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I'm not sick but still so far away from sane. #lucinelle

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✧ Parchemin envoyé Dim 25 Nov - 23:32 ✧





I'm not sick but still
so far away from sane.

Nightmares, but I haven't slept in ages.
Save me, I think I'm losing my mind.



Une nuit bien agitée. Comme la plupart de ses nuits. Pimprenelle s’endormait toujours au passage du marchand de sable, mais elle avait le sommeil tourmentée. Mais, une âme est forcément tourmentée quand elle verse dans la magie noire ? Elle n’a jamais franchi le Rubicon en prenant une vie humaine. Jamais, elle n’a fait que sacrifier quelques animaux, ses chats principalement. Elle n’a jamais pris une vie. Pas encore. On dit que c’est ce qui entache l’âme et crée nombre de tourment. Elle se tourne, se retourne. Les draps froissés par une nuit de terreur, une de plus. Elle agrippe les draps, gigote encore et encore. C’était comme si elle se débattait. Puis elle laisse échapper un cri, fugace. Ses prunelles noisette s’ouvrent violemment. On y pourrait y voir de la terreur, simplement. Elle ne bouge plus, paralysée dans son sommeil. Il n’y a que sa poitrine qui se soulève au rythme saccadé de son souffle court. Un mauvais rêve, un cauchemar. Elle en faisait tellement ces derniers temps. Depuis cet été si elle n’en faisait pas un par semaine cela lui aurai paru anormal. C’était de plus en plus fréquent. Elle se réveillait en sursaut, dans un cri, incapable de se souvenir. C’était comme si quelque chose la hantait, sans qu’elle ne puisse s’en souvenir. Une horreur qu’on lui avait fait oublier. Non pas par égard pour elle, mais par pure vilénie.

La paralysie dure presque une minute, mais l’éternité est ce qu’il semble s’écouler pour elle. Elle se redresse brusquement dans ses draps, passant une main dans sa chevelure en bataille, encore essoufflé. Parfois, elle avait l’impression de devenir cinglée. Elle mettait ses nuits agitées sur le compte de sa vie qui n’était pas celle qu’elle rêvait d’avoir. Les excuses étaient faciles à trouver. Mais pourrait-on une seconde imaginé que quelque chose que l’on vous a fait oublier puisse vous hanter chaque nuit ?  On ne peut pas. Elle refuse d’ouvrir les yeux, et se dit que ça va passer. Une tisane, une potion pour dormir, et les hippogriffes seront bien gardé.  Le temps qu’elle reste assise, le regard vague, la main dans ses cheveux soutenant sa tête encore endormie, encore sous le choc, lui parait durer toute la nuit. Epuisée, elle s’assit sur le bord du lit, tentant de reprendre ses esprits. Alors qu’elle tente de se lever, elle souffle à bout de nerf. Ses mains tremblent encore. Ne pas savoir ce qui la terrifiait à ce point dans les cauchemars l’énervait. Elle allait devenir folle. Il lui faut de longues minutes pour parvenir à se lever. De très longues minutes. Finalement quand elle se lève, elle attrape le gilet de laine posé à côté du lit et l’enfile, couvrant en partie la chemise de nuit à bretelles blanche. Et quitte son minuscule appartement, elle avait besoin d’air.

Les pieds nus, elle descend les escaliers de bois de la demeure des Deveraux quatre à quatre dans le silence le plus complet. Elle savait où marcher exactement pour ne pas faire de bruit. Plus d’une fois elle était sorti en douce, juste par pur plaisir de prendre l’air au beau milieu de la nuit. Elle rejoint la boutique, à l’aide de sa baguette elle allume deux trois bougies pour y voir un peu plus clair. Elle ne veut pas faire trop de bruit. Elle se retourne pour chercher dans les étagères les ingrédients dont elle a besoin. Elle n’était pas douée en potion, elle ne l’avait jamais été. C’est pour ça qu’elle avait rencontré Marianne, parce que Lucifer ne lui avait faire laisser faire. Sur la pointe des pieds, elle attrape le pot de Valériane. Mais un bruit, le fait sursauté. Encore à vif, ses nerfs lâchent au moindre bruit. Le pot se brise alors sur le sol, en mille morceaux. Ses pieds nus baignés dans le verre qui viennent les écorchés, et dans la valériane séchée. ‘Non, non…non…’ Bafouille-t-elle en se baissant, ses mains nues essayant de tout ramasser. Elle s’écorche aussi les mains. Mais machinalement, elle ne s’en rend pas compte. Elle veut ramasser. Coupée de la réalité.



Pimprenelle parle en 843d36

Pimprenelle Deveraux

✧pour le plus grand bien✧
Pimprenelle Deveraux
Missives royales : 94
Date d'arrivée : 30/09/2018

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✧ Parchemin envoyé Lun 26 Nov - 23:06 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

I'M NOT SICK BUT STILL SO FAR AWAY FROM SANE.


Les nuits étaient parfois longues. J’étais plutôt du genre insomniaque, et ce depuis de très longues années. Jadis, je dormais comme un loir, mais cette époque semblait bien révolue. J’étais assis dans le lit conjugal, Célestine endormie depuis de nombreuses heures, et moi, un livre dans les mains.  Il n’était pas étonnant que je sois aussi érudit, je passais mes nuits à lire depuis des siècles. Enfin, façon de parler. Depuis des années dirons-nous. A défaut de pouvoir pratiquer la magie, je l’étudiais. Le silence était d’or dans la maisonnée Deveraux, séparée en plusieurs appartements distinct. L’appartement du premier étage était vide depuis que nos parents s’en étaient allé pour passer leurs vieux jours sur la terre de nos ancêtres.  Viola habitait en dessus, mon épouse et moi-même habitions le troisième étage, la plus jeune de mes sœurs au-dessus de nous, et la petite dernière, mon officieuse nièce dans les combles. Rien ne m’autorisait à parler d’elle comme d’une nièce, vu que malgré notre jeune âge, notre mère avait jugé bon de nous lier la langue par un serment inviolable. Mon éveil calme et est silencieux est mis à mal par ce qui semble être des cris. J’hausse simplement les épaules en me replongeant dans mon livre. Les cris ne persistèrent pas, il n’y avait donc rien de suspect. Mais, c’est quand j’entends le craquement des escaliers que je relève la tête, fronçant les sourcils. Etait-ce Pimprenelle ? Ou bien mon autre sœur ? C’était forcément l’une d’elle, puisque le bruit venait de passer devant ma porte.  Je clos mon livre, et me lève alors intrigué par les bruits. Enfilant un pull pour ne pas geler sur place quand j’affronterais le froid glacial de la cage d’escalier. Je descends silencieusement les escaliers, toujours ma baguette dans la poche. Je pouvais pratiquer la magie, à petite dose. Alors, si je devais surprendre un intrus, il prendrait un bon vieux sort dans la figure sans problème. C’est en arrivant dans l’arrière-boutique par le petit escalier de bois, que je tombe sur Pimprenelle entrain de faire ce qui ressemblait à une potion. Du moins, je le vois tenter d’attraper une boite d’ingrédient un peu trop haute pour elle. Quelle mouche l’avait donc piqué ? J’allais lui lancer une petite pique mais, quand elle sursaute en me voyant, faisant tomber la boite de verre à ses pieds. Je comprends que quelque chose… cloche ?

