes. Deux mois, c'était énorme et rien à la fois, pourtant cela avait suffit pour la changer Marianne. Ça, et la tentative veine de la faucheuse d'arracher un Montrose de plus au monde sorcier. L'incident du bal de Noël, comme elle préférait le qualifier encore incapable d'appeler un chat un chat et de dire à voix haute que Basile avait manqué de mourir, un mot trop fort pour ses lèvres trop fébriles, avait eu le mérite de lui remettre les idées en place. Il y avait, à présent, un avant et un après. Et elle comptait les jours depuis comme si elle était née dans cette chambre d'hôpital au chevet du sorcier, comme si sa nouvelle vie commençait à ce moment là. Quand elle avait prit la décision de cesser de ressasser le passé, tout comme Basile l'avait fait. Quand elle avait compris que la cause perdue ça n'était ni lui ni elle mais ce qu'il y avait eu entre. Quand elle avait sourit aux derniers mots du Montrose, triste de franchir la porte mais soulagée d'être parvenue à se lever, d'avoir eu le courage de tirer un trait aussi douloureux soit-il. À défaut de faire le deuil du sorcier (dieu merci) elle avait fait celui de ce qu'ils avaient été et de ce qu'ils auraient pu être. Basile avait choisi un autre coeur, et s'il lui avait ouvert brièvement le sien sur son lit à l'Hôtel Dieu, Marianne avait pris la chose comme elle l'était : des confidences faites dans une extrême fatigue, qu'il aurait pu donner à n'importe qui d'autre car après tout elle n'était rien pour lui depuis bien longtemps, elle avait simplement mis une éternité à le comprendre.

Alors elle n'était pas revenue. Parce que ça n'était pas sa place, et parce que Séraphine avait raison : Basile avait suffisamment souffert pour qu'elle revienne le voir. Rien ne servait à lui rendre visite. Ils n'auraient rien à se dire, de toute façon, car à part leur passé ils n'avaient plus rien en commun si ça n'était le sénat. Le présent ils l'avaient passé loin l'un de l'autre et l'avenir, elle n'osait pas y penser de peur de provoquer une douloureuse vision. À force de tourner la page, Marianne s'en était retrouvée face à une blanche : tout restait à écrire, à moins qu'il n'y ait rien à y encrer. Et l'absence du Montrose au sénat ne facilitait pas la chose à vrai dire.

Sans lui en face d'elle pour la troubler, elle s'était trouvée plus efficace mais aussi plus avare en pause. Depuis deux mois Marianne se tuait à la tâche, nourissant le fossé qui s'était creusé entre elle et ses collègues depuis cette nuit au sénat qui avait tout remis en question. Elle se complaisait dans la solitude des bureaux vides, et si elle brillait toujours sa lumière s'était fanée un brin. Plus calme. Plus discrète. Plus posée aussi. Plus adulte sans doute. La perspective provoquée par l'accident du bal lui avait donné de quoi réfléchir à son impulsivité et son manque de recul. Elle avait, ces derniers mois, pris le temps de se demander quelle personne elle souhaitait être : et s'accrocher à une chimère ne faisait pas partie de ses plans, tout comme faire du sur-place non plus et blesser autrui par son indécision encore moins. Manquer de perdre quelqu'un d'aussi important lui avait remis les idées en place, avait levé plusieurs voiles. Elle savait, maintenant, ce qu'elle voulait : avancer et réussir, l'amour viendrait plus tard quitte à ce qu'on la donne en fiançailles pour sceller une alliance entre familles. Les histoires de coeurs lui étaient trop complexes, trop douloureuses. Elle avait trop donné ces derniers mois et se trouvait à court d'intérêt pour les morceaux de palpitant qui continuaient à battre dans sa propre poitrine. Il fallait lâcher prise. Et c'était ce qu'elle faisait avec plus ou moins de succès. L'absence du principal intéressé l'aidait, il fallait dire, à tourner la page et se concentrer sur ce qui pouvait encore être sauvé dans sa propre vie : sa famille, ses amis, sa carrière. Que d'ailleurs elle imaginait de moins en moins au sénat, prenant conscience que Basile avait eu raison lors de leur première dispute. Ici, elle n'était pas à sa place, elle s'était sans doute trompée de voie. Assistante de sénateur était une fin en soi, à moins de pouvoir accéder au poste supérieur ce qui lui était tout bonnement impossible n'étant pas née dans la bonne famille. Alors Marianne réfléchissait, tout en prenant son temps (pour une fois) avant de prendre une décision hâtive qu'elle regretterait plus tard comme elle avait longtemps eu l'habitude de faire. Cette Marianne là n'était plus.

Assise à son bureau, le nez enfoui dans un dossier d'une complexité sans nom, elle n'avait pas eu le coeur à partager son repas avec ses collègues et s'était contentée de rester au bureau, faisant taire sa faim d'une rapide potion : elle n'avait pas non plus la tête à manger, tout bonnement. Un comportement qui lui avait valu quelques kilos en moins sur sa silhouette déjà menue : c'est qu'elle avait d'autres choses plus importantes à faire, comme boucler le plus de dossiers possibles pour mettre toutes les chances de son côté si jamais elle espérait à un transfère vers le ministère (lequel, elle n'en savait encore rien). S'occuper s'était toujours montré une bonne excuse pour se couper du monde, comme à Beauxbâtons quand étudier religieusement lui avait offert quelques heures de répit face à ses détracteurs. Alors Marianne lisait, soulignait, annotait dans un silence de plomb perturbé par le tic-tac des horloges et le crépitement des cheminées seulement. Du moins, jusqu'à ce que la porte du bureau ne s'ouvre. Un bruit qui ne suffit pas à lui faire lever le nez de ses parchemins, trop concentrée pour daigner lever la tête vers un quelconque collègue revenu chercher quelque chose. C'est cependant la voix qui s'élance qui lui fait brusquement lever les yeux. Bonjour Marianne. Basile. Montrose. Basile Montrose dans le sénat. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Personne n'avait prédit qu'il reviendrait aujourd'hui, même pas elle pourtant voyante. Et le voir, entendre sa voix, fait sursauter la mosaïque qui lui sert de coeur. Elle ne s'y attendait pas du tout, et ça se voit sans doute sur son visage alors qu'elle lance un sourire poli au revenant qui s'approche de son bureau. Basile. qu'elle lui répond doucement en guise de salutations tout en reposant le parchemin qu'elle tenait entre ses mains, signe qu'il avait toute son attention à présent. Elle ne manque d'ailleurs pas de l'observer fouiller ses tiroirs, dans une tenue trop... détendue pour passer inaperçue. Elle se tâte à lui demander comment il va puis s'apprête à le faire : après tout, qu'avait-elle à perdre à présent ? Elle n'attendait plus rien de lui, l'avait déjà perdu. Elle n'avait, définitivement, plus rien à perdre. Et s'il l'envoyait balader, alors soit, elle ferait comme lui avait fait longtemps : elle laisserait le coup lui passer au dessus. Mais dans sa réflexion, il lui passe devant. J'espère que mon remplaçant ou ma remplaçante sera plus aimable que je ne l'étais. Elle a envie de rire mais n'y parvient pas, parce qu'au-delà du trait d'humour elle comprend qu'il est en train de faire ses bagages. À la place, elle perd son sourire aimable et laisse passer sur son visage de poupée fatiguée les sentiments qui la traversent : surprise, incompréhension, inquiétude. Ton remplaçant ? qu'elle commence en fronçant des sourcils alors qu'elle se lève pour s'approcher dans un naturel qu'elle avait trop combattu quand elle croyait encore à ce quelque chose qu'ils avaient partagé. Tu pars ? demande-t-elle enfin de but en blanc quand elle arrive à sa hauteur, le laissant ranger ses affaire sans chercher à l'aider ou l'arrêter. Il était assez grand pour se débrouiller tout seul, et elle n'avait aucun intérêt à le faire même si cela pouvait la démanger. Basile partait, oui, elle n'avait pas besoin de réponse pour s'en assurer : c'était un dernier coup qu'il lui assénait. Le sénat, c'était tout ce qu'il leur restait et en partant sans doute les condamnait-il à devenir pour chacun un fantôme d'une vie passée. Mais Marianne était prête. Elle avait déjà enterré ses sentiments. Vivants.

Ton père doit être fou de rage. ne peut-elle pas s'empêcher de dire dans un rire sincère et incrédule. Bien sûr, elle était triste qu'il parte mais quelque part Basile s'affranchissait enfin et ça, Marianne ne pouvait que le constater. C'était bien, pour lui. Ça lui faisait du mal, à elle (mais qui cela intéressait-il encore?). Tant mieux pour toi. qu'elle conclut sans doute un peu trop tristement, trahissant le serrement au coeur qu'elle ressent à l'idée de le voir lui tourner le dos surement pour toujours. Au fond, elle était contente pour lui. Mais aucun remplaçant n'arrivera à la cheville de ton amabilité. C'est tout bonnement impossible. Inhumain, même, si j'ose dire. glisse-t-elle quand même, à trop chasser sa nature taquine celle-ci lui revient au galop et lui échappe d'entre les lèvres dans un sourire qui se veut doux et sincère. Elle ne lui en voulait pas, ou plutôt plus. Elle était passée au-delà de tout ça. Alors s'il partait, elle ne l'en empêcherait pas. Qui serait-elle si elle tentait de le convaincre de rester ici, où l'abus de son père était quotidien ? Publique ? Si la faucheuse l'avait fait mûrir, elle ne l'avait pas rendue insensible à ce point.




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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 22:50 ✧





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Pour une fois, il n'avait pas l'estomac noué de passer les portes de ce bureau. Il n'avait plus aucune responsabilités envers son père, vis à vis de travail. Il resterait son fils, Basile le lui avait dit, mais il ne serait plus son larbin. Ca lui manquerait de passer des journées ici, mais seulement quand on père était de sortie. Il aime parfois passer du temps dans le silence complet de ces lieux. Il ne comptait plus les moments passé en tête à tête avec la jeune sorcière, sans s'adresser un mot, ni même un regard. Même ça, ça allait finir par lui manquer. Il allait travailler au grand air, quelque soit le temps, il serait dehors. Qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse un soleil assommant. Il aimait l'air libre, ça le changerait de l'air clause de ses bureau.

Il n'avait pas grand chose, comme quoi un travail et des années passé au même endroit, cela se résume à peu de chose. Très peu de chose. Il avait beaucoup de souvenir, mais rien de matériel, si ce n'était quelques carnets, quelques affaires, rien d'autre. Il partirait le cœur peut être un peu lourd, mais en sachant que c'était pour de nouveaux horizons. Il avait ce besoin viscéral de faire de sa vie quelque chose qui lui plaisait. 'Basile.' La saluait-elle poliment. Il était plutôt enjoué, comme libéré d'un poids, il s'était comme défait des chaines qui l'entravaient ici. 'Ton remplaçant ?'Il l'entend se lever pour s'approcher de son bureau, dans un sens ça lui fait plaisir qu'elle prenne le temps de venir le voir, malgré tout. Il gardait de l'affection pour elle, même s'il se disait que cette page devait se tourner. 'Tu pars ?' Il lève la tête pour répondre, elle est déjà à côté de lui. Oui, il partait, vers de nouvelles aventures. Il était las de cette vie, las de se faire marcher dessus par son père. Dans le fond Basile aspirait à être quelqu'un, et il pouvait le faire autrement qu'en faisant de la politique. Il pourrait le faire en faisant du quiddich, et peut être revenur plus tard à la politique rien n'était figé dans cette vie, on est toujours surpris à la fin.

'Ton père doit être fou de rage.' Ca oui, ce n'était pas une nouveauté, quoi qu'il fasse, son père n'était pas ravi. Monsieur Montrose lui avait repproché de mettre sa famille en danger en prenant le risque de changer de métier. Il mettait beaucoup de pression sur les épaules de son fils, et pourtant Basile savait qu'avecle quiddich, il pourrait bien avoir la solution pour résoudre les problèmes d'argent de la famille Montrose. 'Tant mieux pour toi.' dit-elle, l'air de dire 'super pour toi, mais bon moi ça m'affecte' ? Une part de lui veux bien croire qu'elle est triste qu'il s'en aille, parce qu'elle l'aimait bien. Lui même tenait à elle, vraiment. 'Mais aucun remplaçant n'arrivera à la cheville de ton amabilité. C'est tout bonnement impossible. Inhumain, même, si j'ose dire.' Ah ça, c'était certain. Personne n'arrivait à la cheville de la stupidité, de l'entêtement, de l'arrogance et de la mauvaise foi de Basile. Il espérait bien que personne n'arriverait à le remplacer aussi facilement. S'il n'était pas facile à vivre, c'était surtout à cause de son père de façon général en dehors du travail, quand il n'avait pas de pression sur les épaules, tout se passait pour le mieux ou presque, même s'il avait son petit caractère.


