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Welcome to Paris… Virginie – 51 habitants… + 2 - TouSera

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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 0:59 ✧


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Pardon? Deux? Two? Je lui montrais deux avec mes doigts les faisant bouger sous son nez. Je me tournais vers Toulouse qui restait beaucoup trop calme a mon gout. Il a dit deux n’est ce pas?  Je sais bien qu’il m’avait dit et répété un, il me l’avais lui même montré avec son gros pouce mais j’espérais encore. Mon anglais n’était pas au meilleur de sa forme après ce passage par la case “portoloin détourné” au milieu de nulle part et “tempête de neige” parce que sinon c’est pas drôle. Mais j’avais bien compris qu’il n’y avait plus qu’une chambre disponible dans cette auberge minuscule et hors d’âge et que l’endroit était le seul lieu que nous pouvions rejoindre à pied avec la tempête qui hurlait dehors. Je doutais d’ailleurs qu’il y ait une autre auberge à des kilomètres à la ronde. Une malheureuse chambre pour nous deux. L’hôtelier observait mes gesticulations en baillant. Il était épuisé de me faire comprendre que nous n’avions en réalité pas le choix. Cette mission, au demeurant une bonne expérience, avait été une façon comme une autre de s’éloigner quelques jours de France et plus encore d’occuper autrement mon esprit qu’en pensant à mon frère et son petit coeur fragile. Mais j’avais froid, très froid et j’avais envie de prendre une bonne douche chaude, de manger quelque chose et de me mettre sous une épaisse couverture pour effacer cette dernière heure compliquée. Je regardais de nouveau l’homme derrière son comptoir et attrapais la clé dans sa grosse main. Et bien je ne vous dis pas merci !   Et peu m’importe qu’il ne comprenne pas un mot de français! Je n’avais ni l’envie ni le courage de me montrer plus courtoise que je n’avais pu l’être jusqu’ici. Pourtant Viviane savait que je m’étais montré plutôt... souriante avec ce homme dont l’aura magique était quasi inexistante, un cracmol à n’en pas douter. En tout cas il n’avait aucune intention de coopérer, pas ce soir ce qui avait fini par réellement entamer ma bonne humeur. J’espère au moins qu’il y a un canapé... pour toi.   Dis-je non sans un mince sourire à l’attention de Toulouse. Sans attendre que qui que ce soit ne nous indique le chemin je montais le seul escalier de l’endroit et nous tombions sur trois portes palière. Je regardais la clé dans ma main et son porte clé en rondin de bois miniature sur lequel il était grossièrement creusé un 2. J’ouvrais donc la porte deux et découvrais une petite chambre aux gouts douteux, démodés mais propre. Deux cadres décoraient les murs, un au dessus du lit, le second aussi d’une petite banquette, tous deux des décors locaux plutôt jolis même si les photographies n’étaient pas très recherchés. Deux chevets sur lesquels étaient posés deux chandeliers éclairés et un tapis épais devant une cheminée encore éteinte, d’ou le froid ambiant de cette pièce. Heureusement j’avais vu devant la porte des bûches que nous pourrions utilisés pour ce soir. Un mélange de couleurs dépassés et vieillis par le temps et le soleil. Ca... aurait pu être pire.   Je grimaçais en découvrant la salle d’eau minuscule elle aussi, une simple douche, un évier, un WC et une tablette au milieu d’un miroir abimé. Je tentais de me détendre mais... cette situation me rendait bien plus nerveuse que je voulais bien l’admettre. Toulouse et moi étions de vieille connaissance mais... de là à partager une chambre?? Si mon père apprenait ça il m’enfermerait dans mon laboratoire de photo pour ne me laissé sortir que lorsqu’un sorcier de son choix m’aurait passé la bague au doigt. J’attrapais la première serviette qui me passait sous la main pour la mettre autour de mes épaules pour tenter de me réchauffer un peu. Je doute qu’ils aient un service d’étage...  Non pas que je sois une habituée des grands hôtels, loin de là mais j’espérais néanmoins qu’ils avaient encore de quoi grignoter, toutes ces péripéties m’avaient donné faim.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Ven 22 Fév - 1:32 ✧


  Welcome to Paris… Virginie
'you. me. mars.


