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When the world's caving in. (Lucinelle)

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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 20:11 ✧





When the world's caving in.

"I will stand in the eye of the storm" 
#Lucinelle #deveraux


La loi  de Murphy est simple, quand quelque chose peut aller mal, ira mal. Jusqu’ici, sa vie semblait suivre ce qui ressemblait d’avantage à un cercle vertueux qu’à autre chose. En apparence, tout avait commencé à se dégrader depuis l’été, amorçant la brutale descente aux enfers qui serait sienne. Une descente qui commença ce soir-là. Cette nuit-là, celle ou tout bascule. Il y a toujours ces jours qui semblent anodin et qui pourtant bouleverse plus d’une vie à la fois. Elle n’en sait encore rien quand elle rentre, un peu chancelante dans la nuit parisienne. Les pas sont las de l’Opéra Garnier à l’Île de la Cité, si elle fut plus en forme, nul doute qu’elle aurait pu transplaner, mais l’état qui était le sien l’empêchait de prendre cette décision, elle ne voulait pas finir désarticuler dans la Seine. Et qui sait, l’air frais de la nui bien que froid de Noël pourrait lui passer cette insupportable sensation nauséeuse qui était sienne.

Les plantes de pied douloureuse, si elles n’avaient pas été anesthésiées par le froid, sa douleur aurait sans doute été encore plus réelle. Mais, la douleur physique était quelque chose qu’on lui avait appris à supporter aussi simplement qu’on apprend à une enfant à s’entailler la peau pour les besoins d’une magie qui réclame son dû, la giflant à la moindre larme. Elle n’était pas douillette, elle n’était pas si fragile que cela. Comparativement à d’autre, Pimprenelle était un de ces rocs, pourtant fait d’un agrile plus que friable. Ce soir, elle avait senti comme quelque chose se briser sans parvenir à comprendre pourquoi.  Un jour, elle comprendrait peut être. Mais la nuit étoile ne lui laisse que plus de question, et de moins en moins de réponse. Peut-être aurait-elle mieux fait de ne pas y aller, et de laisser Marianne à ses mondanités seule. Ce n’était pas son monde à elle, ce n’était qu’une Deveraux voué aux ténèbres plutôt qu’à la lumière, préférant les catacombes aux feux des projecteurs. Loin de se douter que ce n’était qu’à moitié vrai, que son véritable nom de naissance n’aurait dû être Deveraux, tout cela à cause de la fierté d’une adolescence, dont le cœur brisé avait dicté son existence, lui offrant une vie différente de celle qu’elle aurait dû avoir.

Quand elle traverse le Pont-Neuf, elle sait qu’elle sera bientôt à la Maison. Las, fatiguée, elle se fiche de passer devant Lucifer ou même Viola, avec ce qu’elle avait affronté ce soir, elle se sentait de taille à taper du poing sur la table. Elle n’était plus une enfant, elle était jeune, ce n’était pas pareil. Devant l’immense statue équestre,  elle s’arrête et prend appuie contre elle pour retirer une chaussure, puis l’autre. Les pieds, légèrement teintés de sang lui font mal, et de les poser dans la neige à un côté anesthésiant qui lui fait du bien. Elle se fiche d’attraper la mort, Lucifer aura toujours un bon remède pour cela. Son regard sur perd sur le Square du Vert Galant, bout de son monde à elle, cette île Parisienne qu’elle ne voudrait jamais quitter. Les arbres nus laissent un Paris nocturne se dessiner par-delà la Seine. Les chaussures dans une main, elle retire son masque. Ses pieds douloureux la guide pour s’asseoir sur le rebord, les pieds au-dessus de la Seine, dans le vide. Elle clôt ses yeux pour se reposer un peu, cherchant cette quiétude qui avait laissé place à une inquiétante sensation de danger à la minutes où Balzac l’avait attiré contre lui. Il avait peut-être raison, elle était simplement jeune.



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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 20:34 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

When the world's caving in.


J’avais l’impression qu’on m’avait donné comme un énorme coup de massue sur la tête et que demain quand j’émergerais des bras de Morphée, tout irait pour le mieux, comme avant. Mais je devais me rendre à l’évidence, Père et mère étaient morts, et Viola et moi étions libérés de ce serment qui était nôtre depuis presque vingt longues années. Pimprenelle avait grandi à une vitesse impressionnante, et j’avais parfois l’impression que j’étais encore ce garçon de sept ans qui avait dû prêter serment de ne jamais lui révéler sa naissance sous peine que soit-elle qui meurt plutôt que moi. Mère avait toujours eu don pour rendre les choses trépidantes. J’avais voulu que cette gamine meure, jusqu’à ce que je vois autre chose en elle que celle qui volait la place du dernier né. Elle avait été une véritable petite sœur, manipulable, et pourtant si brillante. Un bout de sorcière pour qui j’avais revu mes plans, quand ma magie se faisait la malle, c’était comme si la sienne s’affirmait. Avec les années, elle était devenue quelque chose entre l’assistante et la moitié, et je regrettais qu’un jour quelqu’un la laisse voler de ses propres ailes. Egoïste, je ne voulais pas qu’elle s’envole, car je savais qu’on la briserait. Eugène Bellerose avait fait son œuvre, j’ignorais encore le pire, je me focalisais sur une malédiction que je n’arrivais pas à briser, de peur que ça la brise ; alors que c’était déjà fait il l’avait brisé. Qu’elle soit ma sœur ou ma nièce n’avait finalement aucune espèce d’importance, elle était de mon sang, c’était la seule chose qui comptait. Je savais que Viola ne voulait attendre plus, cette imposteur qui allait essayer de passer pour la victime de cette histoire. Mais pouvait-on reprocher à notre mère d’avoir voulu le meilleur pour Pimprenelle ? Non, je ne l’en blâmait, l’éducation avait été dure, sans répit, mais tout cela nous poussait à rejoindre l’excellence dans la noirceur d’un nom qui ne peut souffrir de faiblesse.  