Il esquisse un sourire, et relève la tête vers elle. 'Tu n'as pas idée de sa fureur, si tu crois que la dernière fois que le dossier n'était pas fait selon ses désirs il était hors de lui, tu es sur la mauvaise voie.'  Il avait subit le regard noir de son père. Il avait subi le regard inquiet de sa mère qui détestait que les deux hommes s'insultent presque en plein repas de famille. 'J'aurais peut être dû le faire en dehors d'un repas de famille, mais, je tenais à lui rendre la monnaie de sa pièce.' Basile en avait gros sur la patate concernant son père, ça se sentait dans sa voix.  C'était de la haine qu'il ressentait pour son père, peut être un brin d'amour familial enterrer sous toute cette haine, peut être. Basile lui même n'en était pas sûr. 'Mais c'est plaisant de faire ce que l'on veut.' Il marque une pose pour ranger dans son sac ce qu'il venait de sortir. Il a l'air un peu songeur quand il laisse échapper à demi-voix, 'On a pas le temps de perdre son temps à faire quelque chose qui ne nous plait pas.'  Il est presque morose quand il dit ces mots. Morose, la fatalité se ressent presque. Il ne veut plus perdre de temps, il ne veut plus se protèger, il veut prendre des risques et vivre à fond ce que la vie à lui offrir. Le quidditch était un risque qu'il était prêt à prendre, une passion qu'il était prêt à vivre, même si c'était la dernière.
'Je vais te manquer quand je serais parti Mademoiselle Duchannes.' Dit-il avec un sourire, et un clin d’œil. Il se disait que c'était peut être vrai, mais il le disait surtout pour la taquiner un peu. Pour une fois, ils n'étaient pas entrain de se prendre la tête, il fallait surfer sur la vague non ?


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✧ Parchemin envoyé Mar 26 Fév - 21:47 ✧





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Comme c'était étrange, de se retrouver là. Rien ne l'était pourtant : Basile et elle avaient passé plus de temps ici l'un en face de l'autre que n'importe où depuis deux ans. Plus de temps à se regarder du coin de l'oeil qu'à se parler. Et quand ils l'avaient enfin fait, ils avaient passé plus de temps à se blesser qu'à s'écouter. Alors être debout près de lui qui s'affaire derrière son bureau n'a rien de nouveau en soi, pourtant Marianne le vit comme pour la première fois. Tout ça, parce qu'elle s'était libérée de bien des choses ces derniers mois, dont l'ombre de ce qu'ils avaient été par le passé. Celle-là même qui les avait empêché d'être eux depuis le début. N'était-ce pas ça qui avait tout gâché ? La pression, inconsciente et discrète, de ne pas être rien pour l'autre : d'avoir même été un jour tout. L'appréhension, aussi, de retomber là où ils s'étaient arrêtés. À n'avoir jamais mis un point final à leur relation, la page et le chapitre étaient restés ouverts prenant même bien la poussière. Il aurait été si facile alors de reprendre à la virgule près, de se lancer dans un inconnu familier tout ça parce qu'ils avait été. Peut-être que c'était ça, le soucis. L'inachevé qui avait, ironiquement, fini par les achever tous les deux. Voilà qu'ils avaient trop dansé sur une frontière floue et obscure entre passé-présent-futur. Ils s'étaient quitté amoureux et blessés : comment se reparler sans ouvrir d'anciennes plaies ? Impossible. Ils en avaient fait les frais. Marianne avait eu le temps d'y réfléchir à tout ça, et depuis qu'elle avait pris la décision de tourner la page la voyante se sentait plus légère. Plus à même de se mouvoir comme elle le souhaitait et non plus le coeur lourd dès qu'elle passait la porte du sénat. Plus à même aussi, d'agir sans avoir peur de mal faire, de mal dire : elle n'avait plus rien à perdre puisqu'elle avait déjà tout perdu. Il n'y avait plus au dessus d'elle le doute de trop en dire ou de faire appel sans le vouloir à des cicatrices.  Et si sa carapace était toujours bien en place, elle ne redoutait plus non plus de faire ressurgir d'anciens démons. Parce que ça ne l'atteindrait plus. Marianne, elle était plus naturelle maintenant que toutes les autres fois, parce qu'il n'y avait plus d'appréhension de mal faire : et si elle faisait mal, elle s'en ficherait sans aucun doute. Ça n'avait plus d'importance. Plus autant.

Tu n'as pas idée de sa fureur, si tu crois que la dernière fois que le dossier n'était pas fait selon ses désirs il était hors de lui, tu es sur la mauvaise voie. Marianne esquisse un sourire amusé malgré elle. La Duchannes se souvenait de ce soir là comme de la veille, du dédain dans la voix de son père, de l'injustice qu'elle avait ressenti en assistant silencieusement à la scène d'abord. S'en était suivi un échange virulent poussé par l'égo, qui l'avait tant blessé sur le moment qu'elle lui avait jeté un dossier au visage. De quoi en rire maintenant que les enjeux n'étaient plus les mêmes (ou du moins, maintenant qu'il n'y en avait plus). Son regard se pose sur les objets qui restent sur son bureau, se permettant même d'attraper un presse-papier en forme d'oiseau qu'elle soulève pour observer de plus près. J'aurais peut être dû le faire en dehors d'un repas de famille, mais, je tenais à lui rendre la monnaie de sa pièce. Son regard se tourne subitement vers Basile alors qu'un rire se meurt dans sa gorge à peine en sort-il. Incrédule, mais agréablement surprise aussi. Tu te moques de moi ? qu'elle demande sans s'attendre à une réponse. Amusée par le lieu, le moment et la petite vengeance du Montrose. Eh bien, tu n'as pas fait les choses à moitié... C'est Léon qui devait ne pas en revenir. J'espère qu'il n'a pas autant rit qu'à l'Hôtel Dieu. Marianne glisse sa dernière phrase l'air de rien, tout en reposant l'oiseau en cuivre sur le bureau (l'ancien bureau plutôt) de Basile. Bien sûr qu'elle l'avait entendu se fendre la poire ce matin là. Mais elle ne lui en voulait pas : comment le pourrait-elle. Elle était bien incapable de réprimander Gaspard. Mais c'est plaisant de faire ce que l'on veut. Marianne soupire en hochant la tête. Il avait raison, et elle était bien heureuse pour lui. Après ce qu'il venait de vivre, faire ce qu'il souhaitait vraiment semblait être la moindre des choses. Le voir reprendre sa vie comme il l'avait laissé l'aurait certainement plus étonnée qu'apprendre qu'il partait finalement. On a pas le temps de perdre son temps à faire quelque chose qui ne nous plait pas. C'était ce qu'il avait conclu de son accident ? Marianne le regarde silencieusement ranger quelques objets dans son sac, lisant ça et là ce qu'il cachait entre ses mots. Il n'avait plus le temps de le perdre. Voilà ce qu'il semblait croire. Et il avait raison, Basile. Marianne le lui accordait : personne ne devrait perdre son temps, parce que précieux. Mais on ne s'en rendait compte que trop tard, ou avec un peu de chance, assez tôt pour reprendre sa vie en main. Comme lui, qui dans le pire des drames avait trouvé la force de faire face à son père. C'est pas faux. trouve-t-elle à souffler à son tour. On devrait y penser plus souvent. qu'elle ajoute même avant de croiser les bras, pensive, sous sa poitrine. Elle aussi ne devrait pas perdre son temps à poursuivre une voie qui ne la mènerait qu'au pied d'un mur infranchissable. Les Duchannes n'avaient rien à faire au sénat, à part à s'y embourber. Marianne était ambitieuse et se contenter de l'ombre d'un sénateur toute sa vie ne l'enchantait pas.

Je vais te manquer quand je serais parti Mademoiselle Duchannes. Il la tire de ses pensées dans un clin d'oeil qui la fait sourire. Le dernier Montrose qui l'avait appelée comme ça avait été sa soeur à lui, devant sa chambre, alors qu'elle lui avouait à demi-mots des inepties : que Basile l'appréciait plus qu'il ne daignait le montrer ou le croire, qu'elle ne lui pardonnerait pas de le blesser à nouveau. Et Marianne n'avait cru quand cette dernière partie, le reste lui paraissant trop improbable pour être vrai, elle qui venait de prendre la décision de lâcher prise et qui venait de comprendre, à peu près, qu'elle ne devait rien attendre de Basile parce qu'il n'y avait plus rien à sauver. Qu'il fallait mieux partir, que rester, parce que dans l'absence elle pourrait avancer et lui de même. Ensemble, ils tournaient en rond autour de quelque chose de brisé qui ne pouvait être réparé, pour reprendre les mots du sorcier. C'est le recul qu'elle a aujourd'hui qui la fait sourire, parce qu'elle sait qu'il plaisante. Et que si c'était vrai, ça ne nourrirait pas d'affection chez lui de toute façon. Alors elle n'avait aucune raison de mentir, ou d'enjoliver les choses. Libre des attentes qu'elle s'était autrefois imposée malgré elle. Peut-être. répond-t-elle en affrontant son regard, un sourire en coin. Avec qui est-ce que je vais pouvoir me faire enfermer la nuit au sénat maintenant ? ajoute-t-elle sur le ton de l'humour. Parce qu'elle n'avait absolument pas envie de passer une nouvelle nuit ici, même avec le plus courageux des sorciers. Elle en avait assez vu comme ça sur la sécurité nocturne du bâtiment, si bien qu'elle en frissonna malgré elle. Non pas que j'en ai envie, en fait... J'ai encore du mal à regarder ces statues en face dans les couloirs. dit-elle en secouant la tête un air de dégoût sur le visage. J'ai même l'impression de les entendre encore des fois. Elles me rendent folle. Tout comme le bureau du gardien, dont elle gardait un mauvais souvenir. Et si elle plaisantait, au moins elle était sincère. Parce que son peut-être avait tout l'air d'un oui camouflé seulement par espièglerie. Elle vient caler une mèche brune derrière son oreille quand celle-ci lui chatouille la joue de trop près, avant d'enfoncer prononcer la question qui lui brûlait les lèvres. Donc, tu pars. qu'elle soupire, laissant ses mots planer un instant. C'est drôle, je m'y attendais pas... Elle est pensive quand elle dit ça, presque nostalgique. C'est vrai ça. Elle avait du mal à le croire, même la vérité toute en face d'elle. Pourtant, Basile ne serait plus jamais en face d'elle dans ce fauteuil. Et tu pars pour aller où ? finit-elle par lui demander. La question à mille gallions.  



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✧ Parchemin envoyé Dim 3 Mar - 17:34 ✧





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Le grand départ du Sénat, Basile avait choisi son heure. C'était déjà suffisament tendu avec son père pour qu'il prenne le risque d'une esclandre au cœur du sénat. Basile se sentait libre, comme il ne l'avait jamais été jusqu'ici, et c'était parfaitement grisant. Une sensation de liberté, une sensation de pouvoir enfin voler de ses propres ailes, de prendre ses décisions selon ses désirs, et de ne plus se faire traiter de moins que rien par son paternel. Il savait que cela serait sans doute dur de faire partie d'une équipe, mais il avait toujours trouvé que le quidditch était un exutoire qui l'aidait dans sa vie, qui l'aidait à avancer. C'était un travail mêlé à une passion où la rage et la colère pouvaient être utilisé comme des moteurs et non comme des freins. Il avait décidé de vivre sa vie comme il l'entendait à son image, sans filtre, sans retenu, juste en étant lui même. Alors, quand il avait annoncé à son père en plein repas de famille, ça avait été une libération quelque chose qu'il avait rêvé de faire depuis toujours. Lui dire merde avait été si libérateur.  'Tu te moques de moi ? Eh bien, tu n'as pas fait les choses à moitié... C'est Léon qui devait ne pas en revenir. J'espère qu'il n'a pas autant rit qu'à l'Hôtel Dieu.' Léon n'avait pas ris, leur père le terrifiait, le plus jeune se cachait derrière l'humour parce que c'était la seule chose qu'il maitrisait, mais face à leur père ce n'était jamais suffisant. Léon n'avait pas encore les épaules qu'il fallait pour affronter leur père, un jour peut être, Basile veillerait à ce qu'il ne soit pas à sa merci comme il l'avait été toutes ces années. Mais, Basile sourit quand elle parle de l'Hôtel Dieu, 'Il n'aurait pas du se moquer de toi, j'en suis désolé.' qu'elle en profite, ce n'était pas tous les jours que Basile était désolé pour quoi que ce soit, et ça elle le savait.

Le temps était tellement précieux, Basile s'en était déjà rendu compte quand il avait perdu sa soeur. Mais c'était encore plus vrai désormais, le temps filait à toute allure, et on avait plus le temps de repenser au passé. Il n'y avait que demain qui comptait finalement. La destination n'était pas le but, mais bel et bien le voyage, la vie valait la peine d'être vécue, et il comptait bien ne plus perdre de temps à faire quoi que ce soit, terminé. Il allait vivre. 'C'est pas faux. On devrait y penser plus souvent.' Lui dit-elle comme réponse, avant de croiser les bras comme songeuse à ses propres mots.  Beaucoup de choses allaient lui manquer au Sénat, Basile aimait bien discuter avec Casimir Chastel quand ils en avaient le temps, il s'agissait de l'un de ses cousins. Basile se réjouissait d'être né dans sa famille plutôt que dans la sienne, le sang de loup garou ne lui aurait pas réussi, sans nul doute. Même ces foutus tableaux indiscrets allaient finir par lui manquer, il le savait. Même Marianne allait finir par lui manquer. Il lui affirme qu'il allait lui manquer, pour sûr.'Peut-être.'Certainement même. 'Avec qui est-ce que je vais pouvoir me faire enfermer la nuit au sénat maintenant ?' Il rit presque. Sans dotue avec le prochain qui tenterait de l'éconduire avant de se prendre un rateau ? Il se retient de le dire, parce que se prendre la tête maintenant ne serait pas une brillante idée. 'Non pas que j'en ai envie, en fait... J'ai encore du mal à regarder ces statues en face dans les couloirs.' Il avait eu des frissons quand il était revenu plus tard, mais il avait réussi à faire face. Il suffisait de regard le tableau du Chevalier lui faire des grands sourires pour qu'il se souvienne des bons côtés.'J'ai même l'impression de les entendre encore des fois. Elles me rendent folle.' dit-elle, remettant une de ses mèches en place.

