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The dead leaves. - Camyre

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✧ Parchemin envoyé Sam 30 Mar - 3:48 ✧





The dead leaves.

To the outside
The dead leaves, they are alive
For they don't have trees to hang their hearts


#camyre #hersac  #specialguestgustave



Tu te tenais devant le miroir, fixant sans le voir ton reflet. Bouche entre ouverte tu n'osais franchir le pas. Mais tu n'avais pas le choix.

Tu étais obligé de te rendre dans des lieux que tu avais passés toute ta vie à éviter, car tu avais fait une erreur. Celle d'aller au Bal de Noël. C'était idiot et pourtant ce n'était que la pure vérité, tu t'étais infligé beaucoup trop d'émotion, et la panique n'avait fait qu'être trop présente dans ton coeur. Tu n'avais pas l'habitude, des gens, encore moins des grands événements. Cela faisait des années qu'on voyait en toi une recluse, la vieille fille Fronsac. Ta beauté n'avait pourtant pas fané, mais les traits de ta jeunesse avaient disparu depuis longtemps, et tu n'avais jamais été mariée ou fiancée. Ce qui avait su attirer les moqueries ou la curiosité des moins bien-pensants. C'était comme ça que tu avais commencé, à leur donner raison, éviter le monde qui te faisait tant peur pour ne devenir qu'un mirage. Alors aller au bal n'avait été qu'une décision que tu avais regrettée, probablement trop te demander pour affronter à nouveau le monde. Nerveusement, tu vins frotter le tissu verdâtre de ta robe. Te donnant cette étrange allure, celle d'appartenir à une autre époque. Le vert avait perdu de son éclat, mais se posait parfaitement sur ta peau ivoire, on aurait pu croire que tu étais une poupée dont les années avaient fait faner les couleurs.

Tu te tenais devant le miroir et tu attendais.

Tu ne savais pas à quoi t'attendre. Serrant dans tes bras, un carnet qui n'était pas à toi. Carnet volé. Carnet trouvé. Tu l'avais saisi le soir du bal, sans t'en rendre compte, il se tenait dans la cuisine à tes côtés lorsque le jeune sorcier qui t'avait trouvé en panique dans la cuisine s'était écroulé. La peur et la surprise. Tu avais fait poser les mains sur la table, sur le livre, et tu l'avais saisi sans le réaliser. Et tu étais partie avec sans le voir. Du bout des doigts, tu caresses le cuir usé qui protégeait l'oeuvre. On t'avait donné un nom lorsque tu t'étais renseigné, pour trouver le propriétaire. On t'avait donné un nom et un lieu. Et puis la panique t'avait à nouveau saisi, lorsque tu réalisas ou tu devrais aller pour le lui rendre.

Tu étais comme pétrifié devant ce miroir.

Tu n'avais pu te résoudre à le lire, n'avait ouvert que la première page pour ne voir rien d'écrit. Ce n'était pas à toi, tu avais juste senti que c'était important. Mais devait ce miroir, tu te sentais, tremblante, et incapable de faire face à ce que tu trouverais derrière. Tu étais bien resté plus d'une heure devant, en espérant que l'heure t'aiderait à éviter, gens et pâtisserie. Il était étrange, de savoir qu'une personne pouvait avoir peur d'un gâteau. Mais c'était ton cas. Les souvenirs d'une sucrerie à jamais gâchés par une tragédie. Tes deux dalmatiens étaient assis à côté de toi, attendant que tu te décides à bouger.

Mais tu ne pouvais pas éternellement fuir le monde. Alors en fermant les yeux, tu passas au travers du miroir, et atterrie dans le célèbre lieu, que tu n'avais pourtant jamais souhaité voir. Suivit de tes deux chiens.