Les pas nous conduisirent, Célestine et moi à rentrer dans un Paris enneigé à la maison. J’aimais beaucoup la neige, apaisante, et tous les bruits étaient comme étouffé. Etrangement, Paris était silencieux, et agréable. Quand nous arrivâmes sur le Pont-Neuf, la silhouette au loin me fit  froncer les sourcils. Ne tiendrait-elle donc jamais en place ? Je pousse un soupir, et regarde la silhouette s’éloigner de la statue pour aller s’asseoir dans le square voisin , au bord de la Seine.  « C’est Pimprenelle. » Lâchais-je à Célestine que tôt ou tard nous devrions aussi mettre au parfum de cette histoire de maternité honteuse. Mais, je voulais que Pimprenelle le sache, qu’elle l’apprenne. De moi, pas de Viola et de ses manières. « Rentre de mettre au chaud, je vais m’assurer qu’elle va bien » Ou lui passer un savon, car nous avions décidé qu’elle n’irait nulle part la nuit depuis ses prouesses une nuit de pleine lune.  J’essayais d’être bienveillant pour les miens, enfin, pour Pimprenelle, mais aussi pour Célestine. Je portais peut être mal mon nom pour ces deux personnes. Bien que j’use de Pimprenelle comme dans un accessoire dans la magie que je ne peu plus pratiquer à ma guise. Mes pas marquent la neige pour suivre les siens, ceux qui ressemblent à des pieds nus. Bon sang, Pimprenelle as-tu perdu la tête ? Elle a la tête levée, comme pour prendre le vent, sa maigre cape sur le dos. « Tu vas attraper la mort. » Lançais-je en m’appuyant sur le rebord ou elle était assise. A sa tenue, il était évident qu’elle s’était jointe à la fête, je voyais aussi le masque posé, et les pieds nus qui avaient une teinte rosies par une paire de talons. Quand était-elle devenue une jeune femme ? « Il faut rentrer, il faut qu’on parle. » Je n’aime pas y aller par quatre chemins.




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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 21:43 ✧





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Le silence était presque total, on entendait encore la Seine couler sous ses pieds, sous cette glace hivernale qui recouvrait le court d’eau légendaire par endroit. Elle trouvait souvent l’apaisement dans ce square et ce depuis sa tendre enfance. Quand elle était triste, songeuse, et même en colère, elle s’asseyait sur le bord, laissant ses pensées reprendre leur court, et faire le vide. Tout redevenait rapidement clair quand elle prenait le temps d’y songer. Avant tout du moins, là, rien n’était moins simple. Rien du tout.  Rien n’était simple dans ce qu’elle avait ressenti. L’ivresse y était sans doute pour quelque chose. Une ivresse qu’elle n’avait jamais expérimentée de la sorte, plusieurs verres de ce champagne magique et une grande gorgée de whisky avaient eu raison d’elle. Sans ce fichu gui peut être aurait-elle fini par retrouver Marianne dans d’autres circonstance.  Ce n’était qu’un baiser, rien de plus qu’un baiser qui avait duré un peu plus longtemps que ce à quoi elle s’était attendue. C’était cette peur qui l’avait saisie qu’elle ne s’expliquait pas. Elle n’avait pas réellement eu peur de lui jusqu’ici, et pourtant, elle ne l’avait pas vu sous son meilleur jour – même plutôt sous sa mauvaise lune. Elle n’expliquait pas l’urgence de son corps à s’enfuir, cette paralysie qui était sienne. Elle n’expliquait pas cette nausée qui la poursuivait encore, préférant croire que c’était dû à l’alcool plutôt qu’à ce qui s’était passé. Dans d’autres circonstances, peut-être aurait-elle apprécié. Peut-être, ou peut-être pas.

Elle n’a pas froid, elle se sent un peu plus apaisée ce soir, à l’air libre. La foule la mettait terriblement mal à l’aise, elle qui préférait la solitude à la société. C’était bien plus facile de n’être que soi-même quand on était seule que d’essayer d’être quelqu’un avec les autres. Elle n’attendait rien de la vie Pimprenelle, elle n’avait surtout pas envie que les gens attendent quoi que ce soit d’elle.  La voix de Lucifer la tire de ses pensées, et même si elle sait que c’est le début des problèmes, elle s’en fiche un peu. L’effet de l’alcool sans doute, mais à vrai dire, Pimprenelle n’était pas particulièrement fuyante vis-à-vis du danger. 'Tu vas attraper la mort.' Elle n’était pas en sucre, elle avait beau avoir les pieds nus, et les jambes en partie dénudé sous sa jupe, elle n’avait pas vraiment froid. Elle était plus solide qu’elle en avait l’air, ses cheveux n’étaient pas d’un blanc immaculés, ils étaient teinté de ce blond vénitien sombre. Elle avait donc encore suffisamment de force. 'Il faut rentrer, il faut qu’on parle.' Elle le regarde appuyé à côté d’elle en tournant la tête. Évidemment qu’ils allaient parler, et elle allait devoir expliquer comment elle s’était échapper pour aller vivre une folle et déroutante aventure. Elle n’avait pas conscience que cette discussion serait sans doute remise à plus tard. Qu’il y avait plus urgent, parce que demain le nom de ses parents figureraient à la rubrique nécrologique du cri de la Grenouille.

Elle hausse les épaules, elle n’avait pas envie de rentrer. Elle n’avait pas vraiment envie de parler. Pas à lui, et encore moins à Viola qui risquait de faire de bien moins de tolérance. Elle était privée de sortie d’une certaine manière, mais elle se demandait s’il en avait avisé sa sœur, si elle savait qu’elle avait fait une rencontre avec un loup garou une nuit de pleine lune.  ‘J’avais besoin d’air.’ Lâche-t-elle, honnête. Littéralement, ce soir, elle avait besoin d’air, et elle avait eu besoin d’air en se rendant à ce bal, c’était une occasion de défier l’autorité. Elle n’était pas en sucre. ‘J’ai pas besoin d’être couvée, je suis adulte tu sais.’ Bien qu’elle soit jeune, elle le réalisait maintenant, les mots de Balzac trouvaient leurs chemins dans son esprit tourmenté.  ‘J’ai pas envie de rentrer, je sais ce que vous allez dire, que je suis indigne de confiance, capricieuse et que je suis la pire enfant de cette famille.’ Elle imite volontairement le ton de Viola pour dire ces mots, sa voix est condescendante. Elle ne s’entendait pas avec Viola, parce que celle-ci n’avait jamais eu d’intérêt pour elle, sans doute qu’elle devait la voir comme une menace, parce que ses talents magiques étaient plus aiguisés que les siens. Ce soir, tout prendrait une autre dimension, parfois la vérité fait l’effet d’une bombe. ‘Et puis j’ai mal aux pieds.’ Maugrée-t-elle comme une enfant. Oui, elle était définitivement jeune.


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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 22:18 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

When the world's caving in.


