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Leave one wolf alive and the sheep are never safe. (Casirianne, express)

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✧ Parchemin envoyé Sam 13 Avr - 0:26 ✧





Leave one wolf alive
and the sheep are never safe.

#casimiretmarianne

Certains d'entre nous sont des oiseaux de mauvais augures. Ils sont porteurs de malheur et de mauvaises nouvelles. Casimir n'était pas un sentimental, mais il n'aimait pas avoir le mauvais rôle dans cette tragicomédie qu'était la vie. Pourtant, aujourd'hui, il était porteur de mauvaises nouvelles. Il sortait du bureau de son collègue également sénateur. Il aurait pu aller à contre courant, mais il était plus facile d'accepter quelques requêtes, nottament celles-ci pour pouvoir s'assurer son soutient en temps nécessaire. La politique était un art difficile, un équilibre dangeureux, où il fallait savoir faire des sacrifices. Celui-ci était nécessaire. Il rajuste sa cravate pour déambuler dans le couloir, rejoignant le bureau des assistants pour lancer à travers la porte à l'attention de celle qui l'assistait tous les jours, 'Miss Duchannes, puis-je m'entretenir avec vous  ?' Il n'ajouta pas sur le champ, mais il n'était pas quelqu'un de très patient, bien que contrairement aux membres de sa famille, ses humeurs n'étaient pas assujetties à la Lune, il était pire encore.

Quand il entre dans la pièce, la secrétaire fait alors tomber son encrier sur le sol en poussant un cri, visiblement surprise par l'entrée du Chastel qui n'avait rien de discrète. 'Faustine, reprenez-vous, ce n'est que moi, ne criez pas au loup.' Cette remarque fait s'élever quelques rires dans la pièce, notamment de la part de collègue masculin. Il jette alors un regard à Marianne lui indiquant que c'était maintenant. Il repart dans le couloir, direction son bureau, luxueux, comme tout ce qu'il possèdait. Il ne regarde pas si Marianne l'a suivit, elle avait tout intéret. Il n'était pas rare qu'il l'appelle pour lui demander ses lumières, et son éclairages sur certains dossiers. Son avis lui avait toujours été très très précieux. Casimir n'était pas un ange, mais il savait très bien se servir des gens autours de lui, de leurs capacités pour réussir à gravir les marches.Il contourne son bureau pour s'installer dans sa chaise, croisant ses mains pour atteindre un stade de réflexion. Puis, il se rapproche du bureau, posant son coude sur ce dernier, et enfouissant son menton dans sa main, ce donnant un air songeur. Le penseur de rodin, ou presque, attendant quye son assitante daigne s'asseoir en face de lui. Ils avaient beaucoup de choses à se dire, et pas nécessairement agréables.


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Casimir Chastel

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✧ Parchemin envoyé Sam 13 Avr - 1:45 ✧





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Ces dernières semaines avaient été tout bonnement affreuses. Horribles. Terrifiantes et particulièrement humiliantes. Cet espèce de... Marianne n'avait même plus les mots pour qualifier son maître chanteur. Tout ce qui comptait, c'était qu'il avait publié les photos alors qu'il lui avait assuré ne pas le faire. Et ce qui aurait pu être un petit scandale à défaut de passer inaperçu s'était transformé en débat national sur le futur de la jeunesse française. Sur les moeurs changeantes. Sur les jeunes sorcières, sur les années trente à venir. Sur l'après-guerre, l'envie de vivre et ces sorciers sans limites. Tout ça, illustré dans tous les journaux par son visage à elle, par les photos qui avaient fuité dans la presse. Et si en soit, beaucoup de sorciers en province se fichaient bien de qui elle était, pour la bourgeoisie sorcière de Paris... c'était une autre histoire. Les Duchannes n'étaient pas personne.