Ton souffle s'entrecoupa de quelques sursauts. Gardant les yeux clos quelques instants, jusqu'à ce que tu t'apaises. Il était étrange de constater que la première chose que tu pouvais ressentir, c'était ses odeurs d'épices, qui étaient éloignées de ce que tu aurais pu imaginer. Ta mémoire t'avait fait oublier, les effluves de cannelle et de vanille peut-être. Tu ouvris les yeux, et fis un pas en avant. Le lieu semblait dessert, il n'y avait qu'un jeune sorcier derrière le comptoir que n'avait pas encore remarqué ta présence. Ils étaient en train de fermer les lieux.
"Bonsoir" Articulas-tu timidement, en faisant un pas vers l'homme qui se retourna légèrement surpris. "Oh bonsoir Madame..""Mademoiselle." Le coupas-tu comme un automatisme de langage de ta part. Il leva la main comme une excuse baissant légèrement la tête. L'erreur n'était en rien, inhabituelle, et tu avais pris cette habitude de corriger les gens. Tu n'étais pas une dame. Tu ne le serais jamais. Tu avais accepté ton destin. "Que puis-je faire pour vous ?" reprit-il. Tu baissas tes yeux vers le livre où tu ne semblais pas résolu à lâcher. Le détachant légèrement de toi pour le montrer au jeune homme. "Je cherche Camille Hermé, je crois que ça lui appartient. " Il esquissa un sourire poli, et se dirigea vers la porte derrière lui.

"CAMILLE, Il Y A UNE DEMOISELLE POUR TOI." Dit-t-il un peu fort. Te faisant sursauter. Pongo était assis sur ta gauche et Perdita, elle s'était tout simplement allongé à ses côtés. Et très vite il disparut, entrant finalement dans cette pièce qui se tenait en face de toi. Te laissant seule dans un lieu inconnu qui ne t'inspirait pas beaucoup confiance. Étrange pourtant, prenant le temps de détailler le lieu, tu trouvais qu'il y avait une certaines élégance. Manquant de plante à ton gout. Tu fixais le plafond lorsque les bruits de pas vinrent raisonner dans la salle. Mais la peur que tu avais n'avait pas de sens, elle était irrationnelle. "La peur est une fantasmagorie du démon" Laissas-tu échapper assez fort pour que tes mots se laissent cogner sur le plafond. Tu disais toujours cela, pour te rassurer citant du Georges Bernanos, dont tu étais probablement la seule à lire les ouvrages.  
Tu portas enfin ton regard sur les deux sorciers qui semblaient t'avoir surprise dans un moment de réflexion. Ne pouvait retenir une certaines surprise lorsque tu vis l' homme qui accompagnait ton premier interlocuteur. Un homme, et non pas une femme comme tu aurais pu l'imaginer lorsque tu avais entendu le prénom : Camille. Surprise qui te laissait échapper un simple hoquet de surprise. "oh" dans un souffle. Le jeune sorcier se mit à rire. Tu ignorais s'il se moquait de toi, ou s'il avait compris que tu pensais venir à la rencontre d'une femme.
"j...je...j'ai trouvé ceci..." Tu fixais le sorcier qui te faisait face. La sensation dont tes joues allaient prendre feu. Tandis que ton coeur vint simplement battre violemment dans ta poitrine. Manquait un battement ou deux aux passages te laissant une étrange sensation envahir ton corps. De la surprise mélangé à un brin de panique. peut-être. Tout ce que tu voulais, c'était simplement réparer une erreur, ton erreur, la faire disparaitre. Rendre cet objet qui t'avait semblé presque précieux à son propriétaire. C'était ce que tu voulais penser pour te rassurer. Honteuse d'avoir commis un impaire, si tu ne faisais pas ce qui était à ton sens juste. Le rendre donc à cet homme. C'était étrange, ce qui flottait dans l'air, dans ton esprit, si bien que tu en oublias de te présenter. Comme l'auraient voulu les convenances qu'on t'avait pourtant apprises dès l'enfance. "au bal... Dans l'agitation... je me suis pas rendu compte..." Tu fixais le visage de l'homme, voir s'il était heureux de retrouver son livre, ou s'il allait s'énerver que tu l'aies pris. Même par mégarde. ".... j... désolé." Ayant du mal à former les mots, tu bafouillais comme une enfant face à un inconnu. Tu esquissas un sourire maladroit, qui trahissait toute la gène que tu pouvais ressentir de la situation. , faisant un pas vers lui. La main toujours tendue avec ce livre qui semblait peser une tonne.

