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"You can tell by the noise that the boys are back again." #BROLAND

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✧ Parchemin envoyé Lun 17 Juin - 23:33 ✧





"You can tell by the
noise that the boys
are back again."

#broland #bromance

Il faut savoir se changer les idées, se vider la tête. C'était un peu ce que faisait Basile à chaque fois qu'il montait sur un balais. Plus rien d'autre ne lui passait par la tête, que les échanges, les passes, les points et les stratégies à adopter. En quelques mois, il avait su retrouver le niveau qui était le sien quand il sortait tout juste de Beauxbâton, et regrettait de ne pas avoir su suivre cette voie plus tôt  mais il se souvient encore de l'influence de son père sur la question. Il avait mûrit, Basile  - ou du moins il se plaisait à le croire, lui qui gagnait enfin de l'argent par ses propres moyens sans devoir son job au bon vouloir de son père. Il était arrivé là grâce à lui même et quelques connaissances, mais on le faisait travaille pour lui, et pas pour faire plaisir à qui que ce soit. Arriver à ce niveau n'était pas sans sacrifice à vrai dire - il y passait des heures par jour à s’entraîner, il ne lâchait rien, jamais. C'était un travail, en plus d'être un loisir, le tout en un. Ca mettait son corps à l'épreuve, mais surtout son coeur. Pas certain que Basile puisse tenir la cadene s'il n'avait pas ses potions u'on lui avait prescrite 'au cas où' mais c'était plus devenu une routine qu'autre chose, un véritable rituel sans lequel il avait l'impression qu'il ne tiendrait pas.

Cette fois là, c'est la fin de l'entrainement, de la journée. Basile a été quelque peu tête en l'air pendant cet entrainement, assez pour que l’entraîneur le remarque, mais pas assez pour que cela soit réellement gênant pour son jeu. Il avait de quoi avoir l'esprit occupé Basile, vraiment.  C'était Marianne qui occupait ses pensées, et plus précisément l'annonce qui leur avait été faite. Basile et elle avaient défié l'autorité parentale pour s'enfuir d'un dîner, ce à quoi Basile avait dû faire face en rentrant le lendemain, son père n'avait nullement apprécié. Basile l'avait senti passé, ça avait plus relevé du coup de poing que de la gifle, mais, ça s'accordait parfaitement avec son œil au beurre de noir. Une sacré histoire, avait-il simplement dit à ses coéquipiers. Histoire de frimer un peu, mais pas question s'en rajouter. Il n'avait pas franchement envie d'en parler - il réalisait après coût qu'il avait été vendu comme du bétail pour une dote. Bien qu'il apprécie Marianne - et bien plus encore qu'il ne pouvait l'imaginer - ça restait un échange d'héritier.

Quand il sort de la douche, les vestiaires se sont vidés. Basile profitait bien souvent de l'eau chaude des vestiaires pour ne pas prendre sa douche à la maison, pour passer le moins de temps possible là bas. Il avait toujours nourri l'espoir de voler de ses propres ailes, et d'acquérir son logement, mais la situation des Montrose était plus que catastrophique et il n'était pas prêt à livrer Séraphine, Coraline et Léon à ses parents seuls face à eux. Il retardait le retour à la maison, après chaque entrainement, après chaque sortie. Il n'avait pas envie de se retrouver face aux siens - il allait devoir expliquer à ses sœurs, à son frère - il n'avait pas envie d'avoir cette discussion, il n'était pas prêt. Pas prêt pour parler avec les siens, mais avec un ami, sans doute. D'ailleurs, l'ami, c'était le dernier dans le vestiaire à ses côtés. 'Pourquoi on est toujours à la bourre tous les deux ?' Se moque alors Basile en constatant que comme toujours, ils étaient les deux derniers, peut être un peu trop soucieux de leur apparence. 'Pourtant toi et moi n'avons que besoin de peu de chsoe pour atteindre notre perfection...' Il laisse échapper un rire, Basile avait cruellement besoin de rire.


[i]Basile parle en basile


Basile Montrose

✧dans les rues de Paname✧
Basile Montrose
Missives royales : 65
Date d'arrivée : 15/11/2018

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✧ Parchemin envoyé Mar 18 Juin - 23:05 ✧





"You can tell by the
noise that the boys
are back again."