Puis, comme une fatalié, elle lâche ces mots. 'Donc, tu pars.' La décision était prise, elle n'avait pas été dure à prendre en fin de compte, c'était la suite logique des choses. Il n'allait pas faire du surplace toute sa vie comme le lui avait dit Elise. La sorcière avait vu juste à son sujet, il était capable de plus que de n'être que l'assistant de son père. Elle lui avait fait rencontré une équipe, et l'essai s'était avéré plus que concluant, Basile avait un talent certain qu'il avait toujours minimiser au profit de la raison. Mais au diable cette raison, il allait vivre maintenant. 'C'est drôle, je m'y attendais pas...' Peut être qu'elle l'avait mal compris, mal cerné. Il ne pouvait rester ici pour le restant de ses jours. Elle l'avait connu bien plus enjoué, bien plus aventureux, bien plus ambitieux pendant leurs jeunes années, et tout ceci faisait encore parti de lui. Il avait juste fait un choix de raison pendant tout ce temps. Il était las d'écouter la raison, il n'avait plus envie d'être raisonnable, il n'avait plus le temps de pser le pour et le contre. Il fallait foncer. Foncer, c'était son rôle. Et revenir à ses premières amours pour le quidditch lui était apparu comme une évidence. A l'époque son père avait profiter de sa défaite au tournois des Trois sorciers pour lui dire qu'il le décevait pour qu'il fasse mine de le recruter par indulgence au sénat. Mais, Basile valait mieux que ça. Il le savait désormais. 'Et tu pars pour aller où ?' Ose-t-elle finalement demander.

Il commence par une sorte d'entrée en matière, comme le leit-motiv de sa nouvelle vie, 'Je reprends ma vie en main.' Il reprennait là où il s'était arrêté il y avait quelques années. Il était encore suffisament jeune pour percer, il avait une bonne condition physique, malgré le coeur qui faisait des siennes. 'Ma mère a parlé de folie, mon père de stupidité, et ils ont raison.' Il était honnête, oui, c'était risqué, oui, mais c'était un coup de poker comme un autre. Qui ne tente rien à rien. Il n'avait pas envie d'avoir l'avis des autres quant à ses choix. Cette décision, il l'avait pris seul. Elise n'avait fait que lui suggérer ce qui lui avait paru clair comme de l'eau de roche, qu'il n'était pas fait pour le Sénat, elle n'avait fait que lui ouvrir les yeux sur cette passion qui ne l'avait jamais quitté. 'C'est mon coup de poker, l'acte le plus insensé de toute ma vie.' Et c'était dire, Basile en avait fait et dit des conneries. Mais, le coeur avait ses raisons, et la raison ne les connait pas. Mais, il avait décidé de saisir sa chance, de ne plus rien laisser au hasard, de prendre des décisions et de les assumer. Et ça faisait un bien de fou de prendre ses décisions soi même et ne pas entendre son père lui dire quoi que ce soit. Il sourit en regardant Marianne. 'J'ai signé avec l'équipe Parsienne de Quidditch, les Hérons Volants.' Oui, il le dit de but en blanc, il allait faire du quidditch. Oh que oui, il était fier. Fier de prendre ce risque, fier de saisir cette chance. 'Les Médicomages ont parlé de dysfonctionnement aléatoire, les chances d'y rester en me reposant dans un lit ou en faisant que ce que j'aime sont les mêmes, alors ...' Il hausse les épaules, 'Elise n'a fait que soliciter quelques connaissances, et mes faits d'armes de l'Académie ont joué leur rôle. Marianne le savait qu'il était un excellent joueur, elle l'avait supporté plus d'une fois. Il esquisse un sourire, il était fier de lui. Comme un Paon à vrai dire. 'Séraphine est tétanisée, mais j'allais pas me laisser mourir au fond d'un lit a attendre la faucheuse.'


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Basile Montrose

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C'est elle qui mentionne l'épisode de l'Hôtel Dieu en première, comme s'il s'agissait là d'un bon souvenir. Basile la mort au bord des lèvres, le teint tellement plus pâle qu'il ne l'est aujourd'hui. Le voir si... lui lui fait du bien. Sans doute même trop : mais il faut la comprendre à Marianne. Elle sait. Elle sait qu'il était, est et restera une part d'elle malgré tout. Malgré les mots durs et les regards noirs. Malgré les humiliations et les disputes : elle s'était construite un temps à ses côtés. Les années charnières d'une vie, même, la poignée qui fait souvent ce que l'on est. C'était un fait qu'elle ne pouvait ignorer. Qu'elle n'ignorait plus. Tout comme le fait que leur histoire était à présent close, ou du moins en avait tout l'air. Elle avait cessé de ressasser le passé une fois la porte de sa chambre close car avec elle s'était tourné leur page. Basile frôlant la mort avait suffit à lui faire prendre le recul suffisant pour voir ses erreurs, ainsi que le mur vers lequel elle s'efforçait de foncer malgré ces dernières. Avoir manqué de le perdre lui avait donné assez de maturité pour comprendre qu'ils n'avaient ni l'un ni l'autre le temps de se comporter comme des adolescents à nouveau : il fallait prendre une décision finale. Et Basile l'avait fait avant elle, ne lui laissant d'autre choix que d'en faire de même. Lâcher prise.

Passer à autre chose.

Avancer.

Marianne l'avait fait depuis, son petit bout de chemin sans son vis-à-vus habituel de ces deux dernières années. Son absence aurait été finalement un avant-goût à son départ, le plus dur serait de s'habituer à une autre silhouette que la sienne. À un autre nom dans la bouche hargneuse de son père que le sien. Je reprends ma vie en main. vient-il la tirer de ses pensées alors qu'elle s'imaginait déjà les futurs qu'il pourrait bien emprunter. La logique le voudrait dans d'autres bureaux, seulement plus loin de son père, parce que sa famille ne le laisserait sans doute pas être autre chose qu'un politique important. Mais elle savait (du moins, elle le pensait : il lui avait maintes fois prouvé qu'il avait bien changé depuis Beauxbâtons) passionné et suffisamment têtu pour foncer tête baissée une fois une décision prise. Elle arque un sourcil, sa curiosité piquée à vif. Il savait s'y prendre, pour attiser celle-ci et accrocher son attention. Marianne se tourne toute entière vers lui, un bras croisé sous sa poitrine et l'autre qui monte, pensif, vers le médaillon de sa mère pendant au-dessus de celle-ci. Un signe comme tant d'autres qu'elle réfléchissait, que ses méninges de voyantes s'activaient à devenir ce qui pouvait bien trotter dans la tête du Montrose trop évasif. Ma mère a parlé de folie, mon père de stupidité, et ils ont raison. Là encore, il joue avec les mots et avec sa mince patience. Mais Marianne se laisse prendre au jeu, fronce des sourcils, pleinement intriguée. C'est mon coup de poker, l'acte le plus insensé de toute ma vie. Elle ne peut pas s'empêcher de rire un peu à la tournure dramatique qu'il emploie tout à coup, sans se rendre compte qu'il n'est pas dramatique mais terre-à-terre en disant cela. Elle ne s'imagine pas une seule seconde la suite, se dit qu'il exagère sans doute. Ce ne serait pas la première fois pour Basile d'exagérer ou de se lancer des fleurs. Mais Marianne reste pendue à ses lèvres tout de même, polie, intéressée. J'ai signé avec l'équipe Parsienne de Quidditch, les Hérons Volants. Ses doigts qui s'étaient agités nonchalamment autour du médaillon s'arrêtent comme pour souligner sa surprise. Du Quidditch ? Sérieusement ? Marianne répond au sourire plein d'entrain de Basile par un autre un peu moins brillant mais honnête parce que bien évidemment, elle s'inquiète mais face à la fierté de Basile elle ne peut que s'attendrir un brin. Il était bien trop heureux. Mais du Quidditch alors qu'il sort de l'hôpital ? Ses parents avaient eu raison. Il était devenu fou. Et ça ne l'étonnait qu'à moitié. Les Médicomages ont parlé de dysfonctionnement aléatoire, les chances d'y rester en me reposant dans un lit ou en faisant que ce que j'aime sont les mêmes, alors... Elise n'a fait que soliciter quelques connaissances, et mes faits d'armes de l'Académie ont joué leur rôle. Séraphine est tétanisée, mais j'allais pas me laisser mourir au fond d'un lit a attendre la faucheuse. Le reste, il le prononce si vite qu'elle n'arrive pas à rester de marbre malgré la vague de doute qui la submerge : Marianne lui sourit quand il le fait, amusée de voir Basile soudainement si vivant lui qui même avant son accident n'avait été qu'à moitié présent. Elle hoche la tête quand il lui parle, elle réfléchit. Si les médicomages ne s'y étaient pas opposés, alors qui était-elle pour s'inquiéter ou le faire ? Et même s'ils l'avaient fait, qui était-elle pour dire quoi que ce soit ? Dans la vie de Basile, Marianne n'était qu'un fantôme du passé. Elle n'avait pas son mot à dire. Et au fond, n'avait pas envie de le décourager : s'il était heureux, alors soit. Marianne était assez grande pour lui espérer de l'être aussi, que cela la fasse s'inquiéter pour lui ou lui soit douloureux n'avait plus d'importance puisqu'elle n'en avait plus non plus. Alors elle soupire dans un rictus abasourdi. Eh bien... tu n'fais pas les choses à moitié ! Ce n'est pas étonnant que tes parents te pensent fou ou stupide, ou que Séraphine soit tétanisée... Par Merlin... Et elle rit Marianne, à l'invraisemblablité de la situation, au choix fou de Basile et à ce coup de poker. Il l'avait prévenue pourtant. Mais elle est prise d'un rire nerveux en imaginant sa famille réagir à cette annonce si... improbable et pourtant si logique quand on connaissait Basile. Le vieux Basile. Elle ne se moque pas, il n'y a pas une once de mépris dans son rire trop honnête et trop léger pour l'être. C'est un coup de poker, c'est clair. finit-elle par dire en se calmant Mais si les médicomages ne s'y sont pas opposés, alors j'imagine que tout ira bien ? Elle ne s'attend pas à une réponse, mais se rassure elle-même comme si le dire rendait la chose plus vraie. Plus définitive. Tout irait bien parce que les médicomages ne s'étaient pas prononcés contre. Tout irait bien pour Basile. Marianne inspire, reprenant tout son sérieux sans parvenir à cacher ce sourire stupéfait de son visage. Si c'est ce que tu veux faire, fais-le. Surtout si tu as réussi à tenir tête à tes parents et si tu as déjà trouvé une équipe, c'est que quelque part tu étais déjà prêt à le faire depuis longtemps... Sans doute l'aurait-elle même vu dans une vision s'il le lui avait demandé, s'ils avaient été assez proche pour que ça soit le cas. Mais ça ne l'avait pas été depuis Beauxbâtons. Débarrassée de la peur et de la pression de faire un faux pas et de perdre Basile dans la foulée, Marianne en perd son filtre, ce voile de prudence qui l'avait habitée et l'avait rendue si maladroite. Maintenant qu'elle n'avait plus rien à perdre, elle n'avait plus de raison de choisir ses mots avec prudence. Si Basile partait en claquant la porte, elle n'en souffrirait pas. Elle en était certaine. Elle se trompait sans doute mais sa prise de décision faisait office d'oeillères. Du Quidditch en sortant de l'Hôtel Dieu quand même... qu'elle soupire dans un petit rire en secouant la tête, elle a du mal à le croire mais c'était bien son choix complètement tiré par les cheveux. Marianne lève les mains et se détourne de Basile pour faire le tour de son bureau comme pour battre en retraite avant qu'il ne dise quoi que ce soit. En tout cas, je suis contente de te voir aussi... ravi. Ça fait longtemps. qu'elle ajoute l'air de rien, parce que ça sort du coeur mais ça n'a pas de poids, ça n'en a plus. Elle aurait sans doute eu peur de dire quoique ce soit de similaire autrefois. Mais maintenant qu'elle les savait sans futur, c'était étonnamment plus simple d'être honnête avec elle-même. Il n'y avait plus d'enjeux pour l'en empêcher. Toujours comme poursuiveur ? finit-elle par demander, se souvenant des heures qu'elle avait passé à assister à ses entrainements et ses matchs, un livre sur les genoux pour les premiers, au premier rang pour les seconds. Son attention de nouveau attirée par un objet sur son bureau qu'il n'a pas encore enfoui dans son sac. Une plume si abîmée qu'elle mériterait sans doute le vide ordures.