 

Spoiler:

Palmyre Fronsac

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Palmyre Fronsac
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✧ Parchemin envoyé Dim 14 Avr - 20:51 ✧





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En quoi un carnet pouvait-il être aussi important ? Il l'était réellement pour Camille, il n'y avait rien d’intime à l'intérieur de celui pour le commun des mortels, mais pour lui c'était ses créations, quelques  croquis, quelques idées, quelques recettes, quelques notes, tout ce qui lui servait à créer jour après jour. Bien sûr, son talent ne reposait pas sur ce carnet, mais il avait besoin de ce vieux carnet qui l'accompagnait depuis des années, un carnet magique dont des pages s'ajoutaient au fur et à mesure qu'il écrivait un peu plus. Il lui avait été offert par sa famille à l'occasion de son mariage il y avait maintenant tant d'année que cela. Ça avait été la promesse d'une vie, la naissance d'un talent, un véritable recueil de pensées, d'idées, et de créativité. Et voilà que ce carnet avait pris la clef des champs. A vrai dire, Camille se blâmait de l'avoir laissé traîné et sans doute de l'avoir perdu lors du bal. Alors que la soirée se préparait, il se revoyait entrain de griffonner quelques notes dans un coin d'une page déjà bien remplie pour préciser quelques points sur une recette qu'il était entrain d'élaborer.  Et dans la hâte il l'avait laissé, et quand il était revenu après tout ce tapage pour ce gamin que sa filleule semblait tant apprécier avait manquer de mourir. Il remercia Merlin qu'il ne se soit pas étouffer avec l'une de ses douceurs. Au moins, on n'avait pas à lui reprocher le malaise d'un des enfants chéris du Sénat Magique Français. Sa soirée avait été riche en rencontre, parfois très étrange. Il récoltait les fruits de ce travail, de cette soirée. Si on connaissait le nom de Hermé pour son travail, c'était un peu plus grâce à cette chance qu'il avait eu. Depuis, il n'avait cessé de travailler, c'était après tout la seule chose qu'il avait à faire dans cette vie, quand il n'était pas un messager des ombres, travaillé par de vieux démons.

Il travaille, d'arrache-pied, parce que c'est la seule façon de travailler qu'il connaisse. Toujours en faisant à fond ce qui devait être fait, ça ne pouvait en être autrement. Il passait le plus clair de son temps dans le laboratoire, l'autre nom que l'on donnait aux ateliers de préparation de la pâtisserie, il n'aimait pas qu'on parle vulgairement de cuisine, c'était plus que cela. Il voulait élevé son travail au niveau d'art. Toujours vêtu de sa chemise de patissier noire, elle était fermée comme il se devait qu'elle soit, impeccable comme toujours. Il avait cette rigueur pour lui, pour son travail. Il aimait que tout soit ordonné, cohérent. Penché devant l'une de ses créations, il est silencieux depuis de longues minutes, à le scruter sous toutes les coutures. Le visuel devait être aussi parfait que le goût, le secret de la réussite était là. Il entend bien la cloche tinter, mais il y avait quelqu'un chargé d'accueillir les clients, bien que l'heure semble presque tardive pour déguster l'un de ses mets. Il n'écoute pas, il n'entend seulement. Soudain, la délicate voix de Gustave le tire de ses pensées, 'CAMILLE, Il Y A UNE DEMOISELLE POUR TOI.' Une demoiselle ? Camille se relève, lui qui s'était penché sur sa création. Une demoiselle, il n’avait rendez vous avec aucune demoiselle, depuis des années. La seule demoiselle qu'il côtoyait avec plaisir était Marianne, sa filleule, mais Gustave ne l'aurait présenter ainsi, il aurait simplement dire que Mademoiselle Duchannes était arrivée.  Gustave entre dans la même pièce que lui, et Camille l'interroge du regard, et n'a que pour réponse un signe de la main pour qu'il aille voir de lui même. Le pâtissier essuie alors ses mains sur le torchon pour enlever le surplus de farine qui collait encore à ses doigts. Il réajuste machinalement sa veste de pâtissier, s'estimant toujours devoir être présentable pour ses clients. Puis, il quitte le laboratoire pour pousser la porte battante qui donnait sur le magasin. Ses pas résonnent quand ils claquent sur le sol, mais pas autant que la phrase de la demoiselle dont venait de lui parler Gustave, 'La peur est une fantasmagorie du démon' La phrase était incomplète, 'On a peur, on s'imagine avoir peur. La peur est une fantasmagorie du démon.' Il s'agissait là d'une phrase qu'il avait entendu plus d'une fois, comme sortie d'outretombe. Pas de la bouche de cette demoiselle, mais d'une dame qui l'avait quitté il y avait fort longtemps, emporté par le destin.