Je m’approche d’elle, les mouvements ne sont pas brusques, mais elle est déjà par terre à essayer de ramasser les bouts de verre. "Non, non…non…" Entendis-je alors. Je réalise qu’elle ne me voit pas, ou ne me calcule pas. Etait-elle somnambule ? Ça m’étonnait.  Arrivant à sa hauteur, je constate que ses mains, et ses pieds ont été coupé par le verre. Quelle idiote… mais en même temps, son état m’inquiétait. J’avais entendu des cris, était-ce elle ? Qu’importe, je m’accroupie à côté d’elle, et lui attrape ses mains pour qu’elle cesse ce carnage. Ni elle ni moi n’étions dégouté par la vue du sang, mais c’était rarement le nôtre qui coulait. "Laisse ça là, ce n’est pas grave Pimprenelle. Ca va, laisse donc ça." J’attrape ses mains, je sens qu’elles tremblent. Etait-ce un effet indésirable du sort de l’autre… l’autre salopard. Je n’avais pas d’autres mots pour le qualifié, était-il mauvais au point de raté son sort et d’engendrer d’autres effets secondaires ? J’accusais la bonne personne, mais sans avoir que le sortilège n’était pas en cause. "Viens avec moi, on va soigner ça." Ni une ni deux, je me lève, la portant dans mes bras. Ses pieds étaient déjà bien assez en sang pour qu’on y rajoute d’autres égratignures encore plus profonde. Elle était petite, et légère comme une plume. Je m’éloigne donc de la zone catastrophe pour la poser assise sur le plan de travail de ce qu’était notre laboratoire. Je cherche dans le tiroir voisin une petite fiole qui m’étais bien utile, quand maladroit je ratais la préparation des ingrédients en me coupant un peu. La fiole de Dictame en main, je la laisse reprendre ses esprits, et attrape sa jambe pour déposer quelques gouttes sur son pied droit bien amoché, et je réitère avec la jambe gauche.  Puis, laissant la potion agir, je relève la tête vers elle. Et attrape sa main droite, "Qu’essayais-tu de faire ?" Je ne voulais pas la brusquer. Je savais qu’elle était plus fragile qu’elle ne voulait bien le dire. J’avais toujours tendance à la pousser à bout, mais c’était une chose que je ne m’octroyais que personnellement, hors de question que quelqu’un d’autre le fasse. "C’est toi qui as fait un cauchemar ?" Je bluffais un peu, mais avec les années, j’avais appris à la connaitre, il fallait gratter la surface pour entrevoir le cœur.


AVENGEDINCHAINS

Lucifer Deveraux

✧pour le plus grand bien✧
Lucifer Deveraux
Missives royales : 15
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✧ Parchemin envoyé Mer 28 Nov - 23:49 ✧





I'm not sick but still
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Nightmares, but I haven't slept in ages.
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Il n’y a rien de pire que de chercher à mettre le doigt sur quelque chose, et de le voir glisser de vos doigts sans que vous ne puissiez rien y faire. Affreux, dérangeant. Les mots sont nombreux, elle sait que quelque chose lui échappe, mais elle ne comprend pas quoi. Elle ne comprend pas pourquoi. Elle veut dormir et prolonge ce cauchemar s’il le faut pour qu’elle s’en souvienne. Elle sait qu’on ne peut pas affronter ses démons si l’on ne connait pas leur nom, ni leur visage. Elle était du genre à affronter ses démons, pas à se cacher d’eux. Elle n’était pas courageuse, elle était téméraire et entêtée, ce n’était pas du courage, principalement de l’inconscience. Mais elle était ainsi, déterminée. Plus d’une fois, elle s’était lancée dans des sorts trop complexe pour elle,  mais avait réussi à s’en sortir, souvent avec de l’aide, mais toujours à s’en sortir.  Et quand elle avait besoin d’aide, généralement, il y avait toujours Lucifer pour la tirer d’une mauvaise passe.

Elle l’avait vu, sans le voir, perturber. Ce n’est que quand il arrive près d’elle, qu’il s’accroupie juste près d’elle qu’elle le voit. Elle le voit, quand il attrape ses mains, elle tremble comme une feuille. Elle déteste échouer, elle déteste perdre le contrôle. Elle déteste. Ne pas se souvenir, ne pas être en mesure de nommer ses démons, c’était une manière d’échouer, ce n’était juste pas possible. 'Laisse ça là, ce n’est pas grave Pimprenelle. Ca va, laisse donc ça.' C’était grave, il fallait qu’elle ramasse. Elle ne pouvait pas laisser cela par terre, Mère allait l’engueuler si elle laissait du bordel, oui, elle allait l’engueuler. C’était ce qui passait en boucle dans sa tête, sa mère n’était plus là, maintenant elle vivait à la Nouvelle Orléans, elle n’était plus en mesure de lui prendre la tête. 'Viens avec moi, on va soigner ça.' Non, il fallait qu’elle ramasse. Il fallait qu’elle ramasse. Elle devait faire une potion, pour se rendormir. Il le fallait, qu’elle dorme, et qu’elle comprenne pourquoi.  Mais, elle n’a pas le temps de ramasser que déjà Lucifer la porte, comme une enfant qu’elle était. Elle s’accroche à lui, un peu à bout de nerf.  Avec son aide, elle se retrouve assise sur le plan de travail de l’atelier. Elle tremble, toute entière. Ce n’était pas le cauchemar qui l’effrayait. Comment peut-on avoir peur de ce dont on ne se souvient pas ?  Elle reste parfaitement muette. Si bien qu’elle le laisse saisir un pied, puis le second ; elle grimace seulement quand il applique la potion, réalisant que les plaies sont plus douloureuses qu’elle ne le croyait. Comme un retour à la réalité. C’est quand il attrape l’une de ses mains qu’il demande, 'Qu’essayais-tu de faire ?' Pimprenelle ne baisse pas les yeux, elle le regarde, la main dans la sienne, cesse de trembler, parce qu’elle se sent apaisé quand il est là. 'C’est toi qui as fait un cauchemar ?' Il la connaissait par cœur sa sœur.