Je la connaissais depuis toujours, et je pouvais aisément me douter qu’avec ce là, elle n’avait pas  bu que du jus de citrouille ce soir, et qu’elle avait peut être forcé sur le lait de poule. Si biologiquement ce n’était pas sœur, viscéralement, elle l’était depuis tout ce temps. Même si je me servais d’elle, je voulais sa sécurité, et boire ne faisait pas partie de ce que je voulais pour elle. « J’avais besoin d’air. » Dit-elle alors. C’est ce que disent tous les gens ivres après leur première cuite non ? J’avais dit la même chose quand j’étais sorti avec mes amis dans le petit bar juste à côté de Beauxbâtons quand nous avions expérimenté la culture française dans sa globalité.  La voir boire me donnait l’impression que j’avais loupé quelque chose dans son éducation, car je m’attribuais une partie e cette éducation, celle d’un frère envers sa sœur, celle que Viola ne voulait pas que je lui donne, celle qu’elle-même avait refusée de lui donner. C’était mon droit, mais un devoir. La voir boire, savoir qu’elle avait déjà fréquenter un garçon comme Bellerose me donnait la sensation d’avoir failli. Ça ne faisait pas d’elle une mauvaise fille, cela faisait de moi un mauvais frère. « J’ai pas besoin d’être couvée, je suis adulte tu sais. » Aussi longtemps que je serais en vie, mon rôle serait de veiller sur elle, qu’elle soit d’accord ou non. Je commençais à croire que je lui avais laissé un peu trop de liberté. Un peu trop d’aisance.  Devais-je commencer à la surveiller d’un peu plus près, et laisser de côté mes recherches pour la libéré de sa malédiction ? Si j’avais moins à me préoccupé de ses fréquentations, la malédiction pourrait attendre. « J’ai pas envie de rentrer, je sais ce que vous allez dire, que je suis indigne de confiance, capricieuse et que je suis la pire enfant de cette famille. » Je ne peux m’empêcher sourire devant cette imitation de ma sœur. Elles se ressemblaient plus qu’elles ne voudraient le croire. Mère et fille avaient les mêmes mimiques mais Pimprenelle était encore plus dure que Viola, plus imprévisible aussi. Sans doute hérité de son père un homme que je jurais peu recommandable. « Et puis j’ai mal aux pieds. » Cette douceur enfantine qu’elle possède me fait sourire. Ca restait ma petite sœur. Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, elle le restait.

Je jette en effet un œil à ses pieds. Je ne comprendrais jamais ce besoin des femmes de se faire souffrir entre les chaussures et autres corsets. La vie des hommes était bien plus simple. Je ne prêtais pas attention à ce que je portais, ce costume que j’avais sur le dos était celui de mon mariage, je n’en possédais qu’un seul et voyait mal l’intérêt d’en posséder plusieurs.  Je n’étais pas là pour négocier. Je m’approche d’elle pour la prendre dans mes bras. Sans lui laisser le choix, je la mets sur mon épaule, tel un sac de pomme de terre, et je tiens ses jambes pour qu’elle ne bascule pas en arrière. Au pire, elle vomira, et ça la dessoulera.  Mais j’avais autre chose en stock pour lui couper l’envie de vomir, ou la sensation d’ivresse. « Père et mère ont été tué ce matin à la Nouvelle Orléans. » Dis-je alors mettant un terme à ces divagations de jeune fille visiblement alcoolisée. Il n’y avait pas réellement de tristesse dans ma voix, je n’avais jamais eu de lien particulier avec eux. J’étais une déception parce que ma magie me quittait doucement chaque jour. « On a pas plus d’information pour l’instant, ils seront enterrés auprès de nos ancêtres dans le Bayou. » Ajoutais-je dans le plus grand des calmes. Je maintiens ses jambes et progresse doucement vers la place Dauphine. Je n’avais aucune idée de si Viola s’y trouvait déjà, j’avais envoyé Célestine à l’abri.  « C’est de cela qu’on a besoin de parler, pas des divagations d’une adolescente en pleine crise. » Les mots que j’emploie sont encore un peu dur, mais je devais lui montrer que le coup de la pleine lune pour revenir pleine de sang sur le dos d’un loup garou qui avait été mon ami ne passait pas. Toujours pas. Je mentirais si je disais que cela finirait par passer. « J’ai l’habitude de dire que le monde ne tourne pas autour de toi jeune fille, mais ce soir ça va être le cas. » Comme pour la préparer à ce qui allait se passer. Mes pas nous portent sur la place de notre enfance, l’échoppe qui appartient à notre famille éclairé par les lampes que devait de venir d’allumer mon épouse. Devant la porte, je la fais descendre, comme pour juger de son état d’alcoolisation, même si ma révélation et cette promenade la tête en bas devait avoir eu son petit effet magique ; plus efficace qu’une potion !


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Lucifer Deveraux

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Lucifer Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 23:08 ✧





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Le froid lui faisait de bien. Autant elle aimait le soleil brûlant, autant le froid mordant ne la dérangeait pas. Elle n’avait pas grand-chose de commun avec les autres sorcières qui généralement se plaignaient du froid. Elle avait commencé à avoir froid sur le petit matin lors de son escapade de pleine lune, parce que ses forces avaient commencées à lui faire défaut. Elle avait probablement finir avec des engelures sur les pieds, mais ce n’était pas bien grave. Le physique c’était quelque chose qu’elle avait appris à supporter. Combien de fois avait-elle été punie pour refuser d’exécuté les ordres de sa mère ? Elle se souvenait avoir passé trois heures assise sous la pluie battante un automne parce qu’elle ne voulait pas faire de mal à une souris. Le froid, elle pouvait l’appréhender parce qu’elle avait appris à ne rien laisser transparaitre. L’éducation d’une femme qui n’avait aucune pitié, la transparence d’un père qui n’avait jamais eu son mot à dire. Cela avait fait d’elle une jeune fille qui ne ressemblait à aucune autre, pas du tout en phase avec les gens de son âge qui ne courrait ni après les robes, la popularité ou les garçons.  Elle avait essayé, elle avait échoué. C’était aussi simple que cela, elle n’avait pas à prétendre être ce qu’elle ne serait jamais : normale.