Il y a maintenan Gustave à ses côtés, si Camille a marqué un temps d'arrêt quand il l'entend citer Georges Bernanos, elle semble également marquer un temps d'arrêt quand elle lève les yeux vers les deux accolytes, le patron et l'employé, le maitre et l'apprent, tout du moins celui à qui il tentait d'apprendre quelque chose. La sorcière laisse échapper un, 'oh' de surprise. De quoi était-elle surprise ? Camille ne le saurait sans doute jamais, mais cette demoiselle aux chiens venait de se rendre compte que Camille n'était pas une femme, mais bel et bien un homme. Il ne l'aurait pas su si Gustave ne s'était pas mis à rire à côté de lui. Camille se contenta de tourner la tête vers lui pour lui jeter un regard assez froid. Camille était quelqu'un de gentil, d'ordonner, mais aussi des très professionnel. Gentillesse incarnée, il pouvait aussi être dur. Le rire de Gustave s'étouffe dans sa gorge, et il reporte son attention sur la demoiselle, quand elle ajoute, 'j...je...j'ai trouvé ceci...' Loué soit Merlin, elle avait le carnet. Camille reconnaitre sa couverture usée entre mille. Il l'avait eu tellement de fois entre les mains qu'il s'agissait là d'un de ses biens les plus précieux. Ca n'avait aucune valeur pécunière, juste une furieuse valeur sentimentale. Elle semblait honteuse, mais elle n'avait pas à l'être, elle venait de sauver des années de travail, et de lui retrouver le symbole physique de son inspiration. Quand il avait ce carnet, c'était un peu comme si sa défunte femme était encore avec lui pour le uguider au travers de ses créations.'au bal... Dans l'agitation... je me suis pas rendu compte...' 'Loué soit Merlin...' Lâche-t-il presque dans un murmure. '.... j... désolé.' Elle semblait si mal à l'aise, tellement... peu sûre d'elle. Quand elle fait un pas vers lui, lui tendant le livre à bout de bras, on aurait dit qu'elle était au bagne. Alors qu'elle n'avait aucune honte à avoir, elle n'avait en aucun cas besoin d'être désolée. Certainement pas.