Qu’essayait-elle de faire ? Elle essayait de sombrer une fois encore dans les bras de Morphée. On dit que le meilleur moyen de se souvenir d’un rêve, c’est de se rendormir illico, c’était ce qu’elle avait essayé de faire. Elle le fixe, comme elle le fait souvent. Elle n’est pas du genre à détourner le regard, elle préfère voir les yeux des gens, c’est plus utile pour déterminer leurs réelles intention. ‘Dormir.’ Lâche-t-elle. ‘Je voulais me rendormir.’ Quand il met du dictame sur sa main, elle grimace, et lâche presque un grognement en retirant brusquement sa main. Elle saisit son autre main pour la masser, elle se fichait de les avoir un peu écorché, elle n’avait jamais été émotionnée par la vue du sang, elle s’en accommoderait. ‘Il fallait que je me rendorme pour… ‘ Elle cherche ses mots, ils lui glissent eux aussi des mains, comme ce cauchemar. ‘Si je me rendormais, j’aurais, peut être que…’ Ça lui ressemblait pas d’être aussi peu assuré, aussi fragile. ‘Que j’arriverais à voir, ce qui m’effraye tant.’ Elle ne confessait pas directement avoir fait un cauchemar, mais, c’était tout comme. Pimprenelle était souvent directe, mais avec Lucifer, elle pouvait emprunter des chemins détournés parce qu’elle savait qu’il arriverait à lire entres les lignes. Elle n’avait jamais été très proche de Viola, mais avec Lucifer, ça avait toujours été le cas.  ‘J’ai besoin de savoir, je déteste ne pas savoir, je…’ Elle détestait ne pas avoir le fin mot de l’histoire. Elle détestait le silence, elle détestait les non-dits. ‘Je voulais une potion, pour dormir.’ Elle baisse les yeux une seconde, pousse un soupir. Puis, elle lève ses yeux noisette vers lui, ‘S’il te plait.’ Elle avait besoin de lui pour faire cette potion, il savait les faire mieux que personne. Il ne lui avait jamais laissé en faire, peut-être parce qu’il voulait garder le contrôle au moins sur quelque chose. Ou alors, pour être sûr qu’elle finisse toujours par revenir vers lui.


Pimprenelle parle en 843d36

Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Jeu 29 Nov - 19:10 ✧





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Passer pour la méchante. Celle qui n’a pas de cœur, qui s’en fiche, qui fait passer le diable avant tout. Viola avait toujours été incomprise, aussi loin qu’elle peut s’en rappeler. Rebelle, elle voulait tenir tête à sa mère et elle savait qu’elle en avait les facultés, autant magique que personnelle. C’était d’ailleurs à cause de cette partie d’elle-même que tout avait chaviré. Elle ne voulait pas se faire à l’idée que les hommes étaient des charlatans, elle voulait se prouver que ce n’était pas le cas de tous. Elle en rencontra Alceste pour qui elle tomba profondément amoureuse, pour qu’il finisse par la laisser engrossée et seule. Elle aurait dû écouter sa mère, finalement. Mais cette enfant, elle représentait tout ce qui lui restait vraiment, à la sorcière et c’est pour cela que Madame Deveraux tenta l’impossible avec un serment inviolable. Elle savait que c’était la seule façon pour elle de s’assurer qu’elle ne dise jamais la vérité pour Pimprenelle. Ça l’avait poussé, les vingt années d’existence de sa fille, à ne pas lui accorder une once d’intérêt. Elle savait qu’elle ne pouvait pas se retenir, que l’amour, les sourires, tout ce qui pouvait passer pour quelque chose de plus que sororal pouvait mettre Pims en danger. Depuis le départ des parents en Nouvelles-Orléans, les choses étaient moins pire qu’avant. Du moins, c’était ce que Viola ne cessait de se répéter. Elle ne sentait pas le regard constant de Madame Devraux dans son dos, voilà pourquoi elle souriait de plus en plus quand elle voyait sa fille, voire quand elles travaillaient ensemble. Certains dirons qu’elle aurait pu agir comme une sœur, que Lucifer lui en avait bien profité pour se rapprocher de Pimprennelle. Hélas, Viola savait que ça n’avait jamais pu s’arrêter à cela.
Elle se réveille en pleine nuit, comme secouée d’un cauchemar qui l’empêche de retomber dans les songes. Elle décide donc de se lever et de descendre par la boutique, elle se mettrait bien un gâteau sous la main; elle avait la dent sucrée, la sorcière. Viola descend tranquillement les escaliers, encore plus doucement quand elle y entend des voix.  ‘J’ai besoin de savoir, je déteste ne pas savoir, je…’ Pimprenelle qui a l’air désespérée, ce n’est pourtant pas son style. Elle doit parler avec Lucifer, son poil se dresse aussitôt sur ses bras. Le frère et la sœur n’était pas des plus aimants, l’un envers l’autre. Pour sûr, Viola l’avait toujours considéré comme un inférieur de par son sexe et encore plus par son incapacité à user de magie noire comme le reste des Deveraux. En réalité, ça faisait ben son affaire puisque ça lui laissait seule comme la leader de la famille. Ça lui plaisait beaucoup moins quand il rodait trop autour de sa fille, en lui donnant des mauvaises idées, en la manipulant. Je voulais une potion, pour dormir. S’il te plait. Elle fronce les sourcils, elle veut en savoir plus, elle décide donc de se présenter à eux, de sa seule nuisette blanche en dentelle comme vêtement, ça ne lui dérangeait pas du tout de se retrouver ainsi devant eux. « Domir? Mais pour savoir quoi? » Elle ne voyait pas le lien, du moins, pas à prime abord. Elle comptait se mettre davantage sur l’histoire de la malédiction d’Eugène sur sa fille, car elle avait tenté déjà à deux reprises de la briser, sans succès. Une chance qu’elle en était au courant que depuis deux semaines, sinon ça aurait hanté son existence. « Pimprenelle, tu n’as pas à supplier personne. Si tu veux quelque chose, tu le prends; c’est tout. » Sa voix qui claque, qui pourtant n’a rien de méchant. Du moins, dans la tête de l’aînée. Pimprenelle était une femme, une Devraux avant tout, elle n’avait pas à demander la permission à Lucifer.


Viola parle en parle en white

Viola Deveraux

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Viola Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Lun 3 Déc - 18:41 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

I'M NOT SICK BUT STILL SO FAR AWAY FROM SANE.