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✧ Parchemin envoyé Dim 24 Mar - 22:59 ✧





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Il allait laisser derrière lui des années de sa vie, de tristes années quad il regardait par dessus son épaule. Que lui était-il arrivé de bien alors qu'il travaillait entre ces murs ? Il n'avait jamais prévu de venir ici, il se demandait comment son père avait exploité une faiblesse chez lui pour le mener ici ? Ici, ce n'était quand même pas le bagne, il avait pu croiser Marianne tous les jours depuis quelques années, sans jamais qu'un pas en avant soit fait de la part de l'un ou de l'autre jusqu'à tout récemment. Et ils avaient réussis à gâcher ce qui aurait pu être une seconde chance, comme toujours. Basile avait conscience qu'il ratait la plupart des choses qu'il avait entrepris depuis la sortie de l'Académie, et le fait d'avoir manquer de mourir devait sonner le coup d'arrêt de ce 'ratage' intensif comme il le disait. A partir de maintenant, tout ira mieux.  Il ne pouvait que faire mieux. Il avait la volonté de réussir, d'avancer, de ne plus commettre de faux pas, d'impaire. Il devait réussir de toute façon, aucun retour en arrière ne serait désormais possible. C'était à peine si son père le tolérait encore sa présence au sein du foyer des Montrose... Pour l'instant Basile n'avait pas l'intention d'aller ailleurs, il n'abandonnerait pas son frère et ses sœurs à leur destin.

Il n'attendait pas l'approbation de Marianne, Basile était las d'attendre les consentements de tout le monde. C'était sa vie, son destin, et c'était à lui et bien a lui seul de prendre les décisions qui définissait sa vie. Un part de lui se rejouirait si elle venait à manifester un peu d'axièté, ça voudrait dire que malgré tout, elle tenait à lui. Il voulait bien qu'elle tienne à lui, parce que dans le fond, il tenait à elle. C'était pourtant un dialogue de sourd entre eux, un dialogue rompu depuis quelques temps. Il peut se réjouir quand elle semble un peu décontenancée par son annonce, laissant échapper un rire un peu confus, ' Eh bien... tu n'fais pas les choses à moitié ! Ce n'est pas étonnant que tes parents te pensent fou ou stupide, ou que Séraphine soit tétanisée... Par Merlin...' Son père l'avait expréssement caractérisé de 'crétin', un mot incorrect dans la bouche de son père. Il n'avait rien a faire de son jugement, pour la première fois de sa vie, Basile s'en moquait, et cela lui faisait le plus grand des biens. Sa mère ne faisait que suivre son père, même s'il lisait de la sincérité dans son inquiètude. Quant à Séraphine... elle aurait pu le tuer à cette annonce. 'C'est un coup de poker, c'est clair.' Mais que serait cette vie sans un peu de risque ? 'Mais si les médicomages ne s'y sont pas opposés, alors j'imagine que tout ira bien ?' Ils ne s'étaient pas opposés, tant qu'il suivait à la lettre le traitement qui lui avait été donné, et ce pour le restant de ses jours. Basile n'avait pas envie de préciser la modalité de son traitement, Marianne n'avait pas besoin de savoir tout cela. Chaque jour de sa vie, il devrait se lever et prendre à heure fixe la potion qui permettait à son coeur de ne pas perdre pied. 'Si c'est ce que tu veux faire, fais-le. Surtout si tu as réussi à tenir tête à tes parents et si tu as déjà trouvé une équipe, c'est que quelque part tu étais déjà prêt à le faire depuis longtemps... ' Il n'avait rien trouvé tout seul, sans Elise il serait dans ce bureau à classer les papiers de son père.

Il esquisse un souire. Il était prêt, il n'avait jamais été aussi prêt de toute sa vie. On commence peut être à vivre quand on réalise qu'on a qu'une seule vie, on commence peut être à vivre quand finalement on se rend compte de la fragilité de l'existance. Basile était las de perdre du temps sur cette voie que lui offrait le sénat, il était las. Terriblement, s'il devait mourir demain, il ne voudrait pas passer les derniers moments de son existance à détester ce qu'il faisait. Certainement pas. 'Du Quidditch en sortant de l'Hôtel Dieu quand même... ' Dit-elle alors, tandis qu'elle semble comme battre en retraite, le laissant faire ses propres choix.'En tout cas, je suis contente de te voir aussi... ravi. Ça fait longtemps. '  Oui, ça faisait longtemps. Très longtemps même. Il ne se souvenait presque plus de cette sensation de satisfation. Il allait lui répondre quand elle ajoute finalement, curieuse, 'Toujours comme poursuiveur ? ' On ne change pas une équipe qui gagne non ? Basile faisait un bien piètre gardien, un bien mauvais Batteur, il avait tenté d'être attrapeur un temps, mais il préférait faire progresser le souafle sur le terrain. Les Poursuiveurs avaient le poste le plus spectaculaire, celui où l'on peut faire des pirouettes et attiré l'attention des gens. C'était parce qu'il était des plus habile et des plus adroits sur un balais que ce poste était fait pour lui. Il sourit alors, rangeant doucement une dernière chose sur son bureau.

Evidemment. 'Toujouurs!' Répond-t-il fièrement. Il ne changerait son poste pour rien au monde. 'J'ai toujours été un bien meilleur poursuiveur qu'attrapeur.' Il avait joué à ce poste un temps dans l'équipe de Beauxbâtons, il avait apprécié, mais scruter le vif d'or tout du long du match n'était pas aussi palpitant que de marquer des buts avec ses camarades. Il a presque fini de ranger ses affaires. Cette page se tournait doucement. Il regarde Marianne, et n'a aucune idée de quoi faire s'il a presque terminé. Devait-il mettre un terme à cette conversation ? Il n'en sait rien, il place ses mains dans ses poches. 'C'est un grand écart risqué de passer de l'Hotel Dieu à Poursuiveur, mais...' Il marque une pause. Songeur. Il fallait savoir prendre des risques dans la vie. Il ne se voyait plus revenir ici, il ne se voyait plus répondre aux ordres de son père qui lui aboyait dessus à longueur de journée. 'On a passé l'âge de suivre les recommandations parentales.' Dit-il avec un sourire. C'était à propos d'avoir défier son père et sa mère, mais il s'en fichait. Il avait passé l'âge. S'il voulait quelque chose, il le faisait.  'Le risque fait partie de la vie, je ne passerais pas le reste de ma vie assis derrière ce bureau en laissant qui que ce soit me beugler dessus, ça non.' S'il devait mourir demain, il voulait le faire en faisait quelque chose qu'il aimait. 'Je suis toujours parti du principe qu'il valait mieux demander pardon que permission, mais je ne lui demanderais ni l'un ni l'autre cette fois.' S'il n'adressait plus jamais la parole à son père, il s'en fichait. Il avait trop souffert, plus qu'il ne voulait le dire.'Je crois que quand on veut quelque chose, il faut simplement le faire.' Ou quand on veut quelque chose, il faut savoir le prendre. Parlait-il de quidditch ou bien d'autre chose ? Il ne savait plus s'il voulait Marianne ou pas, le dédale de sentiments qui était le leur était hasardeux et il n'arrivait pas à y voir clair.


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✧ Parchemin envoyé Mar 26 Mar - 23:50 ✧





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Basile. Partir. Ces deux mots avaient encore un peu de mal à se connecter une bonne fois pour toutes dans l'esprit de Marianne. Elle aurait pu le voir, s'était-elle dit. Elle aurait pu provoquer une vision après avoir quitté l'hôpital, ou du moins, une qui incluait le Sénat. La seule qu'elle s'était permise d'avoir lui avait montré le Montrose chez lui en train de profiter du retour du soleil avec Léon : une vision sans enjeux, un moment de vie heureux qu'elle lui avait volé pour se rassurer une fois rentrée chez elle après leur dernière conversation. Elle qui détestait s'introduire dans la vie des gens, avait fait un écart pour lui. D'autres voyants s'en amusaient, passaient leur temps à regarder la vie des autres mais en oubliaient de vivre la leur : le maître de Marianne le lui avait bien appris. Et depuis son enfance, on l'avait éduquée à ne pas abuser de son don. À respecter la vie des autres, leur intimité, leurs secrets. C'était un choix qu'elle faisait, un genre de règle qu'elle s'imposait pour ne pas finir comme la majorité des voyants : fous à lier.

Quand elle réfléchissait aux mois derniers, à leurs dernières altercations que ce soit le soir où elle lui avait jeté un dossier au visage ou la nuit où il l'avait brutalement remise à sa place, Marianne ne peut s'empêcher d'avoir la sensation que ces moments dataient d'un siècle auparavant. La peine qu'ils lui avaient infligée continuait de couler sous sa peau, mais la personne qu'elle était en novembre lui semblait presque étrangère. Façonnée par la pression de s'attirer les foudres d'un amour passé, inachevé, qui dans le bon contexte aurait pu renaître s'il n'y avait pas eu la maladresse, l'orgueil, la fierté et l'angoisse. Basile avait fauté, elle aussi. L'erreur était sorcière. Et en lâchant prise, la voyante s'était libérée de bien des poids. Elle aurait dû imiter Basile plus tôt, qui au bal de décembre avait déjà visiblement pleinement tourné la page. Elle aurait dû, elle l'avait fait : seulement un peu trop tard. Et malgré tout, chapitre clos ou non, elle ne parvenait pas à assimiler ce qu'il se passait. Basile partait vivre son rêve. Ce qui en soi était une bonne chose : qu'il fasse donc ! La vie était trop courte pour être gâchée. Si Marianne était contente pour lui, elle n'en restait pas mois quelque peu triste. Déjà nostalgique. Basile en passant la porte du sénat sortirait de sa vie comme elle était sortie de la sienne en ne revenant pas le voir à l'hôpital. Elle avait continué à s'inquiéter, mais de loin : au travers des nouvelles que sa tante lui apportait. Basile ne le savait pas, et c'était bien mieux ainsi. Séraphine avait été claire : il valait mieux que Marianne parte plutôt qu'elle ne reste et cause plus de problèmes qu'elle n'en avait déjà fait. Quand elle regarde la plume toute abîmée entre ses doigts, elle y repense. À tout et à rien à la fois. Son esprit se perd un peu dans les méandres des hauts, des bas, des années de silence, avant que le Toujouurs ! enjoué de Basile ne lui fasse relever la tête dans un sourire sincère et amusé de l'air qu'il se donne, de l'entrain dans sa voix. De la fierté qui n'est, pour une fois, pas mal placée. J'ai toujours été un bien meilleur poursuiveur qu'attrapeur. Marianne hoche silencieusement la tête, c'était bien vrai. Il excellait à ce poste. Elle se souvenait des cris qu'il provoquait dans la foule d'étudiants lors de matchs, des rires aussi parfois, mais surtout des applaudissements. Elle aussi avait crié pour lui, avait ri, applaudi, soutenu. C'était il y a des années lumières. C'est un grand écart risqué de passer de l'Hotel Dieu à Poursuiveur, mais... Au moins, il en avait conscience. C'était rassurant, et la folie de la décision n'était pas complètement perdue alors. La pause qu'il marque accroche son regard et captive son attention un peu plus fort. Mais ? On a passé l'âge de suivre les recommandations parentales. Il disait ça parce qu'il était un homme, qu'il en avait le droit et l'occasion : Marianne, elle, resterait sous l'aile de ses tuteurs jusqu'à ce qu'elle se marie. Par amour elle espère, comme ses parents, bien qu'elle sache qu'il s'agissait là d'une chance. Les mariages étaient bien plus souvent des alliances que des romances de nos jours malheureusement. Le risque fait partie de la vie, je ne passerais pas le reste de ma vie assis derrière ce bureau en laissant qui que ce soit me beugler dessus, ça non. Elle a un petit sourire satisfait sur les lèvres quand il lui dit ça, bien heureuse qu'il ait fini par le comprendre. Elle avait essayé très maladroitement de l'aider, le soir du dossier, et le voir enfin se rebeller face à son père ressemblait presque à un succès partagé. Je suis toujours parti du principe qu'il valait mieux demander pardon que permission, mais je ne lui demanderais ni l'un ni l'autre cette fois. Ah. Tiens. Il valait mieux demander pardon que permission ? Il lui disait ça à elle ? Il ne s'était jamais excusé. Pas une seule fois. Pas même à moitié. Elle l'avait fait par deux fois, s'était lavée de ses faux pas que ce soit le soir-même de la nuit au sénat ou dans sa chambre d'hôpital. Lui, jamais. Marianne s'en pince les lèvres mais continue de l'écouter, elle aurait bouillonné auparavant mais depuis qu'elle avait pris ses distances, depuis qu'elle mettait un point d'honneur à ne plus lui donner d'importance puisqu'elle n'en avait jamais eu à ses yeux, elle avait changé. Certes, mais encore ? Ses yeux qui s'étaient déviés des siens le temps qu'elle avale ses propos revienne vers lui, attentifs. Elle est froissée, mais a trop subi les mots de Basile pour être blessée par si peu aujourd'hui. Je crois que quand on veut quelque chose, il faut simplement le faire. Et ça résonne plus profondément que ça ne le devrait, parce qu'inévitablement son esprit fait des liens que pourtant elle s'interdit. Mais il ne la voulait pas, il avait été clair à ce sujet. Sans doute même trop franc. Alors le silence s'installe, le temps que Marianne cesse de penser à toutes ces choses qu'elle avait réussi à enfouir quand Basile n'était pas dans les parages et ne mettait pas à mal ses nouvelles résolutions. C'était plus facile de feindre l'indifférence quand il n'était pas là. Ce le sera encore plus quand il aura franchi la porte du bureau pour ne plus jamais y entrer. Un petit rire lui échappe. C'est plus facile à dire qu'à faire. finit-elle par enfin dire en déviant son regard pour le poser sur son propre bureau en face, tandis qu'elle prend appuie et s'assoie presque sur celui de Basile. Enfin, je veux dire... Maintenant que tu as réussi à le faire, ça doit te sembler facile. Alors que... Elle laisse sa phrase en suspend, et donne au silence le loisir de la terminer. Alors que pour nous autre, ça nous parait insurmontable de prendre ce qu'on veut sans penser aux conséquences. Le pire, ça n'était pas le fait de prendre, mais de savoir ce que l'on veut. Marianne en savait un rayon sur la difficulté de faire des choix. D'avancer quand le passé nous tire inlassablement en arrière. Maintenant qu'elle avait coupé les liens avec ce dernier, elle s'attendait à ce que ce soit plus clair. Puis ça ne s'applique pas à tout, je dirais. qu'elle ajoute pensive, les doigts de sa main droite qui sont remontés sur son décolleté pour tenir son médaillon, un air ailleurs. Ça ne s'applique pas aux gens qu'elle aurait aimé dire, à nous qu'elle s'interdisait de penser. Il n'y avait pas de nous. C'était l'heure des adieux, ça en avait tout l'air car la conversation se mourrait toute seule. Progressivement, comme la fin d'une chanson. Tu commences quand ? s'aventure-t-elle à demander, repoussant la dernière heure encore un peu. Si Basile avait voulu partir, il serait déjà loin à présent et elle serait déjà de nouveau derrière son propre bureau.