'Allons Mademoiselle, je vous assure que vous n'avez en rien à vous excuser de quoi que ce soit !' On pouvait lire de la joie sur son visage. Ce carnet représentait beaucoup de chose, dont des années de travail. Ell l'vaait peut être feuilleté, à vrai dire, ça lui était complètement égal d'ailleurs. 'Et dire que je pensais qu'il était partie dans l'une des poubelles lors de ce bal, merci à vous Mademoiselle!' S'il avait perdu son chat et qu'on le lui avait ramené, il n'aurait sans doute pas été aussi reconnaissant. Son chat n'avait aucune chance de disparaître, il trônait dans son appartement immaculé, vieux et solitaire sur le fauteuil voltaire vers de son maître. On aurait dit un enfant au matin de Noël avec ce sourire sur les lèvres. Il l'attrape alors de ses mains, comme souhaitant la libéré de ce qui semblait être un poids pour elle. Machinalement, il le feuillette pour s'assurer qu'il s'agissait du sien, mais à la couverture il n'en avait aucun doute. Et puis, si elle était arrivé jusqu'ici c'était qu'elle avait trouvé son nom écrit à l'intérieur, 'Ca représente des années de travail, je ne saurais comment vous remercier d'avantage...' Il allait ajouter un autre mademoiselle, mais, il ignorait son nom.  Il garde le livre dans une main, et tend l'autre en se présentant alors, 'Camille Hermé, maître pâtissier de Versailles, qui dois-je remercié pour avoir sauver mon inspiration ? Je me vois mal vous appeler la demoiselle qui cite admirablement Georges Bernanos.' Il le disait avec douceur, un doux sourire sur ses lèvres. Camille avait une part d'ombre qu'il cachait avec acharnement, une part qu'il n'acceptait pas bien. Mais dans ces instants, il n'était que lui même, un humble pâtissier qui souhaitait remercier cette dame - demoiselle - comme il se le devait.


Camille parle en  cam

Camille Hermé

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"Allons Mademoiselle, je vous assure que vous n'avez en rien à vous excuser de quoi que ce soit !" Pongo pose sa patte sur ta jambe, comme s'il cherchait à te rassurer. Les animaux étaient capables de sentir des choses qui n'étaient pas perceptibles aux regards des sorciers. Les émotions. Les craintes. Les peurs. Et tes chiens n'avaient de cesse que trop bien te connaitre. Toi qui ne vivais que dans une ménagerie et ne fréquentais que rarement tes paires. Tu ne faisais que sentir le poids du livre faire baisser ton bras qui n'était que trop faible, à ton image. "Et dire que je pensais qu'il était partie dans l'une des poubelles lors de ce bal, merci à vous Mademoiselle!" L'animal te contourna lorsque l'homme reprit son livre, son bien, qui t'avait tant tourmenté. Pour aller coller son museau contre Perdita, toujours allongé à tes côtés. L'animal laissa échapper un faible grognement. Comme pour demander à l'autre de ne pas la déranger. Et Pongo, se contenta de s'allonger au côté de Perdita. Ce bruit te fit sursauter.  Si bien que tu n'entends que la moitié de sa phrase."je ne saurais comment vous remercier d'avantage..." n...non vous n'avez pas besoin de...." Un murmure gêné que tu n'arrivas pas à terminer. L'homme semblait bien trop enjoué, pour que cela ne te déstabilise pas. Ton regard se fixe sur cette main qu'il te tend. T'arrachant un souffle court d'entre tes lèvres. "Camille Hermé, maître pâtissier de Versailles, qui dois-je remercié pour avoir sauver mon inspiration ? Je me vois mal vous appeler la demoiselle qui cite admirablement Georges Bernanos."
Il hésite, ton regard. remonte quelques instants pour croiser celui de l'homme, puis descend à nouveau vers cette main qu'il te tend. Ça fait manquer un bond à ton coeur, qui lui-même semble beaucoup trop rapide dans ta poitrine. Le stress, d'une nouveauté dont tu n'avais pas l'habitude. Parler à une personne que tu ne connaissais pas en dehors des murs de ta maison était une chose à laquelle tu n'étais pas habitué.
Et c'est hésitante, quelque peu tremblant, qu'elle vint se glisser dans celle de l'homme. Secouant légèrement, dans un geste qu'elle connaissait mais qu'elle ne pratiquait que peu. " Palmyre Fronsac. Simple Botaniste" Tu n'avais pas de titre. Tu n'en avais pas honte pour autant, de n'être personne. C'était ce que tu étais après tout, tu n'avais d'importance que pour les personnes qui venaient t'acheter des plantes, et non pas pour ton nom, ou pour qui tu étais. Mais simplement pour la qualité que tu pouvais leur fournir et la rareté de tes plantes. Tu n'avais pas lâcher sa main pour autant. C'était étrange, tu avais simplement croisé son regard, et quelque chose t'interpellait. Peut-être qu'il te rappelait le regard de ton frère et que cela te troublait d'une certaine manière. Peut-être.
Le jeune homme sorti de la pièce qui était en face de toi, et lança un regard sur vous deux. Esquissant un faible sourire, avant de reprendre la parole. "Camille, j'ai fini, j'y vais. Mademoiselle, ravis de vous avoir rencontré." Tu voulais le gratifier d'un geste de la main, aimable que tu étais. Mais tu réalisas que ta main était toujours dans celle du dénommé Camille. Ce qui t'arracha un nouveau souffle de surprise.  " Oh excusez moi... j." je ne suis pas douée avec les sorciers. Non. Tu n'avais fini par connaitre que les plantes et les bêtes, pas les sorciers, encore moins les hommes. Doucement, tu libérais sa main de la tienne. Et vint ranger tes mains derrière ton dos. Comme une enfant qui avait l'impression d'avoir fait une bêtise.