J’essayais d’être un « frère bienveillant », c’était plus difficile car la bienveillance n’était pas dans mes gênes, ni dans mon caractère et je n’étais pas vraiment son frère. Mais, je faisais de mon mieux, parce que même si nous avions du sang en commun, mais pas celui d’une fratrie, je tenais à elle. J’avais besoin qu’elle me parle, que je puisse comprendre. Avoir un cauchemar, ça arrive à tout le monde. Mais régulièrement comme les siens, je commençais à me dire que ça avait quelque chose à voir avec la malédiction. J’avais eu la mauvaise idée d’en parler à Viola quand j’échouais à le lever, mais forcé de constater qu’elle n’était pas meilleure que moi, je cherchais le maximum d’information. Je voulais juste comprendre pourquoi elle s’était lancé dans une potion au beau milieu de la nuit, ravageant mon laboratoire et s’écorchant vive. « Dormir. Je voulais me rendormir. »Je comprenais qu’elle cherchait de la valériane, j’avais reconnu l’aspect et l’odeur de l’herbe quand je m’étais agenouillé à côté d’elle. C’était ce qui semblait être la bonne base pour une potion somnifère. Je suis un peu surpris quand elle retire sa main alors que j’essaye de la soigner. Elle grogne comme une bestiole blessée. Pimprenelle était pire qu’un animal sauvage parfois. J’abandonne alors de la soignée si elle ne souhaite pas. « Il fallait que je me rendorme pour… » Le fameux mythe de se rendormir pour continuer le rêve. C’est bien ça Pimprenelle ? « Si je me rendormais, j’aurais, peut être que… » Je n’aime pas la voir chercher ses mots. « Que j’arriverais à voir, ce qui m’effraye tant. » Je n’aimais pas la voir si incertaine. « J’ai besoin de savoir, je déteste ne pas savoir, je… » J’étais comme elle, je détestais ne pas savoir. Présentement je détestais ne pas savoir ce qui rendait ma sœur aussi fragile. Parce qu’elle était fragile, j’avais l’impression d’avoir une poupée de porcelaine perdue en face de moi. « Je voulais une potion, pour dormir. » Je n’aime pas qu’elle fuit mon regard. Ça ne ressemble pas à la Pimprenelle que je connais. Mais elle achève son laïus avec son regard qui vient croiser le mien, « S’il te plait. » Dire que j’aimais lui être indispensable était un euphémisme. Elle était la seule dans cette famille qui ne me reléguait pas au rang inférieur de « mâle ».

En parlant de personne qui me reléguait à un rang inférieur, Viola arrive. J’ai cru un instant par le ton qu’elle empruntait que Mère avait fait un crochet par Paris depuis la Nouvelle Orléans sans nous prévenir. « Domir? Mais pour savoir quoi? » Je tourne la tête vers elle. Quoi parce qu’elle était celle qui possédait la gérance du magasin, nous devions tout lui dire de nos moindres faits et gestes ? J’étais dans une famille où la femme avait une place de premier choix, mais il y avait selon moi une différence entre être féministe, et être comme Viola. C’est à croire qu’elle ne supporte pas que je sois plus proche de Pimprenelle qu’elle. En même temps, elle payait ses erreurs passées. Je n’étais pas là pour passer ses nerfs. « Pimprenelle, tu n’as pas à supplier personne. Si tu veux quelque chose, tu le prends; c’est tout. » Oui, j’avais vraiment l’impression d’entendre mère. Quelques années de moins, des cheveux bruns au lieu d’une chevelure blonde, mais c’était exactement le même son de cloche. « Oh, Viola c’est toi. J’ai cru entendre mère. » Je ne suis pas des plus délicat, mais est-ce important ? Je n’étais pas un frère docile, j’avais mon caractère. Elle me rabaissait souvent parce que oui, je n’étais pas doué en magie noire, ce n’était pas ma faute, mais celle d’une malédiction. Par contre, que l’on se le dise j’étais meilleur potioniste qu’elle ne le serait jamais. « Pimprenelle me demandait une potion de sommeil. Il n’est en rien … rabaissant, de mutualiser les moyens et de laisser ceux qui sont aptes à le faire s’en charger. » Une pique à son talent moins important que le mien pour les potions. « Elle ne supplie pas, je doute que Pimprenelle soi ce genre de fille. Et quand bien même, supplier, ce n'est pas se mettre à genoux comme certaines. » Oups ? Ma sœur aînée était née pour la débauche, face à moi le résultat d’une enfance de débauche. Je savais que Pimprenelle avait plus de plomb dans la tête qu’elle. Puisqu’à son âge, elle n’était pas tombée enceinte. Je lance un sourire à mon aînée, un brin téméraire. J’avais confiance en Pimprenelle, Mère et Viola refusaient de demander de l’aide à un homme, mais il n’y avait rien de mal à le faire parfois. Rien de mal. Je quitte Viola des yeux pour sortir ma baguette de ma poche, et d’un coup de baguette, le flacon brisé de Valériane reprend sa forme et se retrouve intacte. En silence je tapote ma baguette sur le plan de travail pour faire apparaitre un chaudron. J’allais faire ce que la plus jeune de mes sœurs m’avait demandé. Parce qu’en potion, c’était une vraie catastrophe !

AVENGEDINCHAINS

Lucifer Deveraux

✧pour le plus grand bien✧
Lucifer Deveraux
Missives royales : 15
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✧ Parchemin envoyé Lun 3 Déc - 23:52 ✧





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Elle se sentait bien aux côtés de Lucifer. Sa présence était généralement apaisante. Mais ce soir, ce n’était pas forcément le cas, elle était plus fermée qu’habituellement, incapable de mettre la main sur son mal être. Elle massait machinalement sa main égratignée, refusant son aide. Mais, elle attend son aide sur les potions, elle savait qu’il ferait mieux qu’elle. 'Domir? Mais pour savoir quoi? ' Elle tourne la tête vers Viola. Elle ne s’attendait pas à la voir là. Elle ne s’attendait pas à la voir, elle n’avait pas envie de la voir. Pimprenelle n’était pas proche de sa sœur, pas le moins du monde. Elle avait toujours eu l’impression d’être la sœur de trop qui ne méritait pas son attention, ni son amour. Elle se ferme un peu plus, en présence de Viola. Et puis, ça ne la regardait pas.  Elle détourne le regard pour ne pas avoir à croiser celui de sa sœur. De toute façon, elle était à peine vêtue d’une simple chemise de nuit blanche. Elle n’avait pas envie de voir cela. 'Pimprenelle, tu n’as pas à supplier personne. Si tu veux quelque chose, tu le prends; c’est tout. ' Viola dans toute sa splendeur. On croirait entre leur mère, Madame Deveraux. Elles pensaient qu’être indépendante les rendait supérieures aux hommes, elles agissaient simplement de la même façon qu’eux. Pour Pimprenelle, elle ne suppliait pas son frère, elle lui demandait de l’aide. Donc, si elle trouvait cela répugnant, alors elle n’avait rien compris à la vie. Et l’état physique de sa jeune sœur lui échappait-t-elle ? Ne la voyait-elle pas trembler ? N’avait-elle pas vu que ses cheveux étaient devenus termes, signe d’un épuisement ? Non, parce que selon Pimprenelle, Viola ne s’intéressait pas du tout à elle, comment aurait-elle pu noter tous ces détails.