Elle l’attend ce sermon qui ne semble pas venir. Elle sursaute quand il va pour la porter. Elle se débat un peu, et fait tomber le masque dans la Seine. Elle a tout juste le temps d’agripper ses chaussures qu’elle finit sur son épaule, comme un vulgaire sac à patate. Elle a le haut le cœur d’être la tête en bas. la nausée est plus intense. Elle ferme les yeux pour ne pas voir le sol qui tangue devant elle. Les mots de Lucifer de but en blanc sont… désarçonnant. Si elle avait été sur ses pieds, elle aurait défaillit. Si elle avait marché, elle se serait figée. Dans un sens, son corps se fige. 'Père et mère ont été tué ce matin à la Nouvelle Orléans.' Elle était peut-être la plus jeune de cette famille, celle qui avait toujours eu le plus d’espoir concernant les siens. Elle avait toujours espérée être digne d’eux, espérée qu’ils l’aiment comme elle était, qu’ils soient fiers d’elle. L’enfant qu’elle était avait toujours aspiré à être digne de ce que devait être de l’amour parental. Ce n’était pas quelque chose que l’on donnait dans sa famille. Une partie de son monde s’effondre. Si Lucifer est de marbre, elle ne peut s’empêcher de voir naitre des larmes aux coins de ses yeux. Ils avaient été tués. Ils n’étaient pas juste morts. C’était pire. 'On a pas plus d’information pour l’instant, ils seront enterrés auprès de nos ancêtres dans le Bayou.' Ça sentait le Bellerose à plein nez. Une pointe de colère dans l’océan de tristesse. ‘Pourquoi es-tu triste Pimprenelle, tu laisses encore tout transparaître.’ Elle entendait encore cette voix dans sa tête, sa mère qui la sermonne encore et toujours sur sa faiblesse. Elle renifle. 'C’est de cela qu’on a besoin de parler, pas des divagations d’une adolescente en pleine crise.'Elle esquisse une moue boudeuse. Elle n’était pas une adolescente en crise. 'J’ai l’habitude de dire que le monde ne tourne pas autour de toi jeune fille, mais ce soir ça va être le cas.' Interdite, elle le laisse la remettre sur ses pieds. Pourquoi donc est-ce qu’il serait question d’elle ? Elle n’avait rien à voir avec ce qui leur était arrivé. Rien à voir !

L’équilibre lui parait bien compliqué, et elle réalise qu’ils sont déjà à la maison, Lucifer n’avait pas chômé. Elle prend appui contre la vitrine pour ne pas chuter. Le temps de reprendre ses esprits. Elle respire doucement, essayant de trouver ce calme qui lui fait défaut. Tout était en train de prendre une tournure qu’elle ne pouvait supporter. Ils étaient morts, tous les deux, ils avaient été tués. Et Lucifer disait qu’il serait question d’elle. ‘Si tu crois que je suis encore en relation avec Bellerose et que je sais quoi que ce soit, tu te trompes.’ Dit-elle sèchement. Elle n’était plus en relation avec lui depuis l’été même.  Quand elle parlait de Bellerose, elle avait cette rage qu’elle n’expliquait pas, une colère insoluble que rien ne parvenait à faire passer. Et aussi cette peur. La peur au ventre. Comme ce soir. C’était peut-être simplement les hommes qui lui donnaient la nausée. Simplement que ça ne serait jamais pour elle. Il n’y avait rien de pire pour elle que de ne pas savoir, que de ne pas comprendre. Ça la rendait encore plus nerveuse. Encore plus stressée et plus imprévisible aussi.  Elle est peut-être un peu livide Pimprenelle, secouée par tant de chose.   ‘Quel genre de monstre es-tu pour l’annoncer avec une telle froideur ?’ Réplique-t-elle, furieuse. Elle était capable de passer d’un état à l’autre. ‘C’était nos parents ! Et quelqu’un les as tués !’  Elle lui crache presque au visage. Elle glisse ses chaussure sous son bras, et pousse la porte du magasin sans lui adresser rien d’autre qu’un regard noir, la cloche de l’entrée tinte alors.  ‘Tu te venges parce que tu n’étais pas le fils qu’ils voulaient avoir ?’ Les mots sont tranchant, teinté d’un sarcasme qu’elle pourrait aisément emprunter à Viola sans le vouloir.



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✧ Parchemin envoyé Dim 27 Jan - 23:49 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

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J’avais commis pas mal d’erreur vis-à-vis d’elle, je le savais. Mais elle restait ma sœur, elle restait importante, et je me disais toujours qu’elle avait le droit à une seconde chance, parce qu’elle était la fille de Viola, et que c’était mon devoir de la rattraper avant qu’elle ne finisse comme elle. Les ressemblances étaient frappante, physiquement. A l’exception que es cheveux de Pimprenelle changeaient au gré de ses humeurs, et que je savais lire ces signes. Je la vois manquer de tomber, prenant comme canne la vitrine de notre échoppe. Oui, elle avait bu, je pouvais maintenant en être sûr. Il me suffirait peut être de lui parler pour en sentir l’haleine. Je peux aussi lire de la tristesse dans son regard. Une adolescente en crise, rien de plus. « Si tu crois que je suis encore en relation avec Bellerose et que je sais quoi que ce soit, tu te trompes. » Je n’en espérais pas moins d’elle, je voulais qu’elle reste loin de ce type aussi plaisant puisse être sa compagnie, mais dans un sens je me disais aussi que le destin pourrait avoir un curieux sens de l’humour si elle tombait amoureuse de lui, le laissait-elle le tuer pour accomplir son sort ? Je me torture l’esprit, je n’imagine pas Pimprenelle aimant un garçon, les voir s’embrasser avait été assez dérangeant pour moi. La voir à côté d’un type de sexe masculin était déjà un problème pour moi.  Je la laisse reprendre ses esprits, et garde mes mots pour moi. Mais oui, probablement qu’un Bellerose était impliqué, nous étions des Montaigu et des Capulet, et Eugène et Pimprenelle avaient bien faillit être nos amants maudits avant que je n’intervienne. « Quel genre de monstre es-tu pour l’annoncer avec une telle froideur ? » J’avais raison, ça l’avait dessoulé sec. La voilà qui sortait les griffes. J’encaisse parce que c’était la meilleure chose à faire. « C’était nos parents ! Et quelqu’un les as tués ! » Quand elle me crache ces mots, oui, je peux sentir qu’il y avait de l’alcool qui était passé par là. Je le savais que quelqu’un avait tué nos parents, enfin « mes parents », oui, et j’avais envie de connaitre le fin mot de l’histoire, mais je n’avais pas à feindre une quelconque peine pour eux. Je n’étais pas proche d’eux, je n’allais pas pleurnicher comme un enfant.  Elle fait sonner la cloche de l’échoppe, assenant un coup presque fatal. « Tu te venges parce que tu n’étais pas le fils qu’ils voulaient avoir ? » Oh oui, j’en avais fait des erreurs, la première étant de croire qu’elle pouvait me parler sur ce ton.