Il n'a pas le temps de répondre pourtant, parce qu'il commence à pleuvoir à l'intérieur du bureau. D'abord quelques gouttes, qui font relever les yeux à Marianne vers le plafond magique avant que celui-ci ne déverse un torrent d'eau sous le cri surpris de la sorcière qui se redresse subitement. Cette pluie n'avait qu'une signification, celle qu'un feu avait éclaté dans un autre service et que par précaution, le sénat tout entier se mettait à combattre les flammes. Ils avaient lu à leur arrivée quoi faire : se lever et se diriger vers la sortie le plus calmement possible, mais la pluie incessante rendait presque les choses plus compliquées. Plus agaçantes aussi. Le premier réflexe de Marianne est de rire quand elle baisse les yeux sur sa robe jaune imbibée d'eau et qu'elle les remonte pour voir Basile déjà aussi trempé qu'elle. Mais elle reprend vite son sérieux quand elle comprend que quelque part dans le sénat, quelque chose a déclenché ce sort de sécurité. Le Sénat n'a pas envie de te voir partir apparement. dit-elle à moitié en souriant, les yeux teintés de quelque chose sur lequel elle ne parvient pas à mettre le doigt. Il n'a pas que le Sénat qui n'en a pas envie. Mais ça, elle ne se l'avouera pas : ce serait contraire à toutes ses résolutions. On doit sortir, viens. qu'elle ajoute en l'invitant à venir avec elle même si elle était bien consciente qu'il en savait autant qu'elle sur la marche à suivre. Une fois devant la porte, c'est Marianne qui l'ouvre et s'engage en première... manquant de se faire bousculer presque immédiatement par un sorcier pressé de partir. Elle recule, trébuchant un peu dans la surprise en le maudissant du regard : dans le couloir ça n'a rien du manuel qu'ils avaient lu. Personne ne marche, tout le monde se presse et joue des coudes. C'est la cohue.



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C'était amusant d'être là, et de ne pas en ressentir le stress qui habituellement l'habitait quand il était entre ses murs. C'est incroyable la pression qu'une personne, qu'un endroit, qu'un travail, et qu'un nom peut vous mettre sur les épaules. Basile avait vécu avec cette pression, cette exigence sur ses épaules pendant la majeur partie de sa vie, il ne pouvait dire qu'il en était totalement libéré car son père restait dans son environnement même si depuis quelques jours le silence entre eux était à la fois reposant et angoissant.  Mais, il se sentait apaisé, ou presque en cet instant. Invincible, c'est ainsi que l'on se sent quand on fait face à nos démons et qu'on se libère des chaînes qui nous entravent. Pourtant, il ne l'était pas, invincible, il n'était comme tout le monde ici bas qu'un pantin entre les mains de mère-destin qui s'était amusé à se jouer de son cœur fragile, l’affublant de la même malédiction que ses frères et sœurs partis trop tôt. Mais, il n'allait pas se laisser abattre Basile, jamais. S'il était couard en matière de sentiments, il ne pouvait se permettre de l'être dans sa vie en général.  Avec Marianne ça avait toujours été u vrai couard, le genre qui n'assumait rien, qui n'était pas franc. Il reconnaissait avoir fait des erreurs, il reconnaissait aussi avoir été parfois méchant avec elle, si bien qu'il comprenait avec le recul qu'elle l'ai repoussé durant cette nuit au sénat. Il ne lui en voulait pas, elle avait voulu avancer, il n'avait plus qu'à faire de même désormais.  Et c'était un pas qu'il faisait, il avancait, loin du Sénat.

Pour avancer, il fallait saisir sa chance, prendre la bonne décision et ne pas regarder en arrière. Prendre sa vie en main, faire un choix, et ne pas se poser trop de question. Bien sûr que ce n'était pas évident, il ne pouvait qu'approuver les mots de Marianne, 'C'est plus facile à dire qu'à faire.'  Il n'y avait rien de facile dans la vie, on croirair entendre le père Montrose qui venait faire la moral à Basile, mais pourtant c'était le cas. Rien n'était facile, rien n'était acquis. Il n'est pas facile de rester à discuter avec elle, comme si de rien n'était. Même ça, c'était dur. Plus encore quand elle s'asseoit presque sur son bureau. Ils se parlaient sans se hurler dessus, c'était peut être parce qu'ils n'étaient pas fait pour travailler ensemble, et encore moins pour se voir tous les jours.  'Enfin, je veux dire... Maintenant que tu as réussi à le faire, ça doit te sembler facile. Alors que...'  Au contraire, c'est parce qu'il avait réussi à le faire qu'il se rendait compte à quel point c'était compliqué. Basile avait toujours voulu ménager la chèvre et le chou, pour que personne dans son entourage ne subisse les conséquences de ses choix. Sauf qu'à force de vivre en fonction des autres, on finit par s'oublier soi même. 'Puis ça ne s'applique pas à tout, je dirais.' Ca pouvait s'appliquer à tout pour Basile, absolument à tout. Il n'était pas d'accord avec elle, il avait tenter de lui faire comprendre qu'on pouvait obtenir ce que l'on voulait en l'énonçant clairement. Mais, eux, cette histoire, il avait fini par les prendre pour une cause perdu, elle n'y croyait pas. Ca ne fonctionne que si c'est réciproque. 'Je crois que justement ça s'applique à tout, y'a juste que des fois ça n'est pas seulement de notre ressort.' Oui, des fois pour obtenir ce que l'on veut il faut l'aval de quelqu'un, son consentement, son avis. Comme ce soir là, comme eux. Ca n'était pas uniquement de son ressort à lui, ni seulement du sien à elle. C'était à deux, et à deux, ils n'avaient jamais réussi à s'accorder, comment pourrait-il en être autrement ? Il en doute. Il est tiré par ses pensées par une question qui sonne comme le glas de sa présence ici, comme si par ces mots, elle l'invitait à tirer sa révérence, à raison, il n'avait plus rien à faire ici désormais.  'Tu commences quand ?' Bientôt, très bientôt. Il reprenait les entrainements la semaine suivante. Il n'eut cependant pas le temps de lui répondre, interrompu comme toujours par le destin qui avait un goût étrange pour le ridicule.  

Il pleut dans le sénat. Basile fronce les sourcils quand une gotte vient dans ses yeux, le forçant à se frotter ces derniers avec le revers de sa main, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait. Il lève la tête pour se rendre compte que la pluie n'est rien d'autre que le système incendie du Sénat qui venait de se déclancher. Décidement, on ne lui épargnerait rien... Pas qu'il est peur d'être mouillé, il était du genre à facilement mouillé la chemise au sens littéral comme figuré. Le rire de Marianne quant à la situation est contagieux. Il espèrait juste ne pas attraper froid avec ces conneries, il ne pouvait pas se permettre de tomber malade avant de commencer l'entrainement, certainement pas. Sa chemise blanche déjà imprégné de la pluie qui tombe de nulle part, faisant coler le tissu humide à sa peau, cette sensation des plus désagrébales. Il croise alors le regard de Marianne qui dit alors, 'Le Sénat n'a pas envie de te voir partir apparement.'  Le regard de Basile se floute un peu à mesure que la pluie lui tombe dessus. Il y avait une poitne d'amertume dans sa gorge à lui, au contraire. 'Je crois qu'au contraire, il me fiche à la porte.' Il le disait avec humour, et sans regret aussi. Il fallait partir, c'était le signal de départ, sinon seul Merlin savait combien de temps ils seraient rester à se regarder, échangeant des banalités pour ne pas faire face à l'inévitable.'On doit sortir, viens.'  Il fallait définitvement sortir. Sa sortie serait donc aussi inhabituelle que son parcourt ici. Il la suit, ramassant les dernières choses à fourrer dans son sac qu'il met alors sur son épaule pour la suivre. Quand Marianne ouvre la porte, il est juste derrière elle, même quand un sorcier la bouscule manquant de la faire tomber.  C'était le chaos, à coire que quand cela arrivait pour de vrai, plus personne n'en avait rien à faire des procédures de sécurité. 'Ca va ?' demande-t-il simplement. Pourquoi devaient-ils toujours se fourrer dans de sale histoires ? Après une nuit enfermé, ils allaient devoir affronter un incendie comme une dernière épreuve, un souvenir inoubliable, amer aussi.

Les gens étaient tarés quand il s'agissait de survie. A en juger par le comportement des gens, ce n'était pas un exercice. Basile avait toujours eu horreur de ces santanés exercices parce que ce n'était en rien la réalité comme maintenant. Aucune pluie ne tombait, et tout le monde était préparé. Là c'était autre chose. 'On va se frayer un passage...' Dit-i un peu pour lui même. Un peu pour elle aussi. Se rassurer, la rassurer, c'était le même combat. Il avait survécu à une crise cardiaque, ce n'était pas pour mourir maintenant. Il pourrait prendre le lead, il devrait le prendre. Il fallait faire des choix, prendre des décisions. Il n'était pas là pour la materner, elle n'avait pas besoin de lui pour être protèger. Pourtant, comme cette nuit là, il fait le choix de glisser sa main dans la sienne pour ne pas la perdre dans la cohue, pour être certain qu'elle trouve la sortie, maladroite comme elle était tout était possible. Le couloir était rempli d'eau, si bien qu'à chaque pas s'était un 'floc' un 'flac' un brouahaha assez inaudible pour de douces oreilles. La sortie n'était pas bien loin, ils n'avaient aucune idée d'où venait le feu, mais, 'Promis j'ai pas mis le feu à cet endroit...' Une pointe d'humour, pourtant il aurait pu en avoir envie.   Ils arpentent le même couloir qu'ils avaient parcourut cette nuit là, quand dans la cohhue, il entend dans le mur, une voix s'élevée : ‘Mes biens chers Amoureux des Archives ! J'espère que vous n'étiez pas entrain de vous conter fleurette entre deux rayonnages d'archives.’ Le comte du tableau. Basile s'est stoppé. Parce qu'il a entendu le mot Amoureux, et que non, il n'était pas amoureux. Les Amoureux, les Amourettes, c'était pour les adolescents.  Il ne réalise pas qu'il tient sa main jusqu'à ce qu'il tourne brièvement la tête vers elle, elle était belle même trempée jusqu'à l'os, même avec les cheveux applatis par la pluie, même avec cette robe trempée. Il tient sa main, il s'en rend compte. Il la lâche en retournant son regard vers le Comte, 'Messire de Maulmont d'Arbeaumont, je puis vous assurer qu'il n'est nullement question de comter fleurette à qui que ce soit. Savez-vous d'où vient le feu?' Demande Basile, essayant de rester concentrer bien que le Comte ne semble pas en croire un mot. ‘Eh bien dans les archives par Merlin !’ 'Oh-' Sortez mes chers, il ne faudrait mourir brûler ici ! ’ Il était bienveillant ce tableau, parfois.  'Excellence.' Le salut alors Basile avec beaucoup de respect. Il aurait peut être le temps d'expliquer le pourquoi du comment à Marianne. Mais après avoir lâcher sa main à la hâte, il n'a aucune idée de l’imper qu'il avait pu commettre. Il fait un pas vers l'avant, cherchant la main de Marianne pour l'attirer avec elle. C'était moins étrange de la tenir en sortant que de la tenir en regardant un tableau. il avait été troublé, gêné. Il n'assumait pas, couard, comme toujours. Mais de toute façon, elle avait été clair.  'On y va...' Commence-t-il une main tendue vers elle pour qu'elle la prenne. Une main dans le vide.