Pimprenelle voulu répondre, mais Lucifer lui coupe l’herbe sous le pied. Il avait l’air trop ravi de répondre à Viola lui-même que Pimprenelle, encore à bout de souffle et de nerf ne s’y opposa pas. 'Oh, Viola c’est toi. J’ai cru entendre mère. ' Si elle n’avait pas été aussi tremblante, elle aurait sans doute ri. Depuis que leurs parents s’en étaient retournés à la Nouvelle Orléans leur aînée ne cessait de se prendre pour leur mère. Bien sûr ça faisait d’elle la chef de famille, mais… elle n’avait pas besoin de ressembler à leur mère pour l’être. Elle n’aurait eu qu’à être elle-même, et l’effet aurait été d’autant plus impressionnant. 'Pimprenelle me demandait une potion de sommeil. Il n’est en rien … rabaissant, de mutualiser les moyens et de laisser ceux qui sont aptes à le faire s’en charger.' Elle n’aurait elle-même pas dit mieux que cela. Et il était vrai que Lucifer était des trois Deveraux présents dans cette pièce il était de loin celui le plus à même de se charger de cette tâche. C’était pour cela qu’elle le lui demandait. Elle aurait pu le faire, si elle ne tremblait et ne brisait les fioles qu’elle touchait. 'Elle ne supplie pas, je doute que Pimprenelle soi ce genre de fille. Et quand bien même supplier, ce n'est pas se mettre à genoux comme certaines. ' Pimprenelle hausse un sourcil surprise en direction de son frère, surprise d’autant de ferveur dans ses propos. Elle savait de quoi il parlait, elle n’était pas au courant de bien des choses, mais elle avait déjà entendu parler de cette expression. Son frère faisait-il allusion à… Viola ? Pimprenelle savait qu’elle n’était pas mariée, et qu’elle menait sa vie comme elle l’entendait. Mais elle ne voulait pas en savoir plus, ça ne la regardait pas.

Pimprenelle est encore assise sur le plan de travail, une chemise de nuit sur le dos, bien plus décente que celle de sa sœur. Les cheveux un peu en bataille, toujours aussi ternes. Ils n’avaient pas viré au blanc car elle n’était pas en passe de perdre toutes ses forces. Elle était simplement secouée. Elle laisse Lucifer s’afféré à côté d’elle pour qu’il prépare ce qu’elle lui avait demandé.  Alors, elle tourne la tête vers Viola, les mains encore en sang. Elle avait tâché sa chemise de nuit, mais elle s’en fichait. ‘En quoi ce que je fais de ma vie, de mes nuits, et de mes rêves te concerne-t-il ?’ Les mots de la plus jeune des Deveraux étaient durs. Mais pourtant, elle savait au fond d’elle qu’elle avait raison, que jamais sa sœur n’avait montré de l’intérêt pour elle. ‘Si je suis faible qu’est-ce que ça change ? Je vais brûler en enfer peut être ?’ Elle lâche un rire nerveux, Pimprenelle, Les Deveraux allaient déjà tous brûler en enfers, ils n’étaient pas l’archétype même du catholique, ils en même à l’exact opposé. ‘Pire, je vais me retrouver dans une cuisine à faire la popote d’un crétin bedonnant ?’ Elle est sèche Pimprenelle. Ce n’était pas parce qu’elle faisait preuve une fois dans sa vie de faiblesse, de temps à autre qu’elle a finir faible femme à la merci d’un homme. Ce n’était pas dans son caractère de laisser faire. Il fallait la contraindre pour se soustraire à sa volonté.  Elle fait mine de réfléchir… ‘Oh attend, ou alors je suis ton exemple, et à trente ans passé, je ne fais rien de ma vie ?’ Pimprenelle est énervée. Elle est énervée parce qu’elle n’arrive pas à mettre la main sur ce qui l’énerve réellement. Elle a oublié ce qui la pousse à sortir de ses gonds, ce qui la dévore de l’intérieur. Alors, c’est Viola qui prend. Il fallait bien que quelqu’un prenne.

 
Pimprenelle parle en 843d36

Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Dim 9 Déc - 19:06 ✧





I'm not sick but still
so far away from sane.

Nightmares, but I haven't slept in ages.
Save me, I think I'm losing my mind.




On aurait dit qu’il s‘étaient donnés le mot pour la faire chier. Elle ne comprenait pas pourquoi Pimprenelle et Lucifer s’entendait si bien. Son frère était quelqu’un de faible, elle n’avait jamais eu tendance à se rapprocher de lui. Certes, il était bien utile pour ses talents en potions, mais les fioles n’en faisaient pas un Deveraux en soit. C’était la magie noire, rouge également qui les mettait sur un piédestal. Pourquoi Pimprenelle était aussi proche de lui? Ça, c’était une histoire qui lui donnait encore des envies de vomir. Parce qu’il avait eu mille fois plus de temps avec sa fille qu’elle-même, ce qui la mettait dans une rage sans pareille. Comme en cet instant présent, alors que sa voix claque comme le ferait Mme Deveraux. « Oh, Viola c’est toi. J’ai cru entendre mère. » Elle lève les yeux au ciel. « You wish. » Ils n’étaient pas fraternels du tout, les deux sorciers, mais s’il y avait bien une personne qui avait une emprise sur Lucifer, c’était bien leur mère. Il était bien plus tranquille avec elle comme leader, au moins elle avait tendance à le laisser seul, à défaut de lui en mettre plus sur ses épaules. « Pimprenelle me demandait une potion de sommeil. Il n’est en rien … rabaissant, de mutualiser les moyens et de laisser ceux qui sont aptes à le faire s’en charger. » Elle pouffe, devant tant d’insolence. S’il-te-plait, il avait beau être doué en potion, les Deveraux avaient été élevés pour suffire elles-mêmes à leur besoin. Bien sûr qu’elle remarquait que sa fille était secouée, mais qu’était-elle sensée faire? La prendre dans ses bras, pour la réconforter? Non, comme elle n’avait pas serré Pimprenelle depuis quoi, vingt ans? « Elle ne supplie pas, je doute que Pimprenelle soi ce genre de fille. Et quand bien même, supplier, ce n'est pas se mettre à genoux comme certaines. » Elle grogne presque, son visage se relevant devant une telle attaque de Lucifer. Il est chanceux que sa baguette se trouve sur sa putain de table de nuit. Là, un instant, elle songe même à monter les escaliers en courant pour l’agripper, lui faire regretter ses paroles. Au lieu de cela, c’est la froideur même glaciale d’un iceberg qui observe son cadet. « C’est bien ce que je pensais, encore là à vouloir démontrer que je ne suis pas parfaite, hmmm? » Car non, Viola ne l’était pas du tout. Mais le fait d’avoir tombé éperdument amoureuse d’Alceste par le passé était sa pire erreur, ainsi que la meilleure chose qu’elle avait fait dans sa vie jusqu’à présent.