Mon sang ne fait qu’un tour. Je n’étais pas réputé pour ma patience. Il y avait du vrai dans ces paroles je n’étais pas le fils qu’ils voulaient avoir. J’avais été le fils maudit que l’on privait de ses capacités magiques à mesure que sa vie avançait. C’était de sa faute à elle, sa naissance avait déclenché cette frénésie de tension. La gifle part toute seule sans que j’ai besoin de prévenir de quoi que ce soit. J’avais cette violence qui ne pouvait être toujours caché, la rage d’une vie dont on m’avait pris l’essence même. Tout ne dépendait que d’elle, sans ses pouvoirs je n’étais qu’une sorte de cracmol. J’avais besoin d’elle, j’avais besoin d’avoir cet ascendant sur elle. Généralement, je parvenais à mes fins en la manipulant, mais devant tant d’assurance, une remise à niveau s’imposait. Le claquement de ma main contre sa joue résonnait dans l’échoppe vide. « Parce que tu crois que tu es la fille qu’ils voulaient avoir ? » Je m’esclaffe alors, à bout de nerf. Dix-neuf ans que je retiens mes mots, tu n’avais pas à me pousser à bout Pimprenelle, tu n’as aucune idée de cette rage que j’éprouve pour eux.  « Toi ? Ils ne voulaient pas de toi. « L’enfant Miracle » du couple Deveraux, c’est du pipeau ! » Je suis sur cette pente vertigineuse, et je ne cesse de lui sortir des horreurs, des fait dans leur plus parfaite banalité. Ce n’était que du pipeau. « Pimprenelle Deveraux est un mensonge, une invention pour sauver les apparences. La honte de la famille, ça n’est pas moi pour eux c’était toi. » Je m’approche d’elle pour lui saisir le menton pour la forcer à me regarder. Au bout de mes doigts, sur sa mâchoire et dans son cou, c’était comme teinté de rouge. Pas du sang, mais celui de son rouge à lèvre. Il n’y avait qu’une solution pour que son rouge à lèvre soit dans son cou, et ça n’ait rien de très orthodoxe. Je ne peux imaginer avoir manqué à mes responsabilités à ce point.  Ainsi donc, elle n’était que comme Viola, j’avais échoué sur toute la ligne. « T’es comme ta mère, une traînée ? » Je ne ménage pas mes mots, « Tu n’étais pas sensée ressembler à Viola, c'est pour pas que tu lui ressembles que mère t'as élevé comme sa propre fille, et toi tu laisses un type baiser ton cou, comme une putain. Bellerose encore ? » Je n’en démords pas, et lâche son menton plutôt sèchement. « Qu’est-ce que j’ai pu louper à ce point ? » Lâchais-je dans un souffle.


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Lucifer Deveraux

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✧ Parchemin envoyé Mer 30 Jan - 0:35 ✧





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Est-il possible de tomber encore et encore ? Eh bien la réponse est oui, quand on a l’impression que tout ne peut pas être pire, on finit toujours par trouver pire. Pimprenelle se disait que cette soirée ne pouvait pas être pire. Pas pire qu’une ébriété notoire doublé d’un baiser un brin dérangeant. Pas pire que ses pieds en sang, et cette sensation de nausée qui ne la quittait pas. Et pourtant, ce qui allait suivre allait être catastrophique. Un monde sur le point de s’effondrer, un monde qui allait changer radicalement. Pimprenelle avait quelques certitudes face à son existence, face à sa vie. Des certitudes qui allaient partir en miettes. Elle avait une telle estime pour Lucifer, ça aussi ça allait s’effriter brutalement sans qu’elle ne comprenne  pourquoi. Comment la personne qu’elle affectionnait le plus dans cette famille allait pouvoir lui briser le cœur de cette manière. Car oui, Lucifer allait lui briser le coeur, de tous les Deveraux présents dans sa vie, il était de loin celui qu’elle aimait le plus, celui pour qui elle ferait presque n’importe quoi. Il avait su se rendre indispensable pour elle alors qu’elle avait toutes les cartes en main pour se débrouiller seule. Elle avait toujours eu besoin de lui d’une certaine manière, c'était viscéral, c’était comme ça qu’elle l’expliquait. Même ça, ça allait en prendre un coup. Elle l’aimait, c’était aussi pour ça qu’elle était dure avec lui, parce que lui ne prenait pas de gants avec elle. Elle avait espéré plus d’humanité dans ces mots, vis à vis de leurs Parents. Mais, en disant ces mots, elle n’avait fait que réveiller le pire chez Lucifer.

Elle avait réveillé ce qu’il y avait de pire chez Lucifer, la colère, cette colère latente sous ce sourire arrogant qui dormait attendant le moment opportun pour se réveiller de nouveau. Elle n’avait jamais fait face à sa violence physique, du moins pas à ce point, pas aussi sèchement. Son sang se glace, son souffle se coupe, et son cœur rate un battement quand la main de Lucifer s’abat sur sa joue. Ça avait le mérite de la réveiller un peu, choquée, elle le fixe, la joue en feu.  'Parce que tu crois que tu es la fille qu’ils voulaient avoir ?' Bien que ivre, ces mots la fouettent de plein fouet. Elle avait été une déception pour sa mère, ‘Tu étais la plus prometteuse, pourquoi fais-tu des erreurs aussi sottes ?’ lui avait-elle dit. Mais, elle était la plus prometteuse, elle n’était peut-être pas ce qu’ils avaient rêvé d’avoir, mais elle avait été la plus prometteuse. Mais le rire de son frère la glace un peu. 'Toi ? Ils ne voulaient pas de toi. « L’enfant Miracle » du couple Deveraux, c’est du pipeau !' Du pipeau ? Elle ne comprend pas vraiment Pimprenelle. 'Pimprenelle Deveraux est un mensonge, une invention pour sauver les apparences. La honte de la famille, ça n’est pas moi pour eux c’était toi.' Elle n’est qu’un mensonge, elle n’est que du pipeau ? A en croire Lucifer, elle n’existait même pas, elle n’était qu’une vaste plaisanterie. Elle a du mal à voir il veut en venir. Ou peut être a-t-elle simplement peur de comprendre. Elle, l’enfant de la honte. Celle de la famille, mais la honte de qui ? Balbutiante, et un peu terrorisée par ce Lucifer qu’elle ne connait que très peu sous ce jour, elle voulait lui demander des précisions, mais elle fuit son regard. Elle ne veut pas le regarder parce qu’elle ne comprenait pas. Ça le force à lui saisir le menton, les mains glacées de Lucifer, l’une vint saisir son menton. Le regard embrumé par de silencieuses larmes fixe ce frère qui n’en est pas un. Un regard noir qui croise le sien, différent. Son regard fuit ailleurs, et les mots assassins qui l’achèvent doucement. 'T’es comme ta mère, une traînée ?' Pardon ? Elle ne comprend pas. C’est à croire qu’il comprend l’interrogation dans son regard, et lui donne la réponse qui illumine bien des zones d’ombres. 'Tu n’étais pas sensée ressembler à Viola, c'est pour pas que tu lui ressembles que mère t'as élevé comme sa propre fille, et toi tu laisses un type baiser ton cou, comme une putain. Bellerose encore ?' La chute ne s’arrête donc jamais. Jamais. Elle n’y croit pas, à ce qu’il lui dit. Il l’achève avec un, 'Qu’est-ce que j’ai pu louper à ce point ?' Meurtrier. Il venait de mettre à mort ce qu’il restait de self control à Pimprenelle, ce qui lui restait d’amour propre, ce qu’il lui restait d’espoir. Lucifer avait tout terrasser, en quelques mots.