Un soupir vint s'échapper de ta gorge lorsque tu avais appris la nouvelle. Vous ne pourriez pas quitter le territoire Américain pour le moment. Vous étiez condamné à dormir loin de votre France Natal. Tu avais déjà serré les dents lorsque tu avais appris qu'on voulait t'envoyer ici, maintenant tu étais obligé de rester plus longtemps de prévu. Et si la nouvelle de l'évasion de Grindelwald, était importante, cela ne restait pas moins une information que tu aurais préférée de pas couvrir. Tout le monde allait le faire et tu n'avais jamais été réellement fan des nouvelles aussi médiatisé. Tu aimais sortir des sentiers battus, mais on ne t'avait pas laissé le choix. Le comble était que vous sembliez, toi et Séraphine - qu'on semblait t'avoir assigné comme photographe pour chacun de tes articles sans réellement officialiser les choses - alliez être obligé de partager une chambre.
L'Américain ne semblait pas vouloir accepter de comprendre vos demandes - très certainement qu'il était de ceux qui s'amusaient à prendre les étrangers pour des idiots - et s'obstinait à ne vous proposer qu'une chambre - que bien évidemment vous ne pouviez refuser car c'était ça ou dormir à la belle étoile - alors tu soupiras.
" J’espère au moins qu’il y a un canapé... pour toi." Tu redressas ta main, comme pour lui dire " t'inquiète pas", ton visage semblait afficher la fatigue que tu refusais d'accepter. Mais toi, tant que tu pouvais simplement te poser et ne plus avoir à marcher, tu étais bien heureux. Tu en avais assez d'être sur tes pieds. Et surtout, tu avais froid. Tu laissais lourdement tomber ton sac lorsque tu mis le pied dans la chambre. tu ne te sentais pas d'humeur de visiter. Tu avais simplement besoin de te poser quelque part, quelques instants.
" Ca... aurait pu être pire." tu retiras négligemment tes chaussures que tu laissas en plus milieu de la petite chambre. Tu étais de nature désordonné avec tes affaires, mais les péripéties de la journée n'avaient pas aidé. " On aurait pu ne pas trouver de chambre"  Conclus-tu dans un murmure à peine audible, alors que tu laissas ta main passer sur ton visage pour te frotter les yeux. " Je doute qu’ils aient un service d’étage..." Tu t'assis sur le lit, et pris ta tête entre tes mains après avoir retiré tes lunettes et les avoir posés sur la couette aux motifs fleuris.
Après quelques secondes de silence, tu vins redresser la tête et portes ton attention sur la rouquine qui semble ne pas savoir sur quel pied danser. Mais semble aussi frigorifier que toi. " Je pense que tu as raison. Mais la priorité c'est éviter d'attraper une pneumonie." D'un geste du menton du désigna ses vêtements. " Vient par là." Tu tendis ta main dans sa direction pour qu'elle la saisisse et s'approche. Tu n'avais aucune arrière-pensée, tu voulais simplement te montrer serviable. Ç'a t'arrivait parfois, rarement, mais ça t'arrivait. Tu sortis de ta poche ta baguette, et la pointa vers elle afin de sécher ses vêtements sur lesquelles la neige avait fondu. Tu ne l'as lâcha pas pour autant. Elle te surplombait. " Je comprends pas pourquoi on peux pas simplement transplané. Les américains ont des lois parfaitement ridicule."  Dis-tu calmement alors que tu dois se perdaient sur la peau froide de sa main que tu cherchais à réchauffer ainsi.
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Toulouse Rosier

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Toulouse Rosier
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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 11:49 ✧