En quoi ce que je fais de ma vie, de mes nuits, et de mes rêves te concerne-t-il ?’ Pimprenelle qui se réveille, comme parcourue d’une rage qui fait écho à celle de sa mère. Non, vraiment, les deux Deveraux se ressemblaient à un point où s’en était la perfection. « Car c’est moi qui est la maîtresse de la maison, en l’absence de Mère et tu le sais. » Son ton qui copie le sien, bon sang qu’elle aimerait pouvoir lui cracher au visage qu’elle l’aimait à s’en détruire le cœur. ‘Si je suis faible qu’est-ce que ça change ? Je vais brûler en enfer peut être ?’ Un de ses sourcils qui se lève, comme si c’était une préoccupation des Deveraux. « Comme notre famille toute entière, ce n’est pas nouveau. » Cet amour envers Satan, il était leur maitre après tout. Cela n’avait jamais effrayé Viola de mourir dans les flammes. À l’instant même où elle avait poussé son premier cri, elle était destinée à mourir en enfer.
Pire, je vais me retrouver dans une cuisine à faire la popote d’un crétin bedonnant ? Oh attend, ou alors je suis ton exemple, et à trente ans passé, je ne fais rien de ma vie ?’ Un frisson qui parcoure l’entièreté de son être. Elle s’est appuyée contre le comptoir, comme pour s’empêcher de faire n’importe quoi; comme lui foutre une claque au visage. Elle se mord l’intérieur de la joue jusqu’au sang, alors que des milliers de pensées affluent en elle. « Parce que tu crois que tu connais absolument tout de ma vie ? Je l’ai vécu comme bon me semblait, j’ai choisi de ne pas me marier avec un Crétin bedonnant ou quiconque par choix, que ça soit clair. » des tonnes de mensonges jetés au visage de sa propre fille, mais elle ne pouvait pas en faire autrement. « Mais ce n’est pas fini vous deux? Vous pensez que c’est si facile de gérer un commerce familial dans les temps actuels. Si vous n’arrivez pas à me respecter comme il se doit, je trouverai des employés qui seront plus enclins à cesser de m’insulter à chaque phrase. Dois-je vous rappeler que ce toit est maintenant mien? Tout ce qui s’y passe doit passer par moi d’abord. Et toi, si tu veux dormir comme une bûche laisse-moi le soin d’aller chercher ma baguette, ça me fera bien plaisir. »


Viola parle en parle en white


Viola Deveraux

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Viola Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Dim 9 Déc - 23:18 ✧



PIMPRENELLE & LUCIFER

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« C’est bien ce que je pensais, encore là à vouloir démontrer que je ne suis pas parfaite, hmmm? »  J’ai envie de rire. Je savais que Viola était loin de la perfection, et je ne peux retenir un petit rire pour me moquer d’elle. Elle n’était pas du tout parfaite. Pimprenelle était l’incarnation de son imperfection.  Comme je l’avais prévu, Pimprenelle bien qu’à bout de souffler ou de nerf, je ne savais pas trop. Je n’arrivais pas à saisir ce qui la terrifiait autant. Lui rentra dans le lard, comme c’était prévisible. Ces deux là étaient incapables de se parler sans se hurler dessus. « En quoi ce que je fais de ma vie, de mes nuits, et de mes rêves te concerne-t-il ? » Et c’était partie. J’aurais pu m’asseoir et les regarder se tirer les cheveux. En toute franchise, si je devais parier sur la plus forte des deux, je miserais sur Pimprenelle, plus solide que Viola qui était de plus en plus aigre avec les années. « Car c’est moi qui est la maîtresse de la maison, en l’absence de Mère et tu le sais. »   Ah oui, ce matriachisme à l’extrême. « Si je suis faible qu’est-ce que ça change ? Je vais brûler en enfer peut être ? » Et allez, qu’elles continuent de se prendre le bec, moi j’œuvrais à ma potion. Les gestes étaient mécaniques, tellement bien rodé. Je n’étais pas un expert en magie du sang parce que je risquais de mourir en la pratiquant, mais j’avais compensé mon incapacité par du savoir, du savoir, et encore du savoir. « Comme notre famille toute entière, ce n’est pas nouveau. » J’avais hâte de voir les flammes de l’enfer qu’on nous avait promises.  « Pire, je vais me retrouver dans une cuisine à faire la popote d’un crétin bedonnant ? Oh attend, ou alors je suis ton exemple, et à trente ans passé, je ne fais rien de ma vie ? » « Parce que tu crois que tu connais absolument tout de ma vie ? Je l’ai vécu comme bon me semblait, j’ai choisi de ne pas me marier avec un Crétin bedonnant ou quiconque par choix, que ça soit clair. »Je prépare, je laisse échapper un rire. Non Viola n’avait rien fait par choix, c’était mère qui l’avait punie. Condamnée à voir sa fille élevée par une autre, être plus proche de son oncle que de sa mère, et ne pas avoir le droit de l’approcher, ni d’avoir une vie. Mère était cruelle. « Mais ce n’est pas fini vous deux? Vous pensez que c’est si facile de gérer un commerce familial dans les temps actuels. Si vous n’arrivez pas à me respecter comme il se doit, je trouverai des employés qui seront plus enclins à cesser de m’insulter à chaque phrase. Dois-je vous rappeler que ce toit est maintenant mien? Tout ce qui s’y passe doit passer par moi d’abord. Et toi, si tu veux dormir comme une bûche laisse-moi le soin d’aller chercher ma baguette, ça me fera bien plaisir. »