Son oncle et sa tante lui avaient alors tourné le dos, en plus de lui passer un savon lors des premiers jours. Jamais encore elle n'avait entendu son oncle hausser ainsi la voix, sa tante ainsi la regarder. Elle avait ensuite fait ses valises, direction la Normandie. Son seul chez elle à présent. Car elle leur faisait honte, trop pour supporter de l'avoir sous le même toît qu'eux. Marianne avait toujours trouvé le comportement de son oncle et sa tante extrême lorsqu'Odette était tombée enceinte mais jamais elle ne s'était imaginée un jour recevoir le même genre de foudre... Pour une question de réputation. Qu'elle n'avait définitivement plus (ou du moins, une mauvaise à présent) puisqu'une petite majorité de ses collègues refusaient de lui parler sous prétexte qu'ils ne voulaient pas être assimilés à Marianne Duchannes. Seule Faustine était restée près d'elle au sénat. Miss Duchannes, puis-je m'entretenir avec vous  ? Marianne releva son nez du dossier qu'elle traitait pour regarder celui qu'elle avait reconnu au simple son de sa voix. Machinalement, Marianne lui répondit sans plus réfléchir. Oui bien sûr. Qui aurait-elle été pour refuser ? Il s'agissait là de son travail. Et celui-ci avait été la seule raison pour laquelle elle n'était pas devenue complètement folle ces derniers temps : la routine lui avait donné quelque chose à laquelle s'accrocher, le travail lui faisant oublier l'extérieur et les regards en coin. Une fois dans le bureau du Sénateur, Marianne pris place en face de lui sur l'une des chaises qui se trouvaient dans le bureau. Que puis-je faire pour vous ? demanda-t-elle par réflexe dans un sourire délicat, prête à accepter n'importe qu'elle tâche. Elle travaillait bien et appréciait le Sénateur, si bien qu'elle se permettait d'oublier le scandale autour des photos ici. Erreur.


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✧ Parchemin envoyé Sam 13 Avr - 23:24 ✧





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Casimir était patient, et il maniait à la perfection l'art de faire croie aux gens ce qu'il voulait bien leur faire croire; Un politicien expert. Il n'était pas sous le joug d'une lune quelconque, et ne pouvait donc se fier qu'à des instincts plus humain. Un humain dans la meute, et pourtant, il avait appris à survivre, à sa manière. S'il ne sortait pas les crocs pour s'en sortir, il usait d'autre technique bien plus... bien moins orthodoxe qu'un bon vieux duel pour savoir qui avait les crocs les plus acérées. Que puis-je faire pour vous ?'Mademoiselle Duchannes...' commence-t-il laissant sa phrase en suspend comme une sorte de rhétorique bien huilée.  'Je ne peux que me souvenir du jour où vous avez franchie cette porte avec toute la bonne volonté du monde pour travailler à mes côtés.' Brosser les gens dans le sens du poil, flatté leur ego. ' J'avais une telle hâte de travailler avec vous pour que votre enthousiaste soit le moteur de nos actions futurs.'Il sourit, presque content de trouver les mots. Il faut toujours rappeler ce qui est bien. Toujours. C'était du gâchis, Marianne Duchannes avait été un bon élément, un très bon élément. Curieuse, posée, intelligente, bienveillante et avec une analyse pointue. Oui, elle avait été parfaite comme assistante et si le monde avait été différent, elle aurait eu un avenir au sein du Sénat.  'Vous faites un travail remarque Marianne.' Instauré des compliments, l'appeler par son prénom, nouer une relation de confiance. C'était presque sadique de sa part, il chantait ses louanges. Il lui sourit, lâchant finalement un tout aussi souriant, 'Cependant je crains que vous ne puissiez plus utiliser votre talents au sein du Sénat, ni à mes soins, ni auprès d'aucun de mes collègues.' Le couperet tombe, et il ajoute, presque cinglant : 'Certainement pas depuis que votre carrière semble prendre celle d'une danseuse de cabaret peut regardante au service de ce Cher De Montmorency.' Nul besoin de métaphore, pourtant il parlait bien de ces danseuses de Cabaret du soir, qui louaient leurs charmes le temps d'une nuit. 'Je crains que ce genre d'histoire ne puisse être tolérée au sein d'une institution comme la notre, nous devons montrer l'exemple, et non la dépravation, le Sénat est un phare dans ce monde, un exemple de réussite, et on ne saurait que souffrir d'une image comme celle-ci.' Il marque une pause. Ajoutant 'Prenez du temps pour vous, être en dehors des standards d'une société n'est pas une fin en soi. Vous saurez rebondir Marianne, vous en êtes capable, vous savez très bien que votre place ici n'était pas permanente, vous ne sauriez rester l'assistante de quelqu'un toute votre vie.' Sous entendu, votre nom de tout façon ne vous aurait pas permis de faire quoi que ce soit d'autre ici, hormis le ménage. Il la flatte pourtant encore en disant qu'elle ne pourrait être l'assistante de quelque toute sa vie. Casimir était peut être quelqu'un de violent, de narcissique, et de mesquin, mais il savait reconnaître sa valeur à Marianne. Quand il lui disait qu'elle devait se battre, même si elle n'était pas dans les standards, il savait de quoi il parlait, lui même n'était pas le Chastel qu'il aurait dû être, et pourtant, il était là aujourd'hui. Ce n'était pas par hasard. Rien n'était jamais dû au hasard.