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Toulouse était morose. Non pas qu’il soit du genre toujours guilleret mais il avait cet air pincé qui ne présageait rien de bon et puis… il était calme, beaucoup trop calme alors que je me réchauffais en pestant contre cet hôtelier mal dégrossi. Avais-je de nouveau fait ou dit quelque chose qui l’avait rendu encore plus las que d’habitude de nos joutes verbales ? J’avais de toute façon la nette impression de faire n’importe quoi avec lui depuis de longs mois tout comme avec Basile d’ailleurs. Je n’avais aucune notion de dosage entre être trop présente ou trop absente et j’avais bien du mal à ne pas être ni trop curieuse ni trop bavarde pourtant je me mordais la langue pour ne pas poser ses questions à haute voix. Je me rendais bien compte que j’épuisais mes proches. J’imaginais bien Basile dans un bar profitant de mon absence pour vivre loin de mon regard inquiet et de mes perpétuelles recommandations. Et je voyais bien dans le regard de Toulouse une fatigue certaine et sans aucun doute une lassitude importante. Je l’épuisais tout simplement et ce constat m’était douloureux. Alors j’hochais simplement la tête à son murmure. C’est vrai nous aurions pu dormir dehors… et finir congeler. Il se pose et je grimace quand il prend sa tête entre ses mains.   Ca va aller ? Avait-il mal à la tête ? Devais-je me taire ? Sortir pour le laissé se reposer ? Lui trouver quelque chose de chaud à boire ou à manger ? Mille et une questions qui me brulaient les lèvres sans avoir le courage de les énoncer de peur de faire davantage de mal. Oh.   oui, j’en avais presque oublier que nous étions tous les deux dans le même état déplorable, transit de froid. J’hésitais une seconde avant de glisser ma main dans la sienne. Le pauvre allait ressentir un courant glacial entre ses doigts. Ma main était de glace, mes doigts violacés tirant dangereusement sur le bleu. Voilà plusieurs mois déjà que je ne parvenais plus à réchauffer mes extrémités et notre périple n’avait rien arrangé. Je le laissais faire  tout en l’imitant pour le sécher également. J’éternuais dans mon coude alors que mes joues prenaient une tête plus rosée.  Pardon. Je n’avais pas attrapé un rhume ou une pneumonie c’était seulement le changement de température entre mes vêtements et mes cheveux ou un quelconque courant d’air.   Un photographe irlandais m’a dit que le macusa avait resserré toutes les frontières de façon à imperméabilisé leurs défenses. Trop tard si tu veux mon avis mais ça explique les ratés côté portoloin, annulés au dernier moment ou comme le nôtre détourné. J’avais un contact assez facile avec mes collègues, d’autant plus que je restais une exception dans la profession, être une femme simplifiait parfois les choses. Un sourire ne coutait rien.  Il faut prendre notre mal en patience. Et c’était moi qui disais ça, la bonne blague. Mais je tentais sincèrement de mettre de l’eau dans mon vin pour agacer le moins possible Toulouse.  Je grimaçais un peu et faisait lévité une serviette jusqu’à nous. Je lâchais la main de Toulouse pour la déposé dans son cou et sur ses cheveux comme j’aurai pu le faire pour Basile ou Léon. J’ai vu des buches dehors, je vais nous faire un feu.   Je me dirigeais vers la porte et faisait lévité les buches en question dans notre chambre. Deux d’entre elles finirent rapidement dans l’âtre ou je les faisais flamber. J’observais les flammes danser sous mes yeux tout en détachant mes cheveux et en ôtant les nattes pour pouvoir les sécher correctement. Il doit déjà être loin…Grindelwald. Loin des États-Unis mais proche de l’Europe ? Proche de notre pays ? Le sorcier échappait à tout contrôle et j’étais bien incapable d’imaginer ce qui pourrait être la « suite » de cette cavale très médiatisé. Je frottais mes mains l’une contre l’autre bougeant mes doigts pour les désengourdir au maximum.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Jeu 28 Mar - 18:57 ✧


  Welcome to Paris… Virginie
'you. me. mars.