« Oh et voilà Viola qui pleurniche. » Dis-je, encore en train de vaquer à ma potion. C’était dur de gérer une boutique, ça se saurait si les affaires étaient florissantes. Je travaillais avec elle, ce n’était pas une partie de plaisir, elle ne m’avait jamais considéré comme son égale, à juste titre je ne pratiquais pas la magie, mais ce n’était pas ma faute, mais celle d’une malédiction qu’on m’avait lancé à cause d’elle, d’une partie de jambe en l’air d’adolescente et d’une grossesse qui avait conduit à la naissance de Pimprenelle à la Nouvelle Orléans. Je n’étais pas son égal, mais ce n’était pas ma faute, mais bel et bien la sienne. « En quoi avoir ta baguette t’aidera, j’espère que tu ne comptes pas l’assommer pour l’endormir. » Dis-je, toujours le nez dans ma potion. Je touille et y ajoute un soupçon de valériane. L’odeur était plutôt fruitée, c’était toujours étonnant en sachant qu’il n’y avait aucun fruit dedans. Ma sœur n’était pas parfaite, ma nièce non plus. Mais malheureusement pour mon ainé, j’avais plus d’affection pour sa fille que pour elle.  « Laisse-moi faire cette potion, ça n’est en rien une preuve de soumission, mais simplement un service rendu à notre sœur. » J’insiste sur le mot sœur, de toute façon, je ne pouvais rien dire d’autre. Parce que ma langue avait été liée par un serment inviolable. J’en voulais encore à ma mère pour avoir infliger cela à son fils de huit ans. « Nous reléguer en bas de l’échelle ne fais qu’attiser les querelle Viola, nous devrions être une famille plutôt qu’à se disputer sans… cesse ! » Nous n’étions plus des enfants. Nous n’avions jamais été des enfants tous ensemble. Trente-cinq, vingt-huit et vingt ans, nous avions trop d’écart pour avoir quoi que ce soit en commun. Je saisie la louche pour verser le contenu dans le petit gobelet que je tends à Pimprenelle. « Tiens, une potion de sommeil. » Je défiais un peu Viola du regard, parce que je savais que Pimprenelle choisirait de la saisir et de la boire, parce que j’avais plus en commun avec sa fille qu’elle n’en n’aurait jamais.

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Lucifer Deveraux

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Lucifer Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Lun 10 Déc - 0:22 ✧





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Pimprenelle ne s’entendait pas avec Viola, c’était un fait. Elle avait toujours vu que ce n’était pas le grand amour entre ces deux aînés. Leurs réactions respectives montrait d’avantage de non-dit que Pimprenelle l’aurait cru, sans se douter une seconde qu’elle était à l’origine de bon nombre d’entre eux. Comment la jeune fille aurait pu savoir ? Elle ne pouvait rien savoir de cette sordide histoire de serment inviolable. 'C’est bien ce que je pensais, encore là à vouloir démontrer que je ne suis pas parfaite, hmmm?'Pimprenelle savait de par Madame Deveraux que la perfection était une illusion vers laquelle la réussite ne cessait de tendre. Ca n’existait pas, ce n’était qu’un idéal dont on devait se rapprocher. Personne n’était parfait, pas elle, pas Lucifer et pas Viola. 'Car c’est moi qui est la maîtresse de la maison, en l’absence de Mère et tu le sais.' Ca lui donnait tous les droits ? Pimprenelle bouillonne. Elle n’aimait pas se laisser dominer, ni par un homme, ni par qui que ce soit en fait. Elle serre son poings posé sur la table, elle l’écoute, mais la pression monte. 'Parce que tu crois que tu connais absolument tout de ma vie ? Je l’ai vécu comme bon me semblait, j’ai choisi de ne pas me marier avec un Crétin bedonnant ou quiconque par choix, que ça soit clair.' Non,  justement, elle ne connaissait rien de sa vie. C’était à peine si elles échangeaient un bonjour le matin parfois. Pimprenelle vivait avec une inconnue, elle connaissait limite mieux Célestine l’épouse de son frère, parce qu’elle ne faisait pas comme si elle n’existait pas. 'Mais ce n’est pas fini vous deux? Vous pensez que c’est si facile de gérer un commerce familial dans les temps actuels. Si vous n’arrivez pas à me respecter comme il se doit, je trouverai des employés qui seront plus enclins à cesser de m’insulter à chaque phrase. Dois-je vous rappeler que ce toit est maintenant mien? Tout ce qui s’y passe doit passer par moi d’abord. Et toi, si tu veux dormir comme une bûche laisse-moi le soin d’aller chercher ma baguette, ça me fera bien plaisir.' Pimprenelle n’avait pas besoin de ce travail, elle ne le faisait que pour aider Lucifer. Ça lui plaisait beaucoup mais son travail de gouvernante était d’autant plus plaisant, tentait-elle de se convaincre. Le toit était le sien ? Bien, Pimprenelle s’en irait si ça la rendait plus libre. Elle ne demandait que cela : être libre, faire des propres choix.

Tout du long, elle défie sa sœur du regard. Sans prêter attention à Lucifer qui en silence d’affère à son œuvre. Elle n’avait pas besoin de Viola et sa baguette, Lucifer allait lui donner ce dont elle avait besoin.  'Oh et voilà Viola qui pleurniche.' Pimprenelle est lasse de ne pas pouvoir en placer une. Elle lève les yeux au ciel quand Lucifer parle, mais elle approuve ces mots. Viola ne faisait que pleurnicher pour un soit disant pouvoir. 'En quoi avoir ta baguette t’aidera, j’espère que tu ne comptes pas l’assommer pour l’endormir.' Pimprenelle fixe sa sœur, espérant qu’en effet ce n’était pas son idée, mais même si elle était persuadée que c’était sans doute ce qu’elle voulait faire, en punissant la petite dernière de son insolence au passage. Viola était douée en magie, et Lucifer était doué en potion. Elle était entre de bonnes mains quoi qu’il en soit, mais elle faisait d’avantage confiance à son frère, elle lui avait toujours fait confiance. A tort ou à raison, l’avenir le lui dirait.  La plus jeune le regarde réaliser sa potion sans l’ombre d’une recette et avec un savoir-faire qui l’impression. L’art des potions était de loin celui qu’elle maitrisait le moins. C’était pour cela que l’on pouvait voir une lueur d’admiration dans son regard. 'Laisse-moi faire cette potion, ça n’est en rien une preuve de soumission, mais simplement un service rendu à notre sœur.' Bien qu’ils soient une famille particulière, elle était d’accord avec lui. Ça n’était pas se soumettre, c’était faire une concession et combiner les savoirs pour tirer parti de la meilleure partie de chaque personne. Nous reléguer en bas de l’échelle ne fais qu’attiser les querelle Viola, nous devrions être une famille plutôt qu’à se disputer sans… cesse !' Pimprenelle bouillonnait encore des mots et de l’attitude de Viola, les mots de Lucifer lui passaient presque dessus. 'Tiens, une potion de sommeil.' Dit-il lui tendant son dû.