Viola, sa mère, cela semblait impossible. Mais à en juger par l’état de rage de Lucifer, elle peinait à croire qu’il soit aussi bon comédien que cela. Mais pourquoi maintenant, pourquoi ici, pourquoi après avoir passé tout ce temps à mentir ? Parce que les parents étaient morts et qu’il n’en pouvait plus ? Si Pimprenelle était blessée, presque assommée. Elle n’avait jamais été une lâche, elle ne se défilait jamais. Si les larmes témoignent d’une faiblesse, il sait mieux que quiconque qu’elle ne supporte pas être blessée. Ca ne faisait que la rendre plus dangereuse, plus incontrôlable. Elle était la honte de cette famille ? La honte de Viola ? Ainsi soit-il. Et puisse Satan avoir de la pitié pour Lucifer.  ‘Ce que tu as loupé ?’ Répète-elle. L’arrogance dans sa voix d’une question de pure rhétorique. ‘Qu’est-ce que tu ne loupes Lucifer ?’ Elle n’était pas Viola, elle n’était pas Madame Deveraux, elle avait son propre caractère, elle ne s’en cachait pas. ‘Toujours dans l’ombre de sa famille, pauvre petit Lucifer.’ Elle imite la voix d’une petite fille et prend une fausse mine triste, enfantine. Bien sûr qu’elle était une enfant, elle était jeune. ‘Trois ans de mariage, pas d’enfant. Même Viola est meilleure que toi pour créer une dynastie.’ Elle lâche ses mots, cassantes. Oui, même si d’une certaine manière elle n’était peut-être qu’une bâtarde, au moins, Viola pouvait faire des enfants. Elle a ce petit sourire narquois sur les lèvres. Elle s’était éloigné de lui, gardant une distance de séurité.  Elle pourrait pleurer sur sa condition nouvelle, elle pourrait quémander des informations, mais non. Non – elle n’était pas de ce genre-là elle obtiendrait tout ce dont elle aurait besoin d’une manière ou d’une autre. Elle avait appris que la meilleure des défenses était l’attaque, et elle ne laisserait Lucifer la mettre plus bas que terre, non. Elle n’avait pas envie de laisser faire, jamais.  ‘Arrête ta fixette sur Bellerose.’ L’évocation de ce nom lui donne la nausée. Non, ce n’était pas Bellerose, elle ne l’aurait probablement pas laissé le toucher, et elle aurait préféré subir la grêle magique du gui plutôt que de le laisser poser ses sales pattes sur elle, et encore moins ces lèvres.  Elle se retourne pour lui faire face. Elle passe alors son pouce sur sa lèvre inférieur, emportant de son rouge carmin à lèvre sur celui-ci. Elle esquisse un sourire en voyant son doigt écarlate. Elle devait admettre qu’il tâchait plus qu’elle ne l’aurait cru, pas étonnant que le loup ait eu les lèvres aussi rouges que les siennes en fin de compte, et qu’il lui ai laissé un petit souvenir dans le cou. ‘Disons que j’ai coloré les lèvres de ton ami Chastel.’ Pimprenelle, et sa façon de dire les choses. Elle le fixe, un peu sur le ton défi. Qu’est-ce qu’il allait faire ? La gifler de nouveau ? Elle ne se laisserait pas surprendre une fois de plus. Elle esquisse une moue un peu boudeuse, ajoutant, ‘Enfin ‘ami’, on sait tous que Lucifer Deveraux n’a pas d’amis.’ Elle est dure, elle le sait. Et elle s’en fiche. ‘Mais, je ne suis pas une putain, moi je suis libre.’ Lâche-t-elle d’un ton qui ne veut supporter aucune contradiction. Elle se plait à croire qu’elle est libre. Elle ne l’est pas vraiment, car libre, on ne l’est jamais complètement, jamais. L’éducation que l’on reçoit nous cadre, nous conditionne, la liberté est une illusion désignée à faire croire que libre-arbitre existe.  ‘Toi tu n’es qu’un être soumis, qui attend vingt ans de cracher son venin putride.’ Ne laisse rien transparaitre, ne laisse personne te mettre à terre, relève la tête, et bats-toi. Cette femme n’était peut-être pas sa génitrice, mais ça restait sa mère.  


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Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Sam 2 Mar - 0:06 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

When the world's caving in.