" Je ne veux pas vous incommodez d'avantage. Je me sens déjà assez honteuse de mon erreur lors de la soirée. Savoir que votre bien vous est retournée, et en soit une grande satisfaction pour moi. " Baissant la tête, tu baissas la tête vers le sol, mordant ta lèvre inférieure, tu sentais tes joues qui étaient en feu. Toujours gênée. Elle s'exprimait bien pourtant, comme si dans un souffle, elle avait trouvé un peu de courage, et l'avait utilisé pour simplement dire ces mots.

 



Palmyre Fronsac

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✧ Parchemin envoyé Mar 21 Mai - 20:21 ✧





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Camille était tellement content de retrouver ce carnet, ça lui avait manquer, cette délicate couverture en cuir, et ça faisait un bien fou. Il n'avait jamais eu besoin de ce carnet pour avoir des bonnes idées, pour avancer dans sa vie professionnelle, mais, il croyait qu'il en avait besoin. C'était comme un compagnon depuis tout ce temps, et le voilà qui maintenant s'en voulait d'avoir passer un savon à tous les serveurs de la soirée de Noël les accusant d'avoir jeté à la poubelle ce dernier. Camille était le genre de personne à se confondre en excuse quand il se trompait, mais cette fois-ci il ne pourrait rien faire pour réparer ses torts parce qu'il ne s'agissait pas de ses employés, mais bel et bien de personne dont il ne connaissait rien, pas même le nom.  Il était comme pied et mpoings liés avec ses bonnes manières. Ca n'avait pas toujours été ainsi, ou presque. Camille avait une part d'ombre qu'il tenait à bonne distance des gens qu'il cotoyait depuis longtemps. Il tenait à protèger sa vie de ses démons, de ses rancoeurs et de ses tergiversations. Alors, quand elle lui dit qu'il n'avait pas besoin de la remercié d'avantage; 'n...non vous n'avez pas besoin de...' Oh que si. Ce carnet représentait tellement à ses yeux, tellement. Mais il n'insistait pas de suite sur ce point, tant la jeune femme semblait gênée, puisque tout ce qu'elle dit semblait être un murmure. Il existait donc des jeunes femmes timides et réservée dans ce monde.