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Date d'arrivée : 15/11/2018

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C'est fou ce que l'urgence peut faire à l'homme. Ce que la possibilité d'un danger imminent change dans sa nature. Des fausses alertes, des entrainements, ils en avaient eu des dizaines depuis les années au Sénat. Et tous ces tests s'étaient passés dans le calme, la foule organisée mais pressée de retourner travailler : quelque part agacée d'avoir du mettre un terme à leur journée pour une histoire stupide de sécurité. Combien de chances avaient-il qu'un feu se déclare au Sénat ? Et qu'ils soient là pour en subit les frais ? Ces dernières étaient minces. Minimes. Et pourtant, les voilà trempés jusqu'aux os à presque courir comme des animaux vers les portes de l'unique sortie. Car le Sénat, aussi bien construit était-il, avait ses défauts. Comme par exemple, tout simplement le fait de n'avoir qu'une entré -et par conséquent qu'une sortie- par sécurité. Par sécurité qu'à moitié et suivant les cas. Aujourd'hui, c'était loin de l'être, et c'était sans doute pour cela que les sorciers dans les couloirs étaient si tendus et si agités. Il n'y avait qu'une grande porte par laquelle passer, et déjà l'on pouvait pressentir des bouchons pour l'atteindre.

Et personne n'avait envie de rester plus longtemps ici.

Le rire qu'elle avait eu plus tôt lui semble dérisoire à présent, risible et déplacé. Parce que la pluie l'avait fait rire, l'invraisemblablité de la situation. Il fallait donc toujours que le Sénat s'en prenne à eux : il y avait eu cette nuit interminable, et maintenant il y avait ce feu, cette pluie. Pas un moment pour sauver l'autre. Au moins ils s'en souviendraient de leurs moments partagés ici, tous plus fous les uns que les autres entre deux instants d'un ennui mortel, le nez plongé dans les dossiers. Marianne, bousculée par les passants, recule de quelques pas trébuchant presque : c'est à ce moment que son sourire de dissipe et qu'elle prend conscience que la situation est sans doute un brin plus dramatique que ce qu'elle avait compris. Alors comme son instinct le lui dicte, elle se retourne vers Basile. Toujours Basile, parce que c'était lui le plus habitué des deux à devoir faire face à ce genre de pression. Il s'en était déjà montré digne lors du tournois des trois sorciers, puis encore pendant leur nuit mouvementée. Aujourd'hui ne pouvait pas déroger à la règle, parce que dans ses yeux Marianne lui demande ce qu'il faut faire. L'angoisse qui monte au bord des lèvres, nourrie par les bruits de la cohue dans le couloir. Et le Ça va ? de Basile ne la rassure pas mais a au moins le don de la ramener un peu plus sur terre. Oui, elle allait bien. Elle irait bien. N'est-ce pas ? Oui, oui. qu'elle lui répond, sans partager ses peurs naissantes par fierté et par envie (besoin ?) d'indépendance. Elle pouvait se débrouiller seule, mais elle avait besoin de Basile (ou avait-elle envie d'en avoir besoin ?). Tout se mélange, le flic flac des gens dehors en guise de métronome. On va se frayer un passage... Oui. Bonne idée. Logique. Normale. Tout irait bien, ce serait aussi simple que ça : se frayer un passage dans la cohue. Sortir. Voilà. Marianne acquiesce d'un signe de tête, son regard qui glisse sur Basile tout trempé qui a ce regard déterminé qu'elle lui connaît(ssait) si bien. Elle essaie de lui sourire, ça marche un petit peu mais pas tout à fait. C'est que Marianne et pression ne font pas bon ménage. Du moins, pas celle-là, pas quand il y a un vrai danger : elle pouvait gérer les deadlines, les bras à recaler (n'est-ce pas Basile ?) mais lorsqu'il était question d'action Marianne avait cette tendance à se fermer et se faire petite. Elle n'aimait pas ça, préférait depuis toujours la quiétude des ouvrages mais ne disait jamais non pour y assister sans y participer. Elle était venue voir Basile jouer toujours pendant leurs années à Beauxbâtons, avait continué à accompagner ses frères à quelques matchs de grands noms du Quidditch, ou aux courses de pégases. Mais participer à l'une d'elles ? Jamais de la vie. Elle ne sait pas si Basile se souvient de sa nature anxieuse, ou si ça n'est là qu'une question de ne pas se perdre dans la foule, mais il entrelace ses doigts aux siens. Marianne continue de le regarder lui, son visage, sa chemise, et son coeur se serre un petit peu tandis qu'elle se ressaisit. Arrête qu'elle se dit à elle-même. C'était sans issue : ils étaient sans issue. Malgré tout, elle serre sa main, bien heureuse de l'avoir dans la sienne non sans se rendre compte que cela lui avait manqué. C'était comme retrouver quelque chose à soit. Pourtant, c'était loin d'être le cas.

Arrête.

Elle rit doucement à son trait d'humour, n'hésitant pas à parfois lui attraper le bras de sa main libre lorsque la foule se fait trop dense et que les autres membres du sénat les séparent presque. Pourquoi cela avait-il tant d'importance de ne pas se perdre ? N'auraient-ils pas pu partir chacun de leur côté en s'espérant le meilleur, de façon à -certainement- atteindre la sortie plus rapidement ? Marianne se pose des questions, toujours, inlassablement, et comme seule réponse ne trouve que la chose suivante : elle n'avait pas envie de le perdre. Dans la foule. Plus précisément. Bien sûr. Oui. Basile s'arrête tout à coup et Marianne butte un peu contre lui tant cela la surprend. Que se passait-il ? Le reste la laisse sans voix. D'abord il y a le tableau et ses mots déplacés en plus d'être faux (amoureux des Archives, conter fleurette) qui la laissent sans voix tant ils sont inattendus. Puis il y a le regard de Basile qui la détaille avant d'arracher sa main de la sienne comme piqué par une abeille.

Ah. Son coeur se serre, blessée dans son égo. Etait-ce si répugnant qu'on les prenne pour des amants ? Si Marianne en est gênée, elle est surtout blessée dans son égo mais reste silencieuse. Loin de la conversation qu'elle espère se terminera bientôt : elle n'a pas envie de s'éterniser quand un feu ravage quelque par le sénat. Pourtant son esprit n'est plus tourné vers le désastre mais tourne autour de la réaction de Basile. Elle ne pouvait pas se laisser atteindre par si peu. Ça n'avait pas d'importance. Alors elle ravale sa peine comme elle peut, parce qu'après tout c'était bien vrai, ils n'étaient rien d'autre que des collègues et il ne lui tenait la main que pour la guider dans la foule. C'est tout. Pas de quoi s'offusquer Marianne, n'est-ce pas ? Les lèvres pincées, elle coupe l'herbe sous le pied à sa susceptibilité et attend, patiemment, que Basile daigne mettre un terme à cette conversation qui n'allait nulle part. Ses bras se croisent sous sa poitrine quand un frisson la parcoure, frigorifiée et puis miracle, Basile se retourne vers elle la main tendue. On y va... Et contre toute attente, Marianne vient glisser sa main dans la sienne d'un naturel presque troublant. Elle ne se pose pas de question, s'y oblige même. Et c'est peut-être une bonne chose, pour une fois. Ses résolutions n'étaient pas toutes insensées et mettre de la distance entre elle et Basile, tourner la page, était une de ses meilleures décisions. La preuve : son esprit n'était plus aussi embrumé qu'avant et son indécision, sa susceptibilité, tout ça, elle parvenait à les outrepasser pour simplement vivre. Ici. Là. Maintenant. Et qu'importe les conséquences puisque rien n'avait d'importance entre eux.

Toujours aussi bousculés, ils avancent mais trop peu et la fumée des archives commence à envahir les couloirs. Ce qui ne fait qu'accroitre l'agitation des membres du sénat qui se font alors plus mesquins, plus pressés, plus égoïstes surtout et Marianne si ça n'était pour Basile se ferait balancer d'un côté du couloir à l'autre tant on joue des coudes autour d'eux. Est-ce qu'on ne devrait pas essayer l'escalier de l'aile ouest ? finit-elle par demander, finissant sa phrase d'un Aïe bien sonore alors qu'un sorcier plante presque son coude dans sa taille pour passer et la bouscule aussi bien elle que Basile. Marianne bouillonne, elle qui n'aime pas se faire marcher dessus est à deux doigts d'être transformée en tapis... Elle s'apprête à renchérir auprès de Basile pour tenter un autre escalier menant à la sortie quand cette fois un groupe d'aurors fend la foule si violemment (et de manière si déterminée) que l'on a d'autre choix que de subir leur avancée contraire au sens qu'a pris tout le monde. C'est sans surprise alors, que l'on arrache littéralement Marianne à Basile, les aurors ne voyant aucun problème à les séparer alors que clairement liés. Basile ? qu'elle appelle, l'urgence au fond de sa voix alors qu'autour la foule se reforme et avance en l'emportant dans son sillage. Basile ? qu'elle réitère sans succès, pourtant elle jurerait entendre son prénom au dessus du bruit de la pluie, des pas, des gens qui s'offusquent pour un rien autour d'elle parce qu'elle n'avance pas. Comment le pourrait-elle quand il n'est plus là ? Au fond du couloir, il y a des cris qui surgissent et la foule redouble de vitesse, de densité, d'électricité. Marianne est propulsée contre les murs du couloir et se voit obligée d'avancer alors qu'elle se tord le cou pour chercher Basile. On ne murmure pas, on parle fort, d'un ton terrifié, qu'un feudeymon ravagerait les archives et que des aurors auraient été appelés en renfort. Ça ne pousse pour autant pas Marianne à avancer et suivre la marche : il y a plus que son instinct de survie, il y a ce Basile qui sature ses pensées tout de suite. Incapable de céder à la tentation de le retrouver, avec un peu de chance, une fois dehors. Elle l'avait déjà perdu de toutes les façons possible, avait même manqué de le perdre pour toujours et aujourd'hui, elle ne rallongerait pas la liste de toutes les manières qu'elle avait perdu le Montrose. Elle y tenait trop à cet idiot. Elle en était certaine maintenant que son coeur manquait de lui glisser des lèvres tant il était incontrolable dans sa poitrine. Et c'était facile alors de trouver refuge sous l'alcove d'une porte pour scanner du regard la marée humaine, d'agir à l'encontre de la logique qui voudrait qu'elle sauve sa peau et espère le mieux pour Basile.



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✧ Parchemin envoyé Mer 17 Avr - 23:47 ✧





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Un véritable Chaos. Basile n'avait jamais vu un pareil chaos, parce que sa vie était plutôt calme, plutôt posée, si on mettait à côté le fait qu'il avait faillit mourir. Mais, ce genre d’événement, c'était chaotique, c'était dans ces moments là que la véritable nature humaine des gens se révélaient. Quand il s'agissait de s'en sortir, de survivre, ils devenaient comme des animaux, poussé par un instinct de survie accru. Basile n'avait pas peur de mourir, plus maintenant qu'il l'avait vu en face, mais... Il refusait de mourir brûlé comme une sardine, certainement pas. Il refusait aussi que Marianne meurt ainsi, bien qu'il ne veuille l'admettre, il tenait à elle, véritablement.  Il ne savait plus comment lui dire, il refusait de se le dire à lui même. C'était tellement compliqué entre eux, tellement compliqué. Une histoire d’orgueil, et aussi de préjugé, les bons ingrédient pour un roman de Jane Austen qui se passerait en France dans les années 1920.  Mais, l'idée n'était pas que Basile et Marianne puisse avoir leur happy ending. Du moins, cela semblait impossible dans l'état des choses, parfaitement impossible. Aucun des deux n'étaient capable de mettre son orgueil de côté pour faire le premier pas, à chaque fois que l'un le faisait, l'autre reculait de deux. C'était sans fin, une chasse, une danse inlassable, qui devenait lassante.

Contre toute attente, elle avait attrapé sa main, aussi machinalement que lui avait attrapé la sienne. C'était déroutant si on y regardait de plus près, mais c'était aussi... agréable, une alchimie qu'aucun des deux n'étaient capable de regarder en face. Ils devaient faire vite, la pluie devenait...irritante.  Il tenait fermement sa main, comme pour s'assurer qu'elle était bien à coté de lui. Est-ce qu'on ne devrait pas essayer l'escalier de l'aile ouest ?  Demande-t-elle alors, il voudrait lui répondre que c'était une bonne idée, mais, il n'a pas réellement le temps de lui répondre quoi que ce soit à vrai dire. Il entend simplement son, Aïe Puis, ils sont bousculé, lui comme elle. Il regarde autours de lui, cherchant la bonne issue. Les gens étaient devenus fous, vraiment. On les sépare alors, sans ménagement. Quand la main de Marianne glisse entre ses doigts, Basile est écarté contre le mur, et chute malgré lui sur le sol. Ce n'était pas bon pour lui, le stress, et un tel choc. Bien sûr qu'il allait bien, mais c'était toujours impressionnant. Il se relève dans la hâte, rattrapant son sac au passage, bousclant un autre sorcier au passage, mais il cherche Marianne des yeux. Quelle idée d'être aussi petite dans cette foule... Pourtant Basile est inquiet, inquiet parce qu'il tient à elle, parce qu'il ne la voit pas, parce qu'elle n'était plus à côté de lui, parce qu'elle n'avait plus sa main dans la sienne. Il entend un lointain, Basile ?  Très lointain, très lointain.