J'étais hors de moi, particulièrement depuis qu'elle avait ce rouge qui me sautait au yeux dans son cou. Je n'étais pas jaloux, j'étais furieux, furieux qu'elle puisse tant que cela ressembler à Viola, mère et moi même avions tout fait pour qu'elle ne soit pas l'une de ces traînés, et il semblerait que nous ayions échouer.  Je réalisais que je ne l’avais pas vu devenir la femme qu’elle était, et que j’avais manqué quelques choses. « Ce que tu as loupé ? »Je peux sentir que la répartie n’est pas très loin, rien qu’à ce ton qui pu l’arrogance.  « Qu’est-ce que tu ne loupes Lucifer ?» Je prends cela de plein fouet comme une attaque en plein coeur. Je loupais beaucoup de chose, oui, mais là je le réalisais sous mes yeux.   « Toujours dans l’ombre de sa famille, pauvre petit Lucifer. » La pression monte. Mon sang commence à bouillir. Elle a ce petit air suffisant, comme une petite fille qui se moque. Pimprenelle était une enfant, une foutue gosse que nous avions trop couvée et à qui il semblerait que nous avions oublié d’apprendre le respect.  « Trois ans de mariage, pas d’enfant. Même Viola est meilleure que toi pour créer une dynastie. » Je retiens une autre gifle. Elle allait trop loin. Beaucoup trop loin. Elle ne savait rien de ma vie conjugal, de mon mariage et de ma vie. Je la vois faire ce petit pas en arrière comme pour être sûre que je ne puisse pas lui coller une nouvelle gifle, qui celle ci aussi serait amplement méritée. Son sourire me met hors de moi, complètement. Elle est d’une telle arrogance que j’en suis toujours étonné.   « Arrête ta fixette sur Bellerose. »  Je la fixe, essayant de comprendre où elle veut en venir. Eugène Bellerose n’avait pas été le meilleur de ses choix.  Mais si ce n’était pas lui, qui avait pu poser ses lèvres sur les siennes, et partir explorer son décolleté d’une manière aussi indécente ?  Elle le disait comme s'il n'était pas dangereux, comme si ce type n’était pas dangereux. Il l’était extrêmement, elle ne s’en était juste jamais rendu compte. Je ne l’aimais pas, et pas simplement parce que sa famille m’avait maudit dans ma jeunesse, mais parce que quelques choses de malsain se dégageait de lui, comme une aura obscure. La voilà qui me faisait maintenant face, l’air arrogant, plus qu’habituellement. Ses gestes sont de la pure provocation, quand elle essuie ses lèvres avec son pouce, comme pour juger de la tenue de son rouge à lèvre que je trouvais un brin trop rouge pour une sorcière de son âge. « Disons que j’ai coloré les lèvres de ton ami Chastel. » Ce regard, je le connais. Elle a été un pont trop loin, elle croit toujours qu'elle peut franchir le Rubicon sans en subir la conséquence. Dans mon esprit, Chastel, Balzac je suppose, c'est pire qu'un Bellerose. Enfin, c'est du même acabit. « Enfin ‘ami’, on sait tous que Lucifer Deveraux n’a pas d’amis. » Toujours le mot pour parachever les phrases avec tact Pimprenelle. Je serre le poing, me retenant de frapper ma propre "sœur". « Mais, je ne suis pas une putain, moi je suis libre. » Que tu crois sombre idiote, songeais-je alors. Elle n'avait jamais été libre, pas plus que moi. « Toi tu n’es qu’un être soumis, qui attend vingt ans de cracher son venin putride. » Un simple serment inviolable. Enfant, j'aurais voulu la noyer dans la caniveau, avant de me rendre compte qu'elle pouvait être utile, et que je pouvais l'apprécier. Mais c'était dans ces moments comme cela que je regrettais de ne pas l'avoir fait.

J'ai le sang qui bouillone, j'avais déjà manqué de faire une syncope, quand Balzac avait franchi cette porte avec une Pimprenelle couverte de sang sur le dos. Je ne savais pas ce qui les avaient poussé à croire la route de l'un et de l'autre, mais j'étais contre. Pimprenelle prenait toujours les mauvaises décisions, et ça me mettait hors de moi. Je bouillonais. « Un être prudent qui tient à sa vie, serait plus judicieux. » Lâchais-je. Je n'avais pas l'intention de la gifler de nouveau, mais, je me préparais à cette éventualité. Par contre je vais un pas en avant pour saisir les bras avant bras de Pimprenelle, sachant très bien à quel point elle peut être incontrôllable, il fallait calmer ses nerfs. De toute cette famille, elle était la pire. « Tu n'es pas libre, Pimprenelle, tu ne l'as jamais été. » Aucun de nous ne l'étions, notre mère nous avait configuré de telle sorte à ce que nous agissions comme elle l'aurait voulu. Elle nous avait rendu comme nous dévions l'être à ses yeux, et c'est tout. Quand je songe à ce qu'elle me dit, il fallait que je la remette à sa place, dans le droit chemin. Je lâche l'un de ses poignets pour la libérer un peu donner un exemple, croire qu'elle peut se mouvoir librement. Je la laisse bouger pour finalement la gifler une fois de plus.  «  QU'EST CE QUE TU AS DANS TA TÊTE BORDEL ? » Elle n'avait aucune idée du danger, de la stupidité de ses gestes. Aucune, Pimprenelle n'était qu'une enfant. « Un serment inviolable, petite sotte! » Mes mots ne sont pas tendre. Sotte, c'est tout ce qui me vient à l'esprit. Absolument tout. Je l'imagine avec Balzac, et je resserts mon emprise sur ses poignets. Assez fort pour lui tirer une grimace de douleur je suppose, je ne suis pas tendre, je n'ai jamais eu cette prétention. « Assez sotte pour fricoter avec un loup... vraiment? » Dans mon « vraiment » il y a de l'ironie et du dégoût. « C'est quoi la prochaine étape, écarter les cuisses dans les bois ? » Ni délicat.  « Ou bien servir de repas à l'entièrté de sa famille, tu vas t'éclater. » Je n'aimais pas les Chastel, Balzac ne m'avait jamais dérangé avant, il était bizarre et étrange, un peu comme moi. Mais, mon mariage avec Célestine avait sans doute aidé à changer mes perspectives.



AVENGEDINCHAINS

Lucifer Deveraux

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✧ Parchemin envoyé Dim 3 Mar - 17:35 ✧





When the world's caving in.

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Le monde qui s’effondre, une fois de plus. On parle souvent de loi de Murphy, tout ce qui peut mal tourner tournera mal. C'était à croire que cette théorie entière était théorisée vis à vis de sa vie à elle Pimprenelle Deveraux. Enfin Pimprenelle sans nom désormais. Ce nom n'était qu'un mensonge, elle n'avait plus aucune idée de qui elle était. On avait voulu faire d'elle une Deveraux, mais qui était-elle dans le fond ? Elle voulait connaitre la réponse à cette question, peut être la connaîtrait-elle un jour prochain. Ca ne serait certainement pas Lucifer qui lui en donnerait la réponse. Elle bouillonnait de colère, de haine, de rancœur. Tout se mêlait, tristesse, incompréhension, haut le cœur, violence, manque, absence, trahison, et colère. Ces sentiments exacerbés pour n'en formé qu'un seul. Il ne restait que la haine, nourrie de tout ces nuances. La haine. Ne te laisse jamais faire Pimprenelle, jamais. Les mots de sa 'mère' ou du moins de celle qui l'avait été pendant toute sa vie ne la quitteraient jamais, comme marqué au fer rouge sur une âme déjà bien noircie par cette magie dangeureuse qui ne faisait qu'assombrir ce qu'il restait de son âme.   Pimprenelle s'était toujours raccrochée au sien, mais maintenant, avec tous ces mensonges... que lui restait-il ? Avait-elle un père, ou bien n'était le fruit qu'une nuit sans âme, sans amour, et sans attaches de Viola ?