Les mots de Viola ne passaient toujours pas. Son attitude ne passait pas non plus. Même si Lucifer avait tenté d’apaiser les deux sœurs (ou bien la mère et sa fille) avec ses discours sur la famille, il y avait mis du sarcasme et n’avait pas su toucher la corde sensible. ‘Dois-je aussi te demander la permission de respirer ?’ Les mots de Pimprenelle sont secs. Elle était à la sortie d’un cauchemar qui la terrorisait sans qu’elle ne sache pourquoi, et sa sœur venait semer le trouble dans son apaisement encore. Puisqu’elle se disait Maitresse de Maison et semblait devoir décider de tout, Pimprenelle n’avait pu s’empêcher de lâcher ces mots. Froide. ‘Tout passe par toi ?’ Elle soupire Pimprenelle à bout de nerf. ‘Je ne te dois rien.’ Elle la fixe, articulant chaque mot pour être sûr qu’elle soit bien comprise. ‘Et oui, je ne connais absolument rien de ta vie…’ Elle laisse échapper un rire nerveux portant une main pour jouer avec une mèche de cheveux rebelle. ‘Alors reste en dehors de la mienne, et arrête de faire comme si toi et moi on avait quelque chose en commun.’ Le regard est intense et froid. ‘A part le sang, y’a rien.’ Et pourtant, le sang c’était tout dans leur famille. Oui, mais ça ne suffisait pas. Elle pourrait la mettre à la porte, Pimprenelle s’en fichait. On lui avait appris à ne pas se laisser faire, par qui que ce soit. Ça ne changerait pas aujourd’hui. Jamais.

 
Pimprenelle parle en 843d36

Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Mar 1 Jan - 19:02 ✧





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C’était comme une souris qui se faisait reluquer par deux chats affamés. Viola avait toujours détesté la relation de son frère et de sa fille, parce qu’ils étaient bien trop d’équipe à son goût. La jalousie amère de Viola de ne pas pouvoir s’occuper de sa fille comme elle l’aurait toujours voulu. Tout aurait pu être différent si Alceste n’avait pas brisé son cœur, elle aurait pu s’enfuir avec lui et ils auraient élevé Pimprenelle comme ils l’auraient voulu. C’était la pire des tortures de vivre vingt ans de son existence à regarder grandir la prunelle de ses yeux, mais sans pouvoir lui dévoiler tout son amour. Elle l’aurait fait, même si à en entendre les deux sorciers près d’elle, elle n’était pas capable d’éprouver des sentiments autres que la colère. Mais en tout cas, certainement pas elle qui pleurnichait, voilà pourquoi elle dévisagea son frère. « Oh et voilà Viola qui pleurniche. » De parler de trouver de nouveaux employés qui la respectait, c’était pleurnicher? Il n’avait rien vu. Bie sûr, c’était des menaces en l’air. Du moins, pour le coup de Pimprenelle, car pour Lucifer rien n’était coulé dans le béton. Si elle voulait le mettre à la rue, elle le pouvait. « Laisse-moi faire cette potion, ça n’est en rien une preuve de soumission, mais simplement un service rendu à notre sœur. » Elle grince des dents quand il utilise ses termes. Bon sang qu’elle aurait envie de lui jeter une malédiction, là, maintenant pour l’empêcher de la faire paraitre comme une moins que rien. Elle n’acceptait pas cette façon qu’il avait de la faire paraître pour la méchante. Il ‘avait AUCUNE idée de la douleur qu’elle avait vécu toute sa vie en voyant Pimprenelle grandir.
« Nous reléguer en bas de l’échelle ne fais qu’attiser les querelle Viola, nous devrions être une famille plutôt qu’à se disputer sans… cesse ! » Se disputer? S’ils arrêtaient de l’insulter, de la faire passer comme une moins que rien, ça n’arriverait pas. « Tiens, une potion de sommeil. »

Dois-je aussi te demander la permission de respirer ?’ Un frisson qui parcoure son être tout entier. Pimprenelle ressemblait étrangement à sa mère, enfin à Madame Deveraux. Même Viola n’avait jamais été aussi dure, elle se détestait pour ne pas avoir pu lui montrer à s’ouvrir un peu. ‘Tout passe par toi ? Je ne te dois rien.’ Hum, hum. Mise à part l’existence même, je pense que oui. Sincèrement, Pims devait tout à Viola pour l’avoir mise au monde, surtout plus de gentillesse que ce ton remplis de reproches. ‘Et oui, je ne connais absolument rien de ta vie… Alors reste en dehors de la mienne, et arrête de faire comme si toi et moi on avait quelque chose en commun.’ TOUT. C’était ça, un mélange d’Alceste et de Viola comme il s’en fait pas. ‘A part le sang, y’a rien.’ Justement, il n’y avait que ça. Le sang, car elle n’avait jamais réellement pu lui démontrer tout l’amour qu’elle avait pour elle, jamais la serrer dans ses bras et pouvoir la réconforter. Lui démontrer qu’il y a le diable, la magie noire, mais qu’il y a bien plus que ça aussi. Qu’elle aurait aimé que tout soit bien différent.

« Oh, mais je déteste bien les disputes moi aussi, Lucifer. Vous ne pouvez pas me reprocher sans cesse de chercher des noises. Vous avez comment on a été élevé et j’essaie de faire de mon mieux pour que la boutique continue de survivre. Les parents ne nous ont pas forcément laissé dans les meilleures conditions. Et si vous ne me mettiez pas à part de toutes vos manigations, peut-être que je considérerais à vous considérer dans le business également. Ça ne vient pas que de moi, tout ça et ne faites pas comme si c’était le contraire. » Elle en avait marre qu’ils la pointent du doigt sans cesse, elle faisait réellement de son mieux. Elle était au moins plus indulgente que l’avait été leur mère toute leur existence durant. « Quant à toi, Pimprenelle… » Son regard change, quand elle pose ses yeux sur elle. Elle n’arrive pas à cacher le désespoir, mais elle sait que ça ne changera rien. Elle s’en fiche, Pimprenelle. « Tu ne sais absolument pas de quoi tu parles. Sache que j’aurais toujours voulu faire partie de ta vie comme cela te dégoûte même d’y penser. Mais on m’en a privé le droit. » Elle a cœur levé à la simple pensée de ce qu’elle vient de faire. Elle évite d’ailleurs le regard de Lucifer, car il sait que c’est sa faute à elle aussi. Mais elle était censé faire quoi putain, Viola? Continuer de se faire détester par sa fille, ça non, elle n’en pouvait plus et même si ça signifiait lui faire du mal physiquement, c’était bien mieux que psychologiquement.


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