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✧ Parchemin envoyé Mar 16 Avr - 23:53 ✧





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Un carnet sur les genoux, une plume dans la main, elle attend les directives de son supérieure. Pendue à ses lèvres comme toujours, parce qu'il y avait là l'envie de bien faire. L'envie de rendre fier. D'exister sous la validation d'un autre et qu'on lui dise qu'elle avait fait du bon travail. Marianne avait toujours aimé les études pour ça : les notes. Les félicitations. Ça gonflait son égo, surement présent seulement lorsqu'il était question de valeur intellectuelle. Son pire cauchemar serait d'être appelée une idiote. Elle pouvait supporter les critiques physiques, les moqueries douteuses, par merlin elle supportait même (assez mal, bien qu'un peu) qu'on la voit comme une catin pour une poignée de photos sans contexte. Mais une idiote ? Non. Jamais. Elle avait travaillé trop dur pour arriver jusqu'ici sans avoir de famille siégeant au sénat. Mademoiselle Duchannes... Et Marianne se penche un peu vers lui comme toujours lorsque ses mots trainent, ses yeux se baissant sur son calepin pour prendre des notes. Elle était organisée. Je ne peux que me souvenir du jour où vous avez franchie cette porte avec toute la bonne volonté du monde pour travailler à mes côtés. Mais elle les relève aussitôt vers Casimir, surprise que cette entrevue se tourne vers elle. J'avais une telle hâte de travailler avec vous pour que votre enthousiaste soit le moteur de nos actions futurs. Et quand elle sourit, elle en fait de même. Fière, touchée par ses paroles sans pour autant voir où il voulait en venir. Elle ne s'attendait qu'à travailler. Rien d'autre. Alors des... éloges étaient étranges mais agréables. Vous faites un travail remarque Marianne. Et son sourit s'élargit, non sans qu'elle ne vienne presque rougir de gêne. Elle était habituée à ce qu'on lui dise qu'elle travaillait bien : mais elle ne s'y attendait jamais. Et à chaque fois, ça lui allait droit au coeur. Merci Monsieur. finit-elle même par dire à demi-voix. Pendue à ses lèvres encore, curieuse de savoir ce qui le poussait à soudainement la couvrir d'éloges.

Cependant je crains que vous ne puissiez plus utiliser votre talents au sein du Sénat, ni à mes soins, ni auprès d'aucun de mes collègues. lle ne comprend pas. Le couperet tombe, pourtant, et ne l'attend pas. Un peu comme sa plume qui lui glisse d'entre les doigts. Bouche bée. Frappée. Elle aurait pu le prendre pour une blague si elle ne connaissait pas Casimir. Et s'il n'avait pas continué sans attendre si explication, ni protestation. Certainement pas depuis que votre carrière semble prendre celle d'une danseuse de cabaret peut regardante au service de ce Cher De Montmorency. Une manière chic de lui dire qu'elle se dirigeait tout droit vers la vie de prostituée. Marianne n'en croit ni ses oreilles ni ses yeux, et sa bouche s'entrouvre même tant elle est abasourdie. Le coeur serré, la gorge aussi alors que l'envie de vomir lui viendrait presque au fond de cette dernière. Je crains que ce genre d'histoire ne puisse être tolérée au sein d'une institution comme la notre, nous devons montrer l'exemple, et non la dépravation, le Sénat est un phare dans ce monde, un exemple de réussite, et on ne saurait que souffrir d'une image comme celle-ci. Une dépravée ? Elle ?