C'était étrange. Le mélange de pensées qui traversait ton esprit et que tu étais incapable de saisir correctement. Ta seconde main vint poser ta baguette à tes côtés, pour refermer la main de la rousse qui te faisait fasse. Frottant légèrement comme pour chercher à réchauffer son corps. Tu n'avais pas réfléchi, ce n'était pas rare que tu agisses sans penser à quoique se soit. Mais tu étais rarement tendre, ou attentionné à son égard, du moins sans laisser échapper un pic pour garder certaines distances. " Pardon" Dit-elle lorsqu'elle éternue. Tu retiens un rire en entendant le bruit qui était des plus adorables. On aurait dit une enfant.
" Un photographe irlandais m’a dit que le macusa avait resserré toutes les frontières de façon à imperméabilisé leurs défenses. Trop tard si tu veux mon avis mais ça explique les ratés côté portoloin, annulés au dernier moment ou comme le nôtre détourné.  Il faut prendre notre mal en patience." Il soupire l'homme que tu es. Tu trouvais ça idiot, qu'on vous oblige à rester ainsi sur des terres inconnues. Ta tête se baisse légèrement vers le sol. Serrant la mâchoire légèrement pour ne pas dire de grossièreté devant elle. Pourtant tu en avais déjà dit, mais ce soir, tu semblais calme. Un brin fatigué aussi.  Pose sa main dans ton cou, dans tes cheveux. C'était étrange, de voir que parfois vous n'agissiez pas comme d'éternel adolescent l'un avec l'autre. Ce geste te fait redresser la tête vers elle. Mais bientôt l'ingénue se détache de toi." J’ai vu des buches dehors, je vais nous faire un feu.  Il doit déjà être loin…Grindelwald." Tu l'observes, on pourrait même dire que tu l'admires. Séraphine était une belle femme, jamais tu n'avais pu te résoudre à le reconnaitre, mais c'était le cas.
En quelques instants, le bruit de feu raisonne dans la chambre. Le craquement du bois sous la chaleur, l'air devenait moins frais. Et pourtant elle semble toujours préoccupée par ses mains. Incapable de se réchauffer.
" Probablement."  Répondis-tu simplement, en te remettant sur tes pieds. Ta main passe dans tes cheveux, alors que tu fais un pas vers elle. Gardant une certaine distance, tu rajoutes dans un murmure amusé " Ou alors il est dans la chambre d’à côté  " Tu te forces à sourire, comme si tu cherchais à lui faire peur par cette remarque. Finalement tu ne savais pas ne pas agir comme un enfant, même fatigué et frigorifié. Et pourtant.. " Laisse moi t'aider." Tu fais un nouveau pas vers elle, la chambre n'était pas assez grande de toute manière pour vous éviter toute la soirée. Tu reprends délicatement ses mains dans les tiennes. Ton regard sur les doigts de la sorcière qui semblaient ne pas vouloir reprendre des couleurs plus humaines. Et la douceur que tu avais pu faire preuve l'instant d'avant revint. Doucement tes doigts se posent sur sa peau, et légèrement tu tentes de réchauffer ses doigts glacés. La dernière fois que vous étiez ainsi proche, c'était lorsqu'elle t'avait fait danser avec elle. Au bal qui s'était probablement terminé trop tôt à ton gout.
Cette pensée attira ton regard sur le visage de la jeune sorcière. Quelques instants, ce fut fugace, puis tu reportas ton attention sur vos mains. Tu lui offres la chaleur des tiennes. Il ne fallait pas longtemps pour que ça fonctionne. Tes mains ne semblent pas résolu pour autant à libérer les siennes, tu les portes à ta bouche et poses délicatement tes lèvres sur sa peau. " Ca aurait pu être pire. J'aurais pu n'être d'aucune utilité." Un souffle amusé sorti de ta bouche, puis tu portas à nouveau ton regard sur elle. " Ça aurait pu être pire, j'aurais pu être coincé avec quelqu'un d'autres. " Un souffle, un murmure. Mais c'était le cas, si vous vous cherchiez perpétuellement, que vous passiez votre temps c vous lancez des pics. Il était indéniable que vous partagiez une certaines affection l'un pour l'autre. Aussi fières que vous pouviez être pour ne pas le reconnaitre.
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Toulouse Rosier

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Toulouse Rosier
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✧ Parchemin envoyé Dim 7 Avr - 20:09 ✧


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Ce reportage ne s’était pas annoncé plus mal que les autres, au contraire partir à l’étranger payait davantage et m’offrait la possibilité de respirer loin de mon père et puis avec Toulouse c’était comme partir avec une personne de confiance. Nous nous connaissions assez bien, du moins c’est ce qu’il m’avait toujours semblé mais ces derniers temps j’avais l’impression de tout faire de travers avec lui. Pourquoi par Viviane avais-je cette impression que tout m’échappait de la sorte? J’avais toujours été observatrice, tout du moins assez pour comprendre quand j’allais trop loin ou que je devais cesser rapidement mes babillages. Mais avec Toulouse j’avais l’impression de jouer avec un feudeymon, tout en tentant de demeurer stable sur l’un des but de quidditch alors que l’équipe entière me visait avec des cognards... autant dire que ma chance d’y parvenir était aussi microscopique qu’un poil de licorne ! Il était doux et attentif ce qui me perturbait d’autant plus. Comment faisait il pour paraitre à la fois épuisé de ma propre personne et si... tendre? C’était vraiment déstabilisant pour moi. Il soupire mais souri, semble épuisé mais se lève... J’en perdrais presque mon anglais si je n’étais pas aussi occupée à réchauffer la chambre en allumant un feu. Il se rapproche de moi et je faisais un pas de côté pour lui laisser de la place près des flammes, lui aussi devait être frigorifié. Je grimaçais légèrement en l’entendant parler du sorcier qui pourrait être dans la chambre d’à côté.  Je ne préfère pas imaginer. Je n’étais pas une combattante et je doutais avoir la moindre chance face à un sorcier avec une telle puissance. M’imaginer simplement devoir l’affronter me glaçait le sang davantage, d’ailleurs j’avais l’impression qu’un vent glacé venait de caresser ma peau, mes poils s’hérissaient même si je savais parfaitement qu’il blaguait. Son sourire ne mentait pas. Je relevais les yeux vers lui en l’entendant, sans doute trop surprise pour dire quoi que ce soit. Je n’avais pas vraiment l’intention de l’éviter toute la soirée, mais c’est vrai que nous n’étions que rarement aussi proche, aussi... tactile tous les deux. Mais ses mains étaient chaudes, sa peau un peu rugueuse mais entretenue. Je m’étonnais moi même d’avoir ce genre de considération alors qu’il avait sans doute juste envie de ne pas passé la soirée avec un monstre bleue.  Mer... merci. Quelle éloquence, quel panache, reprends toi par Merlin! Il fait des efforts fais en aussi! Mais alors bien décidée à me reprendre il porte mes mains à ses lèvres... les yeux écarquillés, papillonnent je le regarde, nos mains puis ses yeux. Pourquoi? Comment? Interdite sa première réflexion me passe complètement au dessus de la tête mais la seconde m’interpelle.  Tu peux répéter? Non enfin je veux dire... quoi? Je, tu... J’avale ma salive tentant d’ajouter deux à deux, de comprendre ce qu’il voulait me dire mais je me noyais dans toutes ces informations. Moi qui pensais qu’il commençait par doucement me détester avouait à mi-mot l’inverse? Qu’il appréciait passer du temps avec moi?  Qui d’autres? Ça ne pouvait être que toi que moi enfin que nous. Je m’embrouillais alors que mes joues s’empourpraient rapidement et que ma respiration s’accéléraient alors que dans ma tête c’était le bazar et le vacarme le plus complet. Je devais avoir l’air d’un poisson hors de l’eau, une fille complètement idiote...