Visiblement, il en fallait peu pour brusquer cette demoiselle, cette attitude était plutôt touchante selon Camille, pour d'autres sorciers, elle aurait été parfaitement insignifiante voir rébarbative, mais pas pour lui. Camille n'appréciait que modérément l'extravagance et les éffusions de voix. Camille ne se serait pas offusqué si par pudeur ou par timidité elle avait refusé de serrer cette main qui se présentait à elle. Mais il fut ravi qu'elle le fasse, qu'elle glisse sa main dans la sienne pour cette poignée de main qui signait une rencontre. Il n'est pas brusque dans son étreinte, à son image, doux, et délicat. Il sourit, quand finalement la demoiselle se présente,  'Palmyre Fronsac. Simple Botaniste.' Il esquisse un sourire, le nom de Fronsac ne lui était pas totalement inconnu, il n'en avait jamais rencontré, mais sa filleule avait eut sa cousine - presque sa sœur - qui avait failli en épouser un qui s'en était mort à la guerre, laissant la cousine de Marianne avec un enfant sur les bras, un enfant que sa filleule connaissait et aimait. Mais rien de plus sur cette famille - Camille n'écoutait aucune rumeur, il n'aimait pas les qu'en dira-t-on et les on dit. 'Enchanté Mademoiselle.' dit-il des plus poliment, un sourire sur les lèvres.  Il était si rare de le voir défait de son sourire poli. Tellement rare. Il arrivait qu'il soit énervé, mais il arrivait toujours à maintenir son sourir de circonstance. Mais ce sourire là, pour cette demoiselle était sincère et vrai. Il est tiré de ses pensées quand Gustave dit alors,  'Camille, j'ai fini, j'y vais. Mademoiselle, ravis de vous avoir rencontré.' Il réalise Camille qu'elle a toujours sa main dans la sienne quand elle le réalise elle même. Il était gêné, et visiblement... Elle aussi, puisqu'elle bafouille presque, 'Oh excusez moi... j.' Elle ne cessait donc jamais de s’excuser ? S'en était presque adorable. Il la voit retirer sa main de la sienne, visiblement très gênée. 'Je ne veux pas vous incommodez d'avantage. Je me sens déjà assez honteuse de mon erreur lors de la soirée. Savoir que votre bien vous est retournée, et en soit une grande satisfaction pour moi.' Sa façon de baisser la tête, de s'excuser, à croire qu'elle n'avait jamais eu le droit d'exister.

Il ne sait pas quoi faire de sa main, et bien qu'il tienne son livre dans l'autre, il le ramène contre lui pour le saisir comme s'il s'agissait d'un bien précieux. Camille n'avait rien du beau parleur, contrairement à deux de ses plus proches amis qui avaient un don pour courtiser ou même simplement parler aux demoiselles.  Il dit simplement, 'Allons Mademoiselle Fronsac, je vous assure qu'il n'y a rien de mal dans ce que vous avez fait, ne vous incombez aucun tort.' Camille était poli, il parlait bien, il ne se lâchait jamais vraiment, il tenait toujours à garder sa bienséance car ce monde ne faisait aucun cadeau aux sang mêlés comme vous. 'Votre erreur n'en est pas une, sans vous mon carnet serait passer dans le vide ordure soyez en certaine, vous êtes ma sauveuse dans un sens.' Il s'agit d'un compliment, d'un véritable compliment. Camille refusait de la laisser se dévaloriser de la sorte. Elle se dévalorisait sans cesse, même quand elle se disait 'simple botaniste' - il n'était pas du tout d'accord avec cela, pas du tout.  'Et permettez moi de dire qu'il n'y a rien de simple dans l'art qu'est la botanique.' Commence-t-il, 'Il faut faire preuve d'érudition, et d'une patience certaine ppur voir votre oeuvre prendre vie au gré du temps.' Il l'admirait lui n'avait pas cette patience. Non, son travail était éphémère, et plutôt rapide. Il fallait des semaines, parfois des mois pour élaborer une recette mais, l'élaboration d'un gateau en lui même était assez rapide en comparaison d'une plante qu'il faut porter de la graine à la fleur par exemple. Lui il aimait  bien les fleurs, de loin parce qu'il n'avait aucune idée de comment s'en occuper. En fait, il n'avait pas le temps, son chez lui était dépourvu de verdure à défaut de savoir faire comment. 'Alors ne soyez honteuse Mademoiselle, et accepter ma gratitude et si je peux faire quoi que ce soit pour vous prouver ma reconnaissance... Une part de gateau ? Une farandole de chou à la crème ?' Loin de se douter que là était son pire cauchemar.


Camille parle en  cam

Camille Hermé

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