Elle n’était pas là, et quand il s’approche un peu de la sortie, il voit qu’elle n’y est pas. En même temps, Marianne était plutôt maladroite, et son petit doigt lui disait qu’elle s’était encore mise dans le pétrin.  Il rentre presque dans quelqu’un qu’il manque de renverser. Mais il s’en fiche,  il doit la retrouver parce qu’à chaque fois elle se met dans la merde comme ce soir là au Sénat. Il voulait bien croire qu’elle avait besoin de lui, il aimerait croire qu’elle avait besoin de lui. Il secoue la tête à cette pensée, comme pour la chasser de son esprit. Non, elle savait très bien se débrouiller. Pourtant, il a ce noeud dans l’estomac qui lui indique le contraire; il ne peut s'inquiéter pour elle. Alors, il avance un peu a contre courant, et la cherche. Si bien qu’il la trouve, là où elle devrait exactement ne pas être : retournée en arrière. Quelle idiote ! Mais quelle idiote ! S’approchant d’elle,  il l’attrape par le bras, 'Qu'est ce qui va pas chez toi ?' Demande-t-il presque sèchement. Il était inquiet, c'était sa façon à lui de montrer qu'il était inquiet pour elle. Jusqu'ici il n'avait pas réussi à faire preuve d’inquiétude sans paraître... Basile dans toute sa splendeur. 'La sortie est par là...' Il était tellement sarcastique dans ses mots.  'Viens.' C'était plutôt sec, assez sec.

Il pourrait glisser sa main dans la sienne, il devrait, pour être sûre qu’elle ne se perde pas de nouveau. Pourtant, il lui tient encore le bras, pour l'entraîner dans sa suite. ‘Par l..’ Là voulut-il dire, quand ils sont tous les deux entraînés par une femme dans sa chute. Basile réussit à rester debout parce ce qui semble être une sorte de miracle de la création, il empêche Marianne de tomber avec la femme, la retenant par le bras, et une autre main dans son dos. Il l’a attiré malgré à lui malgré lui. Il fallait vraiment qu’ils partent d’ici, vite. Dans d'autres circonstances, ça aurait pu passer pour l'amorce d'un romantique baiser sous la pluie, sauf que ce n'était qu'une situation d'urgence en plein incendie au sénat.


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✧ Parchemin envoyé Sam 20 Avr - 13:58 ✧





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Elle attend sur la pointe des pieds. Elle se tord le cou pour regarder la foule, balayer celle-ci de ses grands yeux verts à la recherche de son visage à lui. Basile, mais où étais-tu bon sang ? Et ça lui semble normal de l'attendre ici, sous l'alcove de cette porte, plutôt que de courir vers la sortie. Ça lui semble logique, d'avoir fait marche arrière pour le retrouver, incapable de fendre la foule seule. Elle l'aurait pu, bien sûr, mais c'était plus fort qu'elle. Elle ne partirait pas sans lui. L'un comme l'autre s'était lancé dans le couloir main dans la main, ensemble, parce qu'il ne pouvait en être autrement. Comme un accord tacite. Une nouvelle preuve de ce qui les liait tout au fond mais qu'ils s'entêtaient à ignorer. Cependant, le danger avait le don de leur prouver qu'ils n'étaient pas aussi rien qu'ils le pensaient. La pluie redouble d'intensité, la fumée s'engouffre dans le couloir, les sorciers s'offusquent, se bousculent, mais continuent d'avancer. Et Basile... n'est toujours pas là. Est-ce qu'il s'était dirigé vers l'entrée, lui ? Est-ce qu'il ne l'avait pas attendue comme Marianne l'attendait encore ? Son coeur s'emballe, se serre, s'emballe, se serre. Ses doigts s'agitent sur son pendentif, ses lèvres se pinces, et elle se hisse toujours un peu plus sur la pointe de ses pieds dans l'espoir de croiser son regard. Marianne lance un autre Basile ? si inquiet qu'il en est trop bas. Elle ne pouvait pas l'attendre indéfiniment, mais elle ne s'imaginait pas simplement baisser les bras et espérer le meilleur. Devrait-elle retourner dans la foule, quitte à  tomber, se faire marcher dessus ? La voyante était trop petite pour y voir quelque chose dans cette forêt de chapeaux. Devrait-elle provoquer une vision pour s'assurer qu'ils se retrouveraient dehors ? Mais si ça n'était pas le cas, qui la trainerait à l'extérieur tandis qu'elle reprendrait pieds dans la réalité. Indécise, comme toujours, elle angoisse. Basile. Qu'est-ce que tu fais ?

Puis on l'attrape par le bras alors que son attention est toute tournée vers le coeur de la foule. Qu'est ce qui va pas chez toi ? sa voix est si sèche qu'elle est plus surprise que rassurée en le retrouvant. Basile. Enfin. C'était pas trop tôt, non ? Ce qui n'allait pas chez elle était simple : c'était lui son problème. Lui au centre de ses inquiétudes, au centre de ses remises en question. Voilà ce qui n'allait pas chez elle. Ça, et son incapacité à laisser quiconque derrière. Je te cherchais ! qu'elle proteste un peu au dessus du brouahah de la foule toujours aussi électrique. Elle le cherchait, et elle en conclue que lui aussi, pour qu'il revienne vers elle si... contrarié. Marianne partage sa frustration, celle d'avoir été séparés et contraints de vivre un moment de flottement... au milieu d'une situation si dangereuse. Et si son air si sec lui fait froncer les sourcils, elle sait. Elle connait ce ton, cette voix et ce sarcasme. Du Basile tout craché, du Basile inquiet. Qui ne l'aurait pas été ? La sortie est par là... Viens. Ce à quoi elle souffle du tac au tac un Je sais... presque las. Elle n'était pas restée là, sous cette porte, par plaisir. Elle connaissait la sortie, mais avait fait le choix de rester pour lui. Et il ne la lâche plus, lui serre peut-être un peu trop fort le bras. Elle pouvait marcher toute seule et face à quelqu'un d'autre elle se serait sans doute défaites de sa prise, parce qu'elle préférait lui tenir la main que d'être trainée ainsi à ses côtés. Mais l'urgence de la situation fait qu'elle bronche à peine. Il y avait un temps pour jouer les jeunes femmes indépendantes et un autre pour accepter l'aide qu'on nous apporte. Basile cherche quand même à lui indiquer le chemin, puis tout se passe très vite.

Une femme est poussée par la foule, elle-même pousse Basile et Marianne. Et si ça n'était pour lui, elle aurait certainement vécu le même sort que cette pauvre sorcière. C'est à dire le sol, puis les chaussures des sorciers du sénat. Si l'inconnue se relève et disparait, Marianne n'y fait pas attention, ses yeux tournés vers le sorcier qui la soutient une main dans le dos. Elle le regarde un instant. La pluie, l'inquiétude dans son regard, ses cheveux aplatis, sa main toujours sur son bras et puis les siennes, à Marianne, qui se sont instinctivement accrochées à ses épaules, sa nuque. Ça semblait le plus naturel du monde alors que ça ne le devrait pas. Ça ressemblait à une scène d'un film moldu de Clarence Brown. Ça ne le devrait pas. Elle s'apprête à dire quelque chose quand, en toute logique, on vient les bousculer à nouveau parce que bloquant le passage. Marianne s'accroche à Basile plus encore pour éviter les coudes, se presse contre lui pour éviter les autres. Elle ne le devrait pas. Mais c'est son premier réflexe. Puis finalement, elle lève les yeux vers lui avant de dire sans plus de cérémonie L'escalier de l'aile ouest. Ce couloir là était un nid à problèmes, pour sûr celui un peu plus loin serait moins bondé : ce serait un brin plus long pour atteindre la sortie en terme de distance, mais ici il leur faudrait autant voir plus de temps pour arriver jusqu'à l'extérieur tant la foule était dense. Sans lui demander, elle vient glisser sa main dans la sienne en s'écartant. Il était temps de bouger. Ne me perds pas. lui-dit-elle en le regardant droit dans les yeux, avertissement, demande, c'est tout aussi flou que clair. Mais ça lui échappe, ça vient du coeur. Ça a de l'importance et ça ne le devrait pas bon sang. Peu après Marianne prend étrangement les devants et tente de se frayer un passage jusqu'au couloir menant à l'escalier de l'aile ouest. Elle étouffe dans l'allée principale, même avec Basile tout près dont elle serre la main. Arrivés dans l'étroit couloir Marianne expire longuement, soulagée, sans pour autant lâcher Basile à qui elle lance un regard incertain, inquiet aussi tant qu'ils seront encore dans ce foutu Sénat qui ne leur apporte véritablement que des soucis ces derniers temps. Mauvaise idée. Une voix s'élève, de nul part. Le regard de Marianne se défait de celui de Basile pour chercher d'où elle vient jusqu'à ce qu'il se pose sur un tableau en hauteur. La femme y siégeant les dévisage d'un air hautain, un sourire au coin des lèvres. Si j'étais vous, je ne passerais pas par là. Ils n'avaient pas le temps de discuter avec un tableau. La femme à l'intérieur de celui-ci porte un verre de vin à ses lèvres, une lueur étrange dans le regard qui fait presque frissonner Marianne et elle en serre un peu plus fort la main de Basile dans la sienne. Morgane le Fey avait été en son temps une sorcière aussi puissante que malfaisante, Marianne n'avait jamais compris pourquoi le Sénat avait gardé son tableau. Sans doute que le pouvoir primait parfois sur l'utilisation dont on en faisait, la preuve, la sorcière apparaissait même dans les Cartes des Sorciers Célèbres. Nous n'avons pas le temps de discuter Votre Majesté, je suis désolée. finit par articuler Marianne en flattant le tableau par la même occasion, qui sait ce que Morgane pouvait avoir derrière la tête. Y a-t-il une véritable raison ou essayez-vous de nous tourmenter ? elle allait droit au but, parce qu'elle avait peur. Parce qu'elle voulait sortir d'ici.




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C'était le chaos, et lui il tenait Marianne dans ses bras, comme s'il n'y avait qu'eux au beau milieu de se couloir, comme une de ses comédies romantiques qui feraient leur apparition sur le grand écran d'ici soixante dix ans. Il réalise qu'il veut véritablement qu'elle soit à l'abris, qu'elle soit saine et sauf. Il fallait qu'elle le soit, il ne pourrait pas supporter qu'elle ne le soit pas. Il tenait à elle, il le savait mais c'était plutôt compliqué de l'admettre, il n'arrivait pas à admettre ces choses là. La dernière fois qu'il avait tenté d'ouvrir son cœur, elle l'avait piétiné alors, autant qu'ils en restent là. Il n'avait plus envie de se prendre la tête pour une histoire qui était terminée depuis des années, par sa faute - mais il était trop tard pour revenir en arrière. Il avait besoin d'aller de l'avant, il avait besoin de lâcher prise, et partir du sénat c'était s'émanciper de son père et aussi prendre ses distances avec elle, eux, leur histoire, et fermer une page. Mais il ne pourrait le faire que quand elle serait dehors, et saine et sauve.

Dans ce qui avait faillit être sa chute, elle s'accroche à son cou, rendant la proximité entre eux encore plus insoutenable. Basile n'était pas à l'aise avec cela, pas du tout - il devait tourner cette page, et cette proximité n'aidait pas. Elle se sert contre lui, et lâche un, 'L'escalier de l'aile ouest.' Ce n'était pas la meilleure idée qu'elle ait eu, mais ce n'était pas la pire non plus. Il fallait sortir au plus vite, et l'aile ouest ça semblait être une idée comme une autre, plus facile que apr cette sortie là. Il la lâche, mais elle vient chercher sa main, et lui lance, 'Ne me perds pas.' Il n'avait pas du tout envie de la perdre, il serre sa main pour être sûr de ne pas la lâcher cette fois là. Les deux connaissaient le sénat comme leur poche, alors, il la laisse passer devant, si ça pouvait lui faire plaisir. Le couloir étroit est vide, comme si personne d'autre n'avait pensé à prendre cette sortie. Soudain, il croise le regard de Marianne au même moment où un tableau dit: 'Mauvaise idée. ' Un tableau de femme, Morgane le Fey, leur parlait. Une vraie harpie celle là, on ne pouvait pas se fier à elle, de toute évidence. Basile lui tire la main, mais Marianne ne bouge pas, 'Si j'étais vous, je ne passerais pas par là. ' Si elle était à leur place, elle serait entrain de courir comme une débile, tout comme eux, songe alors Basile. 'Nous n'avons pas le temps de discuter Votre Majesté, je suis désolée. ' Majesté ? Basile lance un regard à Marianne, Morgane le Fey n'était qu'une usurpatrice, une femme vile et cruelle qui avait causé bien des tourments à son frère Arthur. 'Y a-t-il une véritable raison ou essayez-vous de nous tourmenter ? ' Ces gonzesses, parce qu'on avait encore le temps de discuter peut être ?