Séraphine Montrose

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✧ Parchemin envoyé Mer 17 Avr - 2:35 ✧


  Welcome to Paris… Virginie
'you. me. mars.


" Je ne préfère pas imaginer" Tu as du mal à le contenir ton rire, qui vint mourir dans tes lèvres dans un souffle amusé. Ta tête se baisse légèrement et pince ta bouche pour te retenir. " Mer... merci." Lui gratifiant un geste de la tête, comme pour lui dire "de rien". Les lèvres toujours étirées, mutines. C'était une première, qu'elle bafouille ainsi, pour te remercier. Et c'était rare qu'elle le fasse, tu avais plutôt l'habitude de chercher la provocation plus que des remerciements avec elle. Pourtant tes mains ne quittent pas les siennes. " Tu peux répéter? Non enfin je veux dire... quoi? Je, tu... Qui d’autres? Ça ne pouvait être que toi que moi enfin que nous."  Tu vins te mordre la lèvre, puis portes ton regard dans le sien. Et si l'amusement se lit toujours sur ton visage. Un des mots qu'elle emploie vint faire louper un battement à ton coeur. Ce nous, qu'elle avait dit. Il était étrange de constater comment les circonstances avaient pu faire remettre en question ta vision de la vie. Toi, qui avais toujours eu des idées bien ancré, bien construite et sur lesquelles tu ne revenais que rarement.

Si l'une des mains quitte les siennes. L'autre se fait probablement plus doux que coutume avec elle. Ta pousse tendre, contre sa peau. Elle aurait pu tomber lourdement contre toi celle qui venait de quitter ses mains, mais non, elle se posa avec une certaines hésitation sur sa joue. Ton regard perdu entre l'amusement et dans l'interrogation. " Et bien, je crois que de mémoire, c'est bien la première fois que ais autant de mal à formuler une phrase." Un faible rire franchit tes lèvres, puis tes doigts vinrent glisser une de ces mèches de cheveux derrière son oreille. Et se glisse dans sa nuque, que tu effleures du bout des doigts avant de laisser ta main s'égarer sur sa nuque.
Si tu étais fatigué quelques instants plutôt, mais ce n'est qu'une sensation passée qui s'était vite envolé face à cette proximité. Ton esprit n'avait jamais été plus éveillé en sa présence. Un demi-pas vers elle, tu réduis la distance entre vos corps. Plus que d'habitude. Ta main glisse le long de sa gorge, pour se poser sur son menton, Le redressant un peu vers toi. Ton regard se pose sur sa bouche. Ton esprit s'égare.  " Que toi. Que moi. Que nous." Tu les murmures ses mots que tu emprunté de sa bouche, mais elle pouvait les entendre. Ça sonnait comme une révélation ou alors un aveu.
Ton regard remonte lentement sur ses yeux. Tu n'y cherches pas là une permission. Mais t'essaye de voir si tu y décelais le trouble qui saisit ton esprit sur le moment. Et tu crois le percevoir. Il ne t'en faut pas plus pour, dans un souffle, prendre possession de sa bouche. Sa main toujours dans la tienne. Il loupe encore un battement ton coeur, lorsque tu détaches tes lèvres des siennes. Elle retourne derrière sa nuque ta main. L'autre, libère la sienne, et finalement vint se poser sur sa taille lorsque tu perds pied et l'embrasse à nouveau, avec une pointe d'appétit. Comme si tu avais attendu bien des années pour le faire. Ce qui était le cas, tu venais simplement de le comprendre.