Elle est sans mot. Sans rien. Se prend la nouvelle de plein fouet et en reste tétanisée. Il était en train de la virer, mais pas que : elle devenait persona non grata au Sénat par la même occasion. Vraiment ? Pour des photos ? Elle ne sait pas si elle doit bouillonner ou fondre en larmes. Certainement les deux. Mais rien ne vient. Elle est surtout sous le choc, d'abord. Prenez du temps pour vous, être en dehors des standards d'une société n'est pas une fin en soi. Vous saurez rebondir Marianne, vous en êtes capable, vous savez très bien que votre place ici n'était pas permanente, vous ne sauriez rester l'assistante de quelqu'un toute votre vie. Elle n'entend pas l'espoir, ou les compliments. Elle n'entend qu'encore une fois qu'elle n'a pas sa place ici. Qu'elle ne l'aura sans doute jamais ailleurs. Puis quand vient le silence, enfin, elle fait tomber son carnet sur le sol. Ses yeux le suivent, incapable de regarder Casimir en face après qu'il l'ait ainsi... humiliée. Une habitude peut-être dans sa famille quand on savait que Basile était son cousin et que lui aussi, par moment, prenait un malin plaisir à l'entailler avec des mots. Mais vous... vous êtes sûr ? parvient-elle étrangement à articuler malgré la boule qui lui monopolise la gorge. Au bord des larmes, qu'elle met un point d'honneur à ravaler : elle ne voudrait pas lui faire le plaisir de la voir si bas. Elle l'était pourtant déjà, au fond du gouffre. Le Sénat c'était tout ce qu'il lui restait. Marianne finit par regarder Casimir, les yeux luisants et la mâchoire serrée. Elle voudrait être plus forte que ça mais n'y parvient pas. Pas après les semaines qu'elle a du vivre ces derniers temps et qui l'ont déjà bien usée. Je... je ne pensais pas que le Sénat s'importunait de ce qu'il se dit dans la presse à scandale. Vous savez que c'est faux, n'est-ce pas ? qu'elle continue avec un peu plus d'amertume dans la voix, bien qu'on y lise surtout la peine et le désarroi. Ce qu'ils disent, ce qu'ils écrivent. Ça n'a rien à voir avec moi. Pourquoi renvoyer quelqu'un pour des rumeurs ? Et pourquoi... pourquoi ne pourrais-je pas travailler dans un autre service ? Marianne ne comprend pas, elle est au moins honnête sur ça. Comment des photos et un scandale privé pouvait avoir autant d'incidence. Et pourquoi la mettre sur liste noire par la même occasion ? C'était démesuré. Impossible. Elle ne voulait pas y croire et pourtant : la voilà sans emploi. Elle n'avait plus rien.



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✧ Parchemin envoyé Jeu 18 Avr - 23:58 ✧





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Il n'aimait pas être l'oiseau de mauvais augure. Mais, il n'avait pas le choix, il fallait que ça soit ainsi. Heureusement qu'elle était assise, sinon il aurait juré qu'elle se serait éffondré. Il avait pourtant essayer de faire preuve de délicatesse, du moins un peu. Elle est bouché bé, et il lui faut un temps pour parler enfin, ' Mais vous... vous êtes sûr ? ' Il voyait clairement qu'elle était au bord des larmes. 'Je... je ne pensais pas que le Sénat s'importunait de ce qu'il se dit dans la presse à scandale. Vous savez que c'est faux, n'est-ce pas ? ' Quand cesserait-elle ses jérémiades ? Les femmes ne cessaient jamais de se plaindre, Casimir était en phase avec son époque, rétrograde avant tout.'Ce qu'ils disent, ce qu'ils écrivent. Ça n'a rien à voir avec moi. Pourquoi renvoyer quelqu'un pour des rumeurs ? Et pourquoi... pourquoi ne pourrais-je pas travailler dans un autre service ? ' Elle était bien mignonne, mais elle ne comprenait rien. Elle aurait pu, peu être. Mais les rumeurs allaient vite dans le monde sorcier, et sa vertue était déjà mise à mal, et elle devenait une sorcière de petite vertue en un rien de temps.

'Ce fut une difficile décision Marianne, mais vous connaissez les rouages de la politique...' Dit-il en laissant sa voix en suspens comme s'il s'agissait d'une réelle excuse. Ca n'en était pas une, mais si Marianne avait appris des choses pendant ses années ici, c'était que la politique était complexe, et qu'il fallait parfois faire des sacrifices. 'Vous savez aussi bien que moi que les rumeurs ne naissent pas de rien, il est primordiale que la jeunesse travaillant au sénat soit la plus à même de donner l'exemple.' Du moins, les femmes devaient être exemplaires, les hommes eux avaient le droit de faire ce que bon leur semble, c'était l'époque, c'était ainsi depuis des siècles. Et pour Casimir, il n'y avait aucune raison que cela change. Les femmes devaient être des épouses, ses assistantes, des mères, et rien d'autres, c'était la vie et l'ordre des choses selon un Chastel.'La demande vient d'en haut, je n'y peux rien, ce n'est plus de mon ressort, je mets un terme à nos collaborations avant que vous soyez la victime des quolibets de vos collègues.' L'excuse des collègues, mais c'était vrai, la demande avait été émise par quelqu'un d'autre. Un arrangement, rien d'autre. 'Je suis désolé Marianne, réellement, je crois qu'il va être difficile de trouver quelqu'un pour vous succéder, mais vous ferez de grandes choses, j'en suis certain.' Il marque une pause, 'Je demanderais à Faustine de vous faire parvenir votre solde de tout comptes, je suis navré qu'on doive en arriver là.' Les femmes n'avaient pas le droit à l'erreur.