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L'entrainement, c'était son quotidien depuis si longtemps qu'il avait du mal à se souvenir d'une vie dans laquelle il n'avait pas passé plusieurs heures par jour sur un balais. Le quidditch, c'était littéralement ce qui l'avait fait tenir debout au décès de sa mère, à la disparition de sa soeur, puis à l'accident fatal d'Ophélia. Le quidditch, c'était cet allié de toujours, ce pilier constant. C'était rassurant. C'était son échappatoire. Son premier amour et son premier ami. Alors quand aujourd'hui, il avait vu Basile dans la lune il avait vite compris que quelque chose devait clocher chez son frère. Parce qu'il s'était reconnu dans ses moments d'inattention et dans ceux plein de frustration. Dans ses virages trop serrés à la limite du dangereux, puis dans ses maladresses qui le trahissaient. Personne n'avait rien dit mis à part l'entraîneur sur le terrain, mais le silence des autres membres du Paris Saint Gargouilles ne voulait pas dire qu'ils n'avaient rien vu. Ces gars là, ils étaient liés par quelque chose d'unique. Par une même passion, une même drogue. Ils se voyaient tous les uns dans les autres. Tout le monde s'était donc douté que Roland resterait dans les vestiaires le temps que Basile sorte de sa douche interminable. On n'avait pas essayé de l'en dissuader, de l'inviter au verre qui se profilait parce qu'on savait. Pas besoin de s'en parler, ça se sentait. Dans un regard, un hochement de tête, Roland s'était assis sur l'un des bancs du vestiaire tandis que les autres joueurs rassemblaient leurs affaires et déguerpissaient. Ne restait plus que Basile. Et lui. Pour une conversation, si son ami le souhaitait, qui semblait nécessaire.

Roland ne le forcerait pas, cependant. C'était pas son genre les longs sermons de toute façon, ni les confessions : s'il était doué pour écouter celles des autres, les siennes (celles sincères) elles étaient trop rares. C'était le genre de type aux bons conseils mais qui n'en demandait pas, parce qu'il n'en avait pas besoin. Tout allait parfaitement bien dans sa vie. Tout était comme il le souhaitait. Un long fleuve de plaisirs. Alors il fait mine de lire le journal sorcier -un article sur lui-même, par tout hasard-, les cheveux encore mouillés et en bataille, la chemise à moitié dans le pantalon et les jambes tendues, posées au bout sur sa valise. Et il attend, Roland. Que Basile daigne sortir de sa douche de duchesse.

C'est finalement le cas, et il plie rapidement le journal dans ses mains, un sourire jusqu'aux oreilles quand il entend son frère. Pourquoi on est toujours à la bourre tous les deux ? Il était prêt lui. Bon, pas depuis très longtemps. Il n'avait eu le temps que de lire deux trois phrases après tout. Et Basile dans la lune ou pas, il aurait certainement terminé dernier avec lui. Vieille habitude. Défaut partagé. Pourtant toi et moi n'avons que besoin de peu de chose pour atteindre notre perfection... Roland accompagne Basile dans son rire, de toute façon bon public, il n'était pas difficile de le faire rire. D'ailleurs il vient renchérir en lui lançant le journal plié qu'il tenait dans la main. Parle pour toi la Duchesse, on est mercredi t'as passé trois jours sous la douche ! vient-il plaisanter en se levant, fier comme un coq de sa blague. Il s'étire de tout son long une fois debout, non sans une grimace et fait craquer quelques vieux os en chemin. Des années de quidditch ne se faisaient pas sans quelques blessures et effets secondaires irréversibles. J'me suis marié et j'ai eu quatre gosses le temps que tu finisses. dit-il en baillant. Ça aurait pu être pour l'effet comique d'être un père de famille débordé, mais cette fois-ci, c'était naturel. Il rigole encore un peu avant de regarder sa montre. T'as le temps pour un petit verre avant de te rendre dans ton purgatoire ? Roland n'avait plus vraiment de limite avec Basile. Ils se connaissaient depuis trop longtemps maintenant, alors plaisanter sur le fait que son frère fuit sa famille ? Aucun problème pour le De Morlay. Ils n'étaient plus à ça près. Il lui offrait même quelques heures de répits supplémentaires. Un verre, entre amis. Pas avec le reste de l'équipe. Ça ne se refusait pas.





Basile parle en basile
Roland parle en cc3333

Roland de Morlay

✧✧
Roland de Morlay
Missives royales : 2
Date d'arrivée : 27/01/2019

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