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Toulouse Rosier

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✧ Parchemin envoyé Mer 17 Avr - 11:03 ✧


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Il se retient de rire et je l’en remercie en silence, je suis consciente qu’il plaisantait mais cet homme me glaçait le sang, non pas que je sois en désaccord complet avec es idées… c’est peut-être ce qui m’effrayait un peu d’ailleurs, que je ne sois pas en complet désaccord avec ses paroles mais avec ses actes. Mais de toute façon mes pensées n’eurent pas réellement le temps de se prendre davantage sur ce sujet. Toulouse posait sur moi un regard bien trop mutin pour que j’y sois complétement insensible, surtout parce que nous étions proche, qu’il tenait mes mains, que je sentais son souffle et que son aura magique vacillait sous mes yeux comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Comme si le moindre de ses gestes était au ralenti et que je n’étais qu’une spectatrice de ma propre vie. Une entité flottant juste au-dessus qui appréciait le spectacle d’un jeune homme étrangement doux et galant et d’une complète idiote incapable d’aligner deux mots et de faire autre chose que de respirer, ce qui semblait déjà être une épreuve en soi. C’est avec une pointe de regret que sa main quitte la mienne mais je ne recule pas lorsqu’elle se pose sur la joue, comme pétrifiée d’imaginer ne serait-ce qu’une suite, probable, de ce geste. Il ri, il ri et la pression retombe un peu. Dans une expiration presque lourde, j’avoue d’une voix fébrile.  Oui, ça arrive rarement. Sujet verbe complément bravo tu as fait une phrase ! Mais sa main se fait plus curieuse et lorsqu’il effleure ma nuque la chair de poule fait sa réapparition. Comme si je venais tout simplement d’être électrisé par ce contact. Il se rapproche le bougre, il élimine toutes les convenances, il fait s’effondrer les barrières qui protège mon espace vital et le pire dans tout ça c’est que je ne fais absolument rien pour l’en empêcher. Au contraire, sa présence est rassurante, un peu inquiétante aussi mais apaisante. Je relève la tête et sent son souffle sur ma peau. J’avale ma salive avec difficulté. Que lui, que moi, que nous. Nous. J’étais certaine cette fois d’avoir parfaitement entendu. Il n’y avait jamais vraiment eu de nous, deux collègues, des binômes mais rien de trop… attachant. Mais malgré mon trouble le « nous » me plaisait. Il m’embrasse et ma main libre semble hésité comme si elle avait une conscience propre, elle se lève, se stabilise en l’air ce qui doit me donner un air encore plus ridicule. Et cette petite voix dans ma tête qui m’hurle de faire quelque chose. Gifle-le ! Griffe-le, mords-le par merlin fait quelque chose, n’importe quoi !!! Je hoquète légèrement lorsqu’il s’éloigne de quelques centimètres pour reprendre une respiration. Comme si je venais de sortir la tête de l’eau trop longtemps immergé. Je n’ai pas bougé, je n’ai toujours pas bougé lorsque sa main reprend possession de ma nuque et que la seconde s’ancre à ma taille. Non, je ne le gifle pas et ma main s’agrippe à sa nuque, caresse la naissance de ses cheveux, découvre cette partie de lui que je n’ai jamais eu l’audace de découvrir avant. Non, je ne lui montre pas à quel point ce qu’il fait est inconvenant, déplacé, non, je ne m’éloigne pas. Je réponds à ce baiser, je laisse l’envie surpassé la crainte pour l’embrasser comme jamais je n’ai embrassé un autre homme. Je ne suis plus cette poupée de chiffon dans ses bras, je fais de moi-même le dernier pas qui séparais son corps du mien. Son torse contre ma poitrine. Toute la chaleur de son corps contre le mien. Je ferme les yeux me perdant totalement dans cet instant dont j’aimerai me souvenir toute ma vie, oubliant complétement que respirer nous est vital. Oubliant tout simplement tout autour de nous.

Séraphine Montrose

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Séraphine Montrose
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✧ Parchemin envoyé Dim 21 Avr - 21:40 ✧


  Welcome to Paris… Virginie
'you. me. mars.