Elle peinait à tout assimilé, l'alcool encore présent dans ses veines, plus que de raison. La première cuite était la pire, elle en aurait sans doute d'autre bien que comme bon nombre de personne, sa première pensée au réveil serait sans doute 'plus jamais'. 'Un être prudent qui tient à sa vie, serait plus judicieux. '  C'était ainsi qu'il se justifiait quand elle l'accusait d'être un couard ? Un putain de couard. Peut être tente-t-il de l'apaisé quand il attrape ses avant bras, comme pour être certain qu'elle ne fera pas de mouvement brusques. Il la connait, trop bien d'ailleurs. Ca dérangeait Pimprenelle parce qu'elle avait soudainement l'impression de faire face à un inconnu. 'Tu n'es pas libre, Pimprenelle, tu ne l'as jamais été.'  Et c'était comme ça qu'il espérait calmer cette fille énervée ? En lui disant qu'elle n'était pas libre ? Dans un sens, il avait raison, elle n'était pas libre. Elle ne l'avait jamais été, les femmes de ce monde pouvaient si se targuer d'être libre, le monde leur rappelait continuellement que ce n'était pas le cas.  C'est alors qu'il lui laisse un peu de marge de mouvement, relâchant un de ses poignets. Elle détestait être entravée de ses mouvements, une sensation de dégoût ne la quittait plus. Comme cette peur paralysante qui l'avait déjà saisie un peu plus tôt dans la soirée. Il la libérait, pour mieux la rabaisser. Une nouvelle gifle vient à la rencontre de sa joue. Une seconde. Celle de trop ? Pimprenelle est presque sonnée. 'QU'EST CE QUE TU AS DANS TA TÊTE BORDEL ?'  Lucifer sous son vrai visage. Enfin.

Lucifer sous son véritable jour, violent, envieux, nourris par sa colère. Elle l'avait déjà vu, mais jamais cet aspect de sa personnalité ne s'était retournée contre elle, jamais. Elle l'avait vu  se hurler dessus avec Viola, leur mère, leur père, d'autre, mais jamais avec elle. Elle est comme sonnée quand il lui parle, la gifle l'avait figée.  'Un serment inviolable, petite sotte!'  De quoi parlait-il ? De ces années de silence ? Une part de Pimprenelle qui croyait à l'amour de son 'frère' trouvait ça logique, et voulait voir en lui plus qu'un couard sans foi ni loi. Mais, une part refuse d'y croire, car même si cela semblait tellement cohérent avec leu 'mère', elle préférait croire qu'elle était la seule victime de toute cette histoire Il l'ancre dans la réalité quand son poignet vient serrer le sien avec un peu plus de force, la forçant à rester sur place. Il n'avait pas à faire ça, il ne devait pas faire ça. Il le savait. Il le savait. Elle détestait ça, qu'on la rabaisse, qu'on la mette au pied du mur, qu'on la domine, qu'on la maltraite. Plus encore maintenant, cette détresse viscérale ne cessait de grandir, se muant progressivement en autre chose. 'Assez sotte pour fricoter avec un loup... vraiment?'  Elle n'avait aucune attente avec le loup, elle n'avait aucune attente envers qui que ce soit. Aucune attente, aucun sentiment, aucune affection, aucun désir. Pimprenelle était comme dénuée de tout ça, comme si on le lui avait enlevé un jour. 'C'est quoi la prochaine étape, écarter les cuisses dans les bois ?'  Alors, c'était donc ça, les femmes n'étaient bonnes qu'à ça ? 'Ou bien servir de repas à l’entièreté de sa famille, tu vas t'éclater.'  Tous ces mots sont blessants, rabaissants, violents, humiliants. Et une part d'elle se jurait qu'elle ne laisserait plus cela arriver. Plus jamais.

Arrête. Lâche-moi. L'inconfort, l'impatience, cela grandit en elle. La détresse se muait en autre chose. 'Lâche-moi.' C'est un murmure entre ses lèvres à moitié rougie par ce rouge qui avait été le responsable de bien des mots et des maux ce soir. C'était viscéral, elle n'arrivait pas à le dire plus fort. 'Je t'en supplie.' Voulut elle ajouté, mais elle ne le fit pas. Elle ne suppliait jamais Pimprenelle, jamais, elle ne voulait pas. Elle tente d'un mouvement de recule de retirer son poignet de l'emprise de Lucifer, mais elle n'y arrive pas.  Elle est prostrée, figée. Elle déteste perdre ses moyens - depuis quand n'était plus capable d'être forte ? Elle refuse de rester figer. Elle refuse. Utilise ta colère, c'est une grande force. La voix intérieure était peut être celle de raison. Utilise ta colère Pimprenelle, pour t'en défaire. C'est comme rassembler ses forces, et les utiliser d'un seul coup. Elle inspire, et quand elle hurle presque : 'Lâche-moi !' En décomposant chaque syllable avec une froideur, une dureté et une violence qui n'était pas sans rappeler le ton de leur mère. Elle laisse plus que des mots s'échapper. Elle laisse plus que la colère prendre le dessus. Il y a la violence qui chez elle prenait la forme d'un trop plein de magie bien souvent dévastateur. Souvent c'est un livre qui vole dans la pièce, la c'est Lucifer qui lâche sa main, et se retrouve projeté contre le comptoir commercial deux mètres en arrière. Il le frappe de plein fouet, sans délicatesse. Ce trop plein, sa mère le catalysait souvent en lui donnant des exercices à faire. L'utiliser contre Lucifer, c'était mesquin, contre quelqu'un qui ne pourrait presque pas se défendre par le biais de la magie. Pimprenelle n'avait jamais fait cela, pas aussi violemment. Habituellement elle regretterait ce geste et irait tout de suite s'enquérir de l'état de Lucifer. Mais pas cette fois. Elle se délecte presque de le voir à terre. Elle s'avance vers lui, elle remarque les éclats de verres sur le sol quand elle avance. Levant la tête pour voir que les vitrines des meubles allentours n'avaient pas tenue le choc non plus. Sa magie combinée à celle de Lucifer dont elle n'était que le réceptacle était hors de contrôle parfois, une part d'elle était terrifiée, l'autre fascinée par tant de pouvoir. 'Ne me dis plus jamais ce que je suis ou devrais être.' Les mots sont cassants. 'Je ne tolèrerais aucun jugement de la part de quelqu'un d'aussi... faible.' Un cracmol, voici ce qu'il était entrain de devenir. Elle aurait pu montrer une once de regret, mais non, il y avait un sourire sur son visage. Un sourire fier, malsain, et supérieur.


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