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✧ Parchemin envoyé Dim 21 Avr - 21:10 ✧





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Qu'allait penser sa famille ? Ses proches ? Les rares amis qu'il lui restait ? Elle savait déjà que Pimprenelle ne lui tournerait pas le dos, ce serait sans doute la dernière à le faire. Mais ls autres. Tous les autres... Marianne était à bout de nerfs, c'était sans issue. Quoi qu'elle fasse, elle ne pourrait jamais convaincre Casimir de la laisser continuer à travailler ici. C'était un homme de parole, un homme d'action, un homme droit dans ses bottes : s'il lui disait cela maintenant, c'était qu'il n'y avait pas d'autre solution et qu'il n'y aurait jamais de moyen de le fair revenir sur ses mots.

C'était sûr, son oncle et sa tante allaient littéralement et totalement la jeter dehors. Ils ne la voulaient déjà plus sous leur toit, l'obligeant à s'exiler en Normandie loin de tout. Mais perdre son emploi... un emploi si précieux, en plus. Si inaccessible. Il faisait autant leur fierté que celle de Marianne. Et maintenant, il serait une nouvelle raison d'avoir honte de cette nièce qui était tombée de son piédestal à une vitesse folle. Une chute qui ne connaissait pas de fin. Pas encore. Pas déjà. La voyante hoche la tête, silencieuse, la gorge trop nouée pour dire quelque chose et la colère qui bouillonne au fond de ses veines. La colère qui lui fait monter les larmes aux yeux là où sa fierté fait tout son possible pour qu'elles ne débordent pas. La politique était un milieu qui ne faisait pas de cadeau, encore moins à une fille comme elle qui ne venait pas du même monde. Mais qu'on puisse la penser ici de petite vertu... C'était inacceptable. Impossible. Complètement idiot. Il avait travaillé avec elle deux ans bon sang ! Et il envoyait tout en l'air pour des photos ? Marianne ne voulait pas comprendre, même si elle s'était attendue à ce que le scandale ait des répercussions sur son poste elle n'avait pas pensé une seconde qu'elles seraient si... définitives.

Et le pire dans tout ça, c'était que Casimir était si bienveillant dans ses propos qu'elle ne pouvait lui en vouloir, lui envoyer un dossier au visage comme elle l'avait fait quand Basile l'avait poussée dans ses retranchements. Ce Chastel là, comparé au premier, avait les mots doux. Peut-être même trop. Si bien que Marianne en soupire, complètement perdue, ses mains venant encadrer son visage. Perdue. Désemparée. Qu'est-ce que je vais faire... soupira-t-elle, incapable de pleurer, de crier, de se battre plus que ça : c'était tellement à assimiler qu'elle n'arrivait pas à savoir ce qu'il fallait qu'elle dise ou fasse. Vous faites une erreur, vous le savez ? dit-elle en se relevant, non sans avoir ramassé sa plume et son carnet avant. Il faisait une erreur, parce qu'elle travaillait bien. Parce que quoiqu'il dise elle avait sa place ici parmi les grands. Et si bien tenté qu'il lui interdise de revenir au sénat elle trouverait un moyen de revenir. Il le fallait. Elle le méritait. J'ai beaucoup aimé travailler ici, avec vous. Marianne était trop gentille, mais pas au point de lui dire merci pour la renvoyer. Néanmoins elle se sentait obligée de lui faire part que malgré tout, elle ne le détesterait pas pour son erreur. Elle se savait suffisamment compétente pour ne pas s'effondrer totalement. Je reviendrais. Vous verrez. articula-t-elle d'un ton déterminé malgré sa voix qui se faisait tremblante tant elle avait du mal, maintenant, à ravaler ses larmes. Il y en avait trop dans ses grands yeux verts, mais Marianne était fière. Elle n'était pas du genre à abandonner parce qu'on ne croyait pas en elle, pas dans le monde du travail ou des études. Vous verrez. qu'elle répéta enfin en se retournant pour sortir. Il n'y avait plus rien à dire. Il l'avait renvoyée. Voilà tout.

Elle n'avait plus rien à faire là.

Elle ne pouvait plus rester là : elle était sur le point de craquer. Malgré tous ses efforts pour paraître forte, pour s'en persuader, elle restait Marianne Duchannes. Trop sensible pour ne pas sangloter alors qu'on lui ôtait la dernière chose qui faisait sens dans sa vie.



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