Tu t'oublies au côté de Séraphine, la raison étant désormais absente, lorsque vos lèvres ne semblent pas de vouloir se quitter. Ton bras glisse autour de sa taille pour la rapprocher de toi et tu perds simplement la notion du temps. Étrange de sentir que ce n'était que ce que tu avais toujours voulu, sans réellement l'accepter. Te voilant la face depuis des années, et en quelques semaines tout avait simplement changé. Ta main glisse sur sa joue, pour se perdre dans ses cheveux. Comme si tu avais peur qu'elle s'enfuit, ou alors simplement pour être certains d'être éveillé. Vos souffles se font simplement écho sur la bouche de l'autre. Tu l'embrassais comme si ta vie en dépendant, ou alors comme un adolescent qui était en proie à ses envies. Faisant quelques pas vers elle, comme s'il était possible de réduire davantage la distance, tout ce que tu faisais, c'était l'obliger à reculer. Ton bras remontant dans son dos, lorsque votre langue se rencontre pour la première fois, se découvre.
L'étrange sensation qui vient t'envahir alors que ton souffle se fait juste plus audible. Et pourtant, pendant une seconde tu romps le baiser, ton nez effleurant le sien, ta bouche proche de la sienne. Tu reprends ton souffle. Puis tu cherches quelques instants son regard, voir si tu y décèles quelque chose qui t'aiderait à retrouver une certaines retenue. Du regrés, de la colère ou de la peur, mais tu n'en vois pas. Sur cette pensée et dans un souffle, tu viens reprendre sa bouche, comme si tu l'avais quitté trop longtemps. Tes yeux se ferment et sans t'en rendre compte, dans ton mouvement, elle recule.
La chambre était petite, tu n'avais aps remarqué, ton esprit était ailleurs, alors il ne le comprend que lorsque vous basculiez tous les deux sur le lit. Vous étiez finalement de très grands maladroits. Bien que tu aies répété pendant des années que c'était elle, le chat noir, tu n'en valais pas mieux. Prenant appui sur tes bras, la gardant prisonnière sous toi. Tu te redresses un peu pour l'observer quelques instants.
" Pardon. Je ne t'ai pas fais mal ? " articules-tu en reprenant ton souffle, alors que tu sens ton palpitant se mourir dans ta poitrine. L'une de tes mains, vint caresse sa joue, sa mâchoire, et se perdre quelques instants sur son cou. Tu avais du mal à calmer tes envies, aux faires taire, c'était probablement visible dans ton regard. Mais la chaleur avait déjà emparé ton esprit. Mais tu ne mis pas longtemps à l'embrasser de nouveau, voyant qu'elle ne souffrait en rien. Plus calme, moins empressé. Mais pourtant pas moins désireux de reprendre là où vous en étiez.

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Toulouse Rosier

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Toulouse Rosier
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✧ Parchemin envoyé Mar 23 Avr - 20:10 ✧