Basile tire la main de Marianne et lâche 'On a pas le temps de papoter.' Les femmes ça papotait tout le temps, c'était évident. 'Il n'est nullement question de papoter Jeune homme, c'est une mauvaise idée.' La voix de Morgane le Fey est toute aussi arrogante que ce que l'on pouvait attendre d'elle. Basile ne l'appréciait pas, il n'avait aucune confiance en elle, c'était la reine des tourments cette femme. 'Vous pourriez pas éviter d'être aussi... énigmatique et pour la première fois de votre vie essayé de faire preuve de précision ?' Ce n'était pas une façon de parler à une reine, mais il s'en fiche, il n'avait pas le temps pour cela. 'Espèce de jeune péco- ' Elle est interrompue par un homme qui vient faire irruption dans son tableau, le comte du tableau, ' Pardonnez-moi Milday’ s'excuse-t-il auprès de Morgane le Fey, avant de repoter son attention sur les deux sorciers toujours entrain de se tenir la main, ce à quoi le comte sourit, avant d'ajouter, ' Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez les jeunes demoiseaux et demoiselles de nos jours, ne pouviez vous pas sortir par la porte classique ? Les escaliers de l'aile Ouest sont impraticables le feu progresse vite !’ Le comte était plutôt gentil, 'Je-' ' Il suffit jeune homme - je vous dois une fière chandelle, et si vous pourriez éviter de mourir grillé comme un marron en enfers, je vous en serais grè!’ il sourit Basile, et ajoute sarcastiquement, 'Je jurerais presque que je vous manquerais.' ' Balivernes ! Allons donc, revenez sur vos pas jeune gens ! Tous le monde est bientôt sorti et le feuydemon devore tout sur son passage !’ Basile salut le comte mais ignore Morgane le Fey qui n'aimait pas du tout l'idée que l'on puisse faire irruption dans son tableau. Basile sert la main de Marianne, et l'invite à revenir sur leur pas, pressant le pas. On voyait un peu plus de fumé dans les couloirs, puis, il lui lance 'Couvre ton visage avec ton coude.' Il fit de même avec son bras libre, cachant son nez au creux de son coude.




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Elle a le coeur qui bat à mille à l'heure. Le coeur qui va exploser tant elle a peur, au fond. Craintive mais courageuse Marianne. Elle ne tient sans doute le coup que parce qu'il est là, que parce qu'il lui serre la main même dans ce couloir vide. Il aurait pu la lui arracher, comme il l'avait fait devant le tableau. Mais il la garde dans la sienne. Il la serre, tout comme Marianne la serre aussi, bien incapable de s'imaginer détachée de lui. Elle l'avait détesté pourtant. Elle l'avait perdu. Elle avait été en colère, au fond du gouffre, elle avait ployé sous la tristesse, s'en était rendue malade. Puis elle avait rendu les armes. Aux pieds de son lit d'hôpital. Ils s'étaient fait trop de mal pour continuer, c'était ce qu'elle avait saisi des mots de sa soeur. Séraphine lui avait dit de ne pas revenir si elle n'était pas sûre d'en comprendre les conséquences. Alors elle n'avait pas cherché à le revoir depuis, tout simplement parce qu'elle avait enfin ouvert les yeux sur bien des choses. Il ne l'aimait pas. Il aimait Tiphanie et quand même bien même elle soit maintenant fiancée à Paul Lupin ça n'avait pas d'importance parce que Marianne n'en avait plus. Il avait tourné la page, de toute évidence, et il avait été temps pour elle d'en faire de même. C'était ce qu'elle s'acharnait à faire depuis quelques mois maintenant : mettre de la distance, ne plus rien prendre à coeur. Ça marchait autant que s'en était pire. Ça marchait parce qu'elle souffrait moins, parce qu'il avait l'air de s'en ficher de cette distance qu'elle avait mise. Mais c'était pire parce qu'elle le voyait bien que depuis leurs interactions étaient bien moins houleuses. Que l'animosité commune en avait pris un coup. Ils étaient partis sur le mauvais pied. Mais elle ne pouvait pas ignorer ce qu'il s'était passé. Tout comme elle ne pouvait pas ignorer ce qu'il se passait maintenant.  

On a pas le temps de papoter. Elle était au courant, merci mais ils n'allaient pas tout bonnement ignorer les mises en garde de Morgane le fey, si ? Elle n'était peut-être pas la plus sûre des toiles, mais ils ne pouvaient pas foncer tête baissée dans le couloir si, visiblement, il s'agissait d'une mauvaise idée. Marianne reste en retrait lorsque le sorcier se décide enfin à discuter avec le tableau, puis lève les yeux en l'air péniblement quand l'homme du premier tableau fait irruption et accapare toute l'attention de Basile. Que pouvait-il lier les deux à ce point ? Si elle se souvenait du tableau pour lui devoir d'avoir manqué de trahir leur position pendant leur nuit coincés au sénat, elle ne comprenait pas l'amitié qu'ils semblaient partager. C'est à son tour de tirer la main de Basile quand il se permet un Je jurerais presque que je vous manquerais. après lequel elle lâche un Je croyais qu'on avait pas le temps de papoter... qu'il n'aura pas volé. Finalement, le conte les presse de partir et la mention du feudeymon fait frissonner Marianne qui trempée, était déjà frigorifiée. Elle suit Basile sans un mot de plus, silencée par la pression qui se fait de plus en plus palpable maintenant qu'il était certain que le feudeymon était en mouvement. Marianne avait peur, mais ne disait rien. Se contentant de ne lâcher sous aucun prétexte la main de Basile. Sous le brouahah grandissant à mesure qu'ils approchent de l'allée principale, elle entend tout juste le Couvre ton visage avec ton coude. du Montrose. Elle s'exécute sans un mot, sans une question. Mais ça ne l'empêche pas de se mettre progressivement à pleurer tant la fumée lui brûle les yeux. Quand ils arrivèrent dans l'allée principale, c'était à peine s'ils pouvaient voir plus loin qu'à bout de bras. Marianne se mise soudainement à tousser, à la limite d'en cracher ses poumons et lâchant presque la main de Basile sur le moment. Elle s'arrêta même sur le coup, prise de court par la fumée qui s'était fait un plaisir de venir s'infiltrer au fond de sa gorge malgré les conseils du Montrose. Entre deux toux elle tente de happer l'air contre son coude mais ne fait qu'aggraver celle-ci.

Sans surprise, on la bouscule à nouveau mais elle ne parvient pas à voir les personnes qui lui frappent l'épaule et manquent de la faire trébucher. C'est à peine si elle voit Basile à travers la fumée qui envahit plus encore le couloir. Pourtant il est là, elle sent encore sa main dans la sienne qu'elle se met à serrer fort après avoir été sur le point de la lâcher. Pourquoi ce genre de situation leur arrivait-il à eux ? Le sénat n'avait-il pas déjà suffisamment testé leurs limites cette nuit là, le bâtiment avait-il encore faim d'eux ? Marianne se remet en marche vers la sortie, doucement, sans doute trop parce que le duo qu'ils forment avec Basile se fait dépasser par des sorciers qui courent, eux. Mais elle s'en sent incapable, pas quand elle n'arrive pas à respirer autrement qu'en toussant. Finalement, la sortie se dessine à quelques mètres et un courant d'air dégage autant qu'il attise la fumée noire autour d'eux. Marianne et Basile arrivent dehors. Enfin.

Les sorciers se sont regroupés dehors par affinité, tandis que les médicomages s'affairent à soigner les brûlés, les écorchés, foulés, égratignés par cette course contre la montre pour l'air pur. Dehors, elle continue de suivre Basile en descendant les escaliers menant vers la rue avant de lâcher sa main sur la dernière marche. Peu résistante, ça n'est pas une surprise de la voir y tomber à genoux tandis qu'elle tousse encore malgré l'air de l'extérieur plus clément que la fumée à l'intérieur des couloirs. Elle parvient tout de même à souffler un léger Basile, attends. . Le bref soulagement que Marianne avait pu éprouver en voyant l'imposante porte ouverte du sénat laisse place maintenant à la douleur sèche qui lui prend la gorge et la poitrine. Ils avaient réussi à sortir à temps oui, mais sans doute un peu trop tard. La brise de février la frigorifie, trempée jusqu'aux os. Bon sang, qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Qu'avait fait Basile pour mériter un tel départ ? La voyante releva le regard vers ce dernier, d'ailleurs, le coeur qui peine encore à trouver un rythme décent après les efforts qu'il avait du produire pour l'emmener jusqu'ici. Sur ses joues, il y a les traces de ses larmes forcées par la fumée et pourtant elle tente un sourire. Malgré sa respiration sifflante, et ses frissons, et l'air qu'elle a l'impression d'inspirer qu'à moitié, c'est la première chose qu'elle trouve à faire. Lui sourire. Ça va ? qu'elle lui demande d'une voix rêche qui ne lui ressemble absolument pas, provoquant une toux après qu'elle ait parlé. Elle aurait presque rit de soulagement si elle l'avait pu, mais avant qu'elle ne puisse le faire une autre quinte de toux la terrasse et quand elle regarde ses mains ramenées vers ses lèvres par réflexe elle y remarque du... sang ? Non non non qu'elle se met à murmurer tout bas, inquiète. Merde. Elle avait vraiment du irriter ses poumons, ou quelque chose comme ça : elle n'était pas médicomage. Elle était assistante de sénateur. Et Basile... Basile ne l'était définitivement plus. Marianne tousse encore, cette fois si fort qu'elle en a la tête qui tourne. Pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas être simples pour une fois ? Ils le méritaient bien, après tout ce qu'il s'était passé entre ces maudits murs. Elle fronce des sourcils, ferme les yeux pour faire passer le malaise. Quel drôle de dernier souvenir elle allait lui laisser, se surprend-t-elle à penser, parmi toutes les choses qui auraient pu lui traverser l'esprit.



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Un grand ouf de soulagement s'échappe de ses lèvres quand ils arrivent jusqu'à la sortie. Sa sortie du sénat était mémorable - littéralement. Il s'en souviendrait toute sa vie, de toue ce. C'était un adieu presque risible du sénat, comme si sa volonté avait été de le faire de mourir plutôt qu’il démissionne. Mais c'était loupé. Basile était en vie, et jusqu'à quand ça restait une bonne question. Ils avaient réussi à s'en sortir en vie, tous les deux. C'était rassurant dans une sens. Quand ils sont enfin à la lueur du jour, Basile respire enfin - mais il tousse, ses bronches en ayant pris un coup avec toute cette fumée. Il n’avait pas besoin de problème respiratoire en plus des problèmes de cœurs.  C'est alors que Marianne lui lâche un : 'Basile, attends.' Avant de tomber à genoux, toussant elle aussi, plus que lui. Basile avait bien caché son nez dans son coude, essayant de respirer le moins possible de fumé. Elle trouve quand même le moyen de lui demander, 'Ça va ?' Waouh, une voix presque masculine qui s'échappe de ses frêles lèvres. Basile faillit en rire si elle n'avait pas été prise d'une nouvelle quinte de toux qui était plutôt inquiétante après tout, 'Non non non' Basile ne peut s'empêcher d'être inquiet quand il la voit dans cet état. Elle était importante, elle avait été importante et même si elle venait à ne plus faire partie de sa vie, elle serait toujours importante. Marianne avait été le première fille pour qui il avait eu de réels sentiments, et même s'il avait tout fichu par terre, ça compterait toujours. Basile avait besoin de tourner la page Marianne, il le fallait. Partir du sénat, c'était une solution pour commencer une nouvelle vie, tourner une page, avancer. On n'apprend à profiter de la vie que lorsque l'on se rend compte qu'on à qu'une seule vie. Basile l'avait réaliser en manquant de mourir,  il n'avait qu'une vie.

Il se précipite vers elle - et s'agenouille. Il n'arrivait pas à... à lâcher prise. Il ne pouvait pas, il n'arrivait pas à laisser ainsi. 'Respire doucement.' dit-il doucement en gardant sa main dans la sienne. On lui avait appris à respirer ainsi s'il sentait venir une de ces crises qui lui serrait le cœur, ça devait fonctionner ainsi non ? 'Respire...' Murmure-t-il.  Il n'avait pas envie de la perdre maintenant, pas pour un problème de respiration. Pas pour une connerie de la sorte. Il aimerait pouvoir faire plus, il la l’irrépressible envie de la prendre dans ses bras. Il veut le faire  - mais il ne peut pas. Il est paralysé. 'Tu devrais aller à l'Hôtel Dieu, tu...'  Il est interrompu par un sénateur aussi trempé qu'eux, un cousin à lui qui s'en vient quérir des nouvelles de Marianne. 'Loué soit la Grande Mélusine ! Vous êtes en vie !' Le Chastel roux donne une tape amicale à Basile pour le saluer, et s'assurer qu'il va bien. 'Elle a besoin de soin, elle a respirer de a fumée.' dit-il à l'attention de son cousin, pour s'assurer que Marianne était entre de bonnes mains. Casimir saurait très bien s'occuper de son assistante, 'Evidemment, je vous conduis à l'Hôtel Dieu Mademoiselle Marianne, sur le champ.' Il avait parfois l'air si charmant le Chastel, Basile savait qu'il ne fallait pas se fier à ses bonnes manières et à ce sourire. Les deux hommes aident Marianne à se relever du sol où elle était à genoux. Il se tient à distance d'elle essayant de ne pas trop s'y coller, ayant trop peur de retomber dans de vieux travers.  'Je... Tu es entre de bonnes mains.' Lâche-t-il en laissant tout le poids de Marianne au bon soin de Casimir. 'Je dois trouver mon père.' Un faux prétexte pour prendre la clef des champs, et s'éloigner de ses vieux démons. Histoire de prendre ce nouveau départ tant mérité. 'Basi...' Il n'entend pas son cousin lui parler qu'il tourne déjà les talons.



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