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Il fait chaud, si chaud, c’est bien la première fois depuis des mois que mon corps tout entier ne réclame pas de chaleur. Le moindre contact est embrasant, mes joues doivent être aussi rouges que la pointe de mes cheveux et je n’en ai cure. Je m’en moque parce que pour la toute première fois j’ai l’impression d’être moi, simplement Séraphine sans tout le reste, sans le poids d’un nom et d’une éducation que j’envoie tout simplement valser en ne le repoussant pas. Il n’y a bien que Séraphine qu’il embrasse de la sorte, Séraphine qu’il goûte de cette façon. Je me délecte de ces sensations nouvelles, partage avec lui un moment de pure envie, sans doute de pure folie. Nos nez se frôlent et mon regard se perd dans le sien, échanges fiévreux, gourmand, insatiable. Il ne peut pas lire autre chose qu’un sentiment fort et puissant d’abandon dans mon regard alors que ma respiration se calque sur la sienne. Je n’ai perdu aucune bataille si ce n’est celle contre moi-même, contre un de ces masques que j’arbore avec une telle facilité et qui camoufle qui je suis. Il a brisé quelque chose d’un baiser, d’un « nous » bien placé sans le savoir peut être même sans s’en rendre compte. Il avance comme pour mieux nous rapprocher mais je ne peux que reculer d’un pas jusqu’à cogné dans le lit derrière nous. Le pas supplémentaire qu’il fait me fait basculer sur le lit alors que nous nous étendons sur ce vieux matelas ou le poids de nos corps semblent s’imprimer sur le tissu, s’enfoncer légèrement. J’esquisse un sourire amusé et secoue doucement la tête, non, je n’avais mal nulle part, cette pause me permet de reprendre un peu pied alors que mes yeux dérivent des siens à ses lèvres. J’ai envie d’y goûter à nouveau comme pour mordre dans un fruit défendu, interdit. Je ne suis pas une bonne fille… Ses doigts s’aventurent dans mon cou et je frissonne, m’abandonne. Je ne suis pas une bonne fille. Mes doigts caressent sa nuque et s’y ancre avec fermeté, je refuse de quitter ses lèvres de nouveau, je refuse qu’il s’éloigne. Sa main descend doucement, son parcours, même au-dessus de mes vêtements, est comme un sillon qu’il creuse sur ma peau. Je ne suis pas une bonne fille. Ma poitrine, mes côtes, mes hanches jusqu’à ce qu’il parvienne à forcer un passage jusqu’à ma peau. Je suis vierge, pas idiote, je sais où nous mèneront ces gestes et je sais lui avoir donné l’autorisation implicite en répondant avec tant d’empressement à ses baisers, à ses caresses. Mon corps et mon cœur brûlent de désir alors que ma tête hurle de peur, de crainte. Je ne suis pas une bonne fille. Entre deux baisers, deux respirations hasardeuses, je parviens à remonter davantage sur le lit et il prend sans doute ce geste comme une invitation à continuer son exploration, ses découvertes d’un corps qui se perd entre gémissement et retenue plus confortablement. Je ne suis pas une bonne fille. Lorsque sa main remplace ses doigts sur mon corps je recule plus vite, surprise, craintive, me cognant contre la tête de lit. Le cadre placé au-dessus se détache et vient cogner la tête de Toulouse avant de s’échouer sur le sol. Ma malchance légendaire frappe encore. Horrifiée je parviens à m’extraire de ses bras, me relever, le regarder les larmes aux yeux. Je… je suis tellement désolée… Et je m’enfui, m’enfermant dans l’unique pièce à proximité, la salle de bain. Il n’y a que le miroir qui reflète ma médiocrité alors que les larmes coulent silencieusement sur mes joues. Tout dans mon esprit s’entrechoquent et je ne sais plus dissocier le bien du mal, mes envies, mes besoins, mon cœur de ma raison. Il est derrière cette porte et je m’en veux tellement de ne pas être aussi forte que je veux bien le laisser paraitre. Je ne suis pas douée, je n’ai aucune expérience et mille et une question à ce sujet. Je dois me calmer, me reprendre. Je fais couler l’eau du robinet et m’asperge le visage à plusieurs reprises afin d’éliminer toute traces de larme et de reprendre le fil de mes propres pensées. Les trois pas que permettent l’exiguïté de cette salle d’eau sont effectués un bon nombre de fois avant que mes doigts n’attrapent la clé dans la serrure. Je dois lui faire face, s’il n’est pas parti. Je dois lui faire face et lui avouer. Je dois lui faire face et laisser parler mon cœur. Un dernier regard dans le miroir, je ne suis pas une bonne fille, c’est vrai, mais j’éprouve pour lui quelque chose de plus fort que ma propre honte alors je sors. Il a retiré le couvre lit qu’il installe au sol et prends un oreiller pour le poser par terre, il prépare son lit. Je grimace en avançant vers lui et attrape sa main.  Toulouse arrête... je... Comment le dire?   Je suis... vierge, ça n’est pourtant pas une insulte mais le mot ne franchi pas mes lèvres.   je n’ai jamais... fait l’amour? Donné mon corps à qui que ce soit? Pourquoi par Merlin je ne parviens pas à faire une phrase complète? Je dandine d’un pied sur l’autre me mord la lèvre inférieure, enlace mes doigts aux siens pour me donner du courage.  J’ai peur. J’ai très envie de découvrir ça avec toi mais c’est comme sauter dans un fossé sans être certaine du terrain sur lequel je vais atterrir. Mon autre main se pose sur ses lèvres pour qu’il me laisse finir.  Je suis l’aînée de ma fratrie, toi aussi on attend beaucoup de nous deux. Mon père n’attendait qu’une chose m’offrir au plus offrant. J’avais trente ans, pour certains j’avais sans doute dépassé la date “limite”.  Tu es en droit d’attendre plus que ce que je peux t’offrir... C’était un homme, il avait sans doute eu moult de conquête et je n’avais rien de particuliers si ce n’est cette propension a beaucoup trop réfléchir et à écouter cette petite voix intérieure qui n’a de cesse de me torturer.   Et puis on est au milieu de nulle part, dans une chambre... étrange. Une première fois aux Etats-Unis? vraiment?   Et puis jusqu’il y a quelques minutes je pensais que tu me détestais cordialement, je marchais sur des oeufs, j’avais l’impression de t’agacer plus que d’habitude et là... maintenant je ne pense qu’à tes lèvres mais... Je le regarde dans les yeux, j’avais vraisemblablement récupérer ma langue, terminé les bredouillements même si mes pensées et mes paroles se mêlent de façon éparpillé.  J’ai peur de perdre notre relation, nos bêtises, nos rires, j’ai peur de te perdre. Tout simplement. Si aujourd’hui nous échangions autre chose que des pics qu’arriverait il demain?

Séraphine Montrose

✧dans les rues de Paname✧
Séraphine